Chaque vie ressemble à la précédente, d'une certaine façon c'est comme si le temps n'avait aucun impacte sur moi depuis que j'ai scellé mes pouvoirs dans ce parchemin qui ne me quitte qu'à ma mort. Cette étape qui revient sans cesse pour chacun des corps que je découvre en début de vie. Ainsi ma durée de temps est sans cesse la même, mais à chaque foi je reviens dans un nouveau corps et tout recommence, seule cette dragonne faite de plante arrive pour m'aider. Seule elle sait qui je suis, ce que je suis comme si elle avait toujours été à mes cotés peu avant ma mort et peu après ma renaissance. Le reste du temps elle n'est pas là, me laissant seule pour choisir mon mode de vie.

Le ciel s'était assombrit, je marchais d'un pas calme, le visage baissé. Le silence du coeur de la nuit me convenait, les rares foi où je me laissais être en compagnie était quand tout allait mal. Ce soir là était différent, rien ne semblait aller et pourtant tout allait. Le calme et la solitude me semblait si loin alors qu'ils étaient autour de moi. Étais-je un peu perdue? Ne l'avais-je pas toujours été?

Mes pas me guidèrent vers un endroit que je n'avais pas encore vu, derrière moi le chemin semblait s'être effacé, j'étais au cœur d'une grande salle. La lumière qui passait a travers chacune des grandes fenêtres dessinaient au sol des arches. Les rideaux rouges étaient grands ouvert et le silence de cet endroit me rappelait étrangement à quel point il faisait calme la nuit dans ce lycée. Alors que la semaine passé j'étais encore un ville, là je me rends compte à quel point la beauté est silencieuse. Cette grande salle de fête prend un tout autre aspect, non pas qu'emplis d'une foule où tout le monde danse ne serait pas aussi beau, mais le silence et le calme y est poétique.

Amusée d'une idée folle, je sors mon rouleau pour faire sortir l'un des rares habits que je garde caché, choisissant sagement de prendre la robe que je ne tarde pas à mettre dans un coin. Ne sachant pas si quelqu'un allait entrer ou non, par chance il n'en fut rien. Je rangea mon précieux rouleau en l’accrochant à ma cuisse sous la robe d'un noir pâle qui s'étant tel les voiles d'une mariée. Je ne m'attarde pas trop sur l'aspect presque envoûteur de cette tenue que j'espère ne jamais montrer.

Les yeux presque fermés je m'avançais vers les escaliers qui permettaient d'aller sur un petit balcon où toutes les pièces devaient être fermé. Je m'installais sur la dixième marche avant de me tourner, comme s'il y avait un publique. Doucement j'inspirais l'air avant de me mettre a chanter, ma voie résonna en un écho doux et calme, un sourire posé sur les lèvres je laissais le son parcourir l'endroit.

La chanson: