Un lycée spécialisé dans l'apprentissage et l'éducation des monstres ! ~ [NC-16 #Forum Hentai|Yaoi|Yuri]
 
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 ‹ La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir. › { Reina Nagato. }

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MessageSujet: ‹ La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir. › { Reina Nagato. }   ‹ La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir. › { Reina Nagato. } EmptyDim 6 Avr - 19:42

Que pouvait-elle donc apprendre d'une vie qui ne l'intéressait pas plus que cela ? Que pouvait-elle faire, lorsque rien ne lui paraissait assez gai, assez joyeux, pour lui donner envie de sourire, pour faire naître en elle ce sentiment impétueux, indécis, qui vient et s'en va, que l'on appelle " bonheur " ? Elle avait envie de soupirer. De soupirer à en feindre son âme, à en briser son cœur, à les rompre sous cette violente vague de nostalgie qu'elle ressentait soudainement. Rien ne lui paraissait plus cruel que la vie, en ces instants hésitants, où les souvenirs de Violette et de ses parents - à l'époque dite heureuse - revenaient, sans cesse, sans s'arrêter, tournoyant dans son esprit, voltigeant devant ses yeux. Elle voulait, elle voulait si fort ! hurler pour que le monde comprenne, pour qu'il comprenne sa douleur, pour qu'il comprenne pourquoi elle était si hautaine, pour qu'il comprenne au combien elle souffrait, dans son monde de Feu et de Nature. Seulement, cela n'était pas possible : elle avait une éthique à respecter, même seule sur ce fichu toit, elle avait un comportement à adopter. Un comportement que certains qualifieraient de " salope ". Un comportement distant et poli, une voix suffisante et charmeuse, des gestes graciles et langoureux, un regard haut dessus de tout. Au dessus de tout ce qu'elle cherchait à fuir, au dessus des problèmes qu'elle avait, au dessus de cette voix qui lui disait " Je t'aime ", de cette voix qui disait sa terrible sentence, de cette voix qui changeait toujours - son père, sa mère, Violette, Ellian.

Ellian... Elle ferma ses yeux, délicatement, remplie de douceur ; seule la douceur pouvait l'habiter quand elle pensait à lui, à ce si gentil garçon avec qui elle avait vécu ses dernières années de fille des rues, toujours prête à voler et à détrousser quiconque croisant son chemin. Il n'y avait que la douceur qui pouvait être en elle à l'écoute de ce prénom, parce que le personnage qui le possédait n'était que douceur. Elle l'avait connu quand elle avait quatorze ans, environ, tandis que lui en avait quinze. C'était une passionnante idylle, une idyllique passion, qui les unissait. Quand ils se tenaient par la main timidement, quand il lui souriait en lui disant qu'il lui faisait confiance, qu'il savait qu'elle ne le trahirait jamais. Oh, comme la vie est inconstante ! Ils pensaient qu'ils allaient avoir des enfants, qu'un jour ils oseraient s'embrasser sur la bouche, avec sauvagerie, comme le faisant les adultes des bars - ils étaient si prudes et imprudes à la fois, si innocents et si coupables. Ils essayaient de deviner la saveur des lèvres de l'autre, ils essayaient de deviner ce que cela faisait, de caresser les lèvres l'un de l'autre avec leur langue.

Un bruit sourd venant d'en bas fit brusquement disparaître les souvenirs, si accueillants, si agréables, tellement bons... Parfois, se souvenir était bien. Parfois, se remémorer tout, se remémorer sa jeunesse, son amour de jeunesse, était bien. Si cela pouvait être pareil pour toutes ses mémoires ! Elle en doutait, elle en doutait si fort qu'elle savait pertinemment qu'elle avait raison, persuadée dans ses expériences, persuadée dans ses trop nombreux essais de ne trouver que de bons souvenirs. Même avec Ellian, il y avait de la cruauté, même avec lui, il y avait cette violence qui caractérisait la vie, cette même violence sanglante qui tâchait, qui tâchait tout : les choses importantes comme l'espoir, l'amour, la paix, le bonheur, mais aussi les choses moins importantes et plus superficielles comme les habits, les cheveux, les ongles. Il n'y avait pas de distinction faite, tout ce qui pouvait être tâché l'était. La cruelle règle de la cruelle vie, d'après elle, d'après cette masse cachée sous sa cape qui laissait cependant entrevoir deux longues jambes sensuelles immobiles, figées. Aussi figées que les doigts, les doigts fins et élégants, qui ne bougeaient absolument, paraissant si calmes dans leur immobilité précaire. Combien de temps ceci durera-t-il, avant qu'ils ne s'agitent de nouveau, impatients à tort de vivre ? Tout dépendait. Tout dépendait des prochains souvenirs qui allaient remonter, qui allaient remonter alors qu'ils ne devraient pas, qui allaient remonter alors qu'elle était encore dans une rue bondée. Une rue bondée dans laquelle elle se donnait en spectacle, bien que l'idée l'insupportait. Et si quelqu'un la voyait ? Si quelqu'un la reconnaissait sous le tissu confortable et sécuritaire ? Si quelqu'un remarquait, se rendait compte qu'elle s'était arrêtée, qu'elle ne bougeait plus, depuis quelques minutes ?

La possibilité que ceci arrive, la probabilité que cela survienne l'effraya. Non ! NON ! Elle devait rester " invisible ", parmi les autres gens qui composaient la foule. Elle se devait de fondre dans la masse, devenant l'une de ces nombreuses passantes un peu excentriques sur les bords, l'une de ces nombreuses passantes qui, justement, ressortaient plus que les autres, même si leur " invisibilité " fonctionnait. Il suffisait de se glisser, tranquillement, aisément, de faire croire que tout allait bien, que tout se passait comme cela devait se passer pour ne pas apparaître aux yeux des autres. Elle ouvrit alors ses paupières, après les avoir pressées doucement, laissant ses sourcils se fronçaient un peu. Ses jambes bougèrent alors de nouveau : un pas difficile, qui contenait tout la douleur, toute la mélancolie, un deuxième pas qui possédait toute la tristesse, toute la peine, puis un troisième pas qui la lavait de tout ceci. Par la suite, la marche redevint cette tâche si quotidienne et si ordinaire dans laquelle on pouvait ne penser à rien comme penser à beaucoup de chose.

Ses pieds la guidèrent finalement au Lycée, parce que c'était à présent le troisième lieu où elle préférait se rendre, le premier étant la boutique de Violette, et le deuxième étant la rue où elle avait rencontré cette fameuse Violette. La cape ondula sous la marche de la jeune femme, tandis que ses jambes se cachaient pour se montrer ensuite, s'entraînant dans une espèce de partie de cache cache enfantine avec le précieux tissu qui recouvrait le corps si langoureux, si sensuel, qui le retenait. Elle aperçut l'herbe en bas, au sol, qui poussait joyeusement, qui possédait une belle couleur pleine de vitalité ; elle voulut la caresser, elle voulut laisser ses doigts frôler cette végétation, tant et si bien qu'elle s'accroupit, presque théâtralement, fixant obstinément une fleur qui était là, oubliée de tous. Dun geste incertain, elle la toucha, elle l'effleura dans un geste aussi délicat qu'il était possible de le faire. Mais à son contact, la fleur fâna, elle devint d'abord noir, progressivement, avant de... se dissoudre presque, afin d'adopter une forme plus primitive, une forme plus malsaine, une forme mauvaise. Les pétales bleus s'étaient colorés d'encre, la tige verte s'était enflammée empruntant les sublimes couleurs des flammes. Le choc, puis la souffrance de se savoir ainsi rejetée par la Nature elle même, la fit atterrir sur ses fesses, ses cheveux rougeoyants s'échappant de sa capuche pour s'enrouler autour de ses bras ballants, de ses mains tremblantes. Là où elle s'asseyait, où sa peau rentrait en contact avec l'herbe, la végétation présente s'assombrissait... Elle se mordit les lèvres, retenant difficilement ses sanglots.
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MessageSujet: Re: ‹ La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir. › { Reina Nagato. }   ‹ La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir. › { Reina Nagato. } EmptyMer 14 Mai - 10:45


Il faisait beau, il faisait chaud et je devais travailler à l'extérieur. Je n'avais pas à rester enfermer dans les bâtiments, une autre personne s'y trouvait. Être dehors, c'était fort agréable, moi qui aimait être en compagnie de la nature. Lorsque je me retrouvais à surveiller les jardins, les toits ou bien à seulement déambuler entre les allées, je me sentais comme libre. Je n'avais personne pour me dicter ma conduite. Tantôt je n'avais rien à faire comme les élèves étaient en classe ou bien ils n'avaient pas cours et je devais que regarder ce qu'ils faisaient. Parfois, je n'avais pas à intervenir comme les élèves étaient dociles, parfois il le fallait que je vienne à eux pour les arrêter lorsqu'une bagarre survenait. C'était rare, mais cela arrivait tout de même. Si le Comité de sécurité ou bien les Guardian ne seraient pas là, il y aurait eu sûrement des morts à l'heure qu'il est. Bien sûr ce n'était qu'une simple expression.

Pour ce qui est de moi en ce moment, j'étais habiller d'une jupe blanche avec un chemisier bleu. Une fleur rose s'y trouvait au niveau de la taille. J'avais envie de me faire un tatouage dans le bas du dos, celui d'une plante ou bien d'un animal que j'appréciais beaucoup. Sauf que je n'étais pas prête pour en faire un maintenant. Il fallait le garder à vie et donc y réfléchir à deux fois plus avant de le faire. Allions nous le garder ou pas ? Moi je vivais déjà bien assez dehors la plupart du temps alors, c'était suffisant. Je n'avais pas besoin qu'on me dessine une fleur au final. Bien que cela restait quelque chose de tentant. De plus j'avais le pouvoir de la nature, étant donné que j'en étais l'immortel. Mon devoir était d'en prendre soin en permanence, ce que je faisais lorsque j'en avais le temps. Sinon je portais des chaussures noir avec de léger talons, cette couleur allait avec tout en général. Et même si on venait à me critiquer, je m'en moquais complètement.

Je me trouvais dans le jardin et je m'étais allonger dans un arbre. D'ici je pouvais voir beaucoup de chose et s'il se passait quoi que ce soit, il me suffisait seulement de sauter et d'aller rapidement vers eux. Soudain je voyais une demoiselle s'accroupir et toucher une fleur. Celle-ci venait de faner rapidement. La personne venait de tomber sur les fesses, laissant ainsi découvrir qui elle était. Ses cheveux étaient flamboyant et ceci s'était enrouler autour de ses bras. Pleurait-elle ? J'en avais l'impression, mais elle devait sûrement se retenir. Est-ce que je devais la blâmer pour avoir détruit la nature autour d'elle ? Non, elle avait l'air de les aimer, mais sa magie en était sûrement la cause. La nature elle même la rejetait de toute ses forces alors, qu'elle voulait seulement la toucher. Je descendais alors, de mon arbre et je me positionnais devant elle. Je lui tendais ma main avec un sourire. En temps normal, j'aurais fait une crise, mais la non. Je le voyais et je le sentais qu'elle pouvait s'en vouloir.


- Si tu veux pleurer alors, pleure. Tu n'y es pour rien si la nature c'est assombris autour de toi.

Je me décidais à lui attraper son poignet et je l'aidais à se relever tant bien que mal. Je posais ma main sur sa tête et je la regardais droit dans les yeux.

- De toute façon, tôt ou tard, elle aurait mourus durant l'été afin de revivre à nouveau lorsque l'eau serait revenus.

Je lui souriais doucement.
©xPégaze sur Templactif


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