Un jour, deux jours, trois jours... Voilà maintenant que je me mettais à compter les jours, oui, je m'ennuyais tous les jours, tous les jours que je me levais je me demandais si Aijiro donnerait signe de vie, je n'osais pas encore pénétrer sa chambre, je n'osais pas non, déjà, je ne voulais pas déranger les personnes étant avec lui qui d'ailleurs je jalousais quand même pas mal. Je savais qu'il y avait une fille et un autre garçon, mais j'ignorais tout d'eux et je ne savais même pas leurs prénoms ni leurs natures.

Soupirant, je me sentais tellement mal, tellement de mauvaise humeur, depuis si longtemps je n'avais pas vu Aijiro, il me manquait terriblement, je ne pouvais plus vivre sans lui, il était devenu en une seule journée ma raison de vivre, ma raison de rester ici, sans lui, je me sentais dépourvue de sentiments humains ... Soufflant dans mon oreiller que j'avais positionné sur mon visage, je pensais à lui, à nous, à nos câlins, je voulais ses bras, ses lèvres... Je ne voulais plus jamais le quitter et maintenant voilà qu'il sèche tous les cours, depuis maintenant trois jours. Et je n'ai aucune nouvelle de lui, je me dégonfle dès que je dois aller voir ce qu'il se trame dans sa chambre...

Je m'imaginais tous pleins de scénarios tels que sa démission, je ne l'intéresse plus il est passé à une autre fille, il n'à plus envie de me voir, il m'en veut, je ne sais pas. Trop de questions me prenaient la tête et je ne savais plus quoi penser ni même quoi faire, je ne mangeais plus, mon appétit avait baissé lentement, je ne buvais que presque plus, je ne souriais plus, je cachais bien tout ça à ma grande soeur Amy mais je savais que je ne pouvais pas garder ça bien longtemps.

Dans un élan de courage, je bondis de mon lit et claqua ma porte de chambre violemment. Fronçant les sourcils, j'étais déterminée, je voulais le revoir, c'était tracé, c'était clair et sûr dans mon esprit. De plus, il pourrait constater mon changement au niveau de mes cheveux, vu que maintenant, je les avais roses, merci la technologie et le coiffeur ! Enfin, bref. Parcourant le long couloir je m'arrêta devant le numéro 10, c'était SA chambre, IL devait être là ! Prenant une grande inspiration je toqua à la porte avant d'ouvrir légèrement la porte, entre-ouvrant lentement, la chambre était noire, plongée dans le noir, je murmura, un peu impressionnée :

_ Aijiro ?... Mon Amour ?... C'est...C'est moi Rima...

Mon coeur s'emballait de plus en plus, le fait de le sentir tout proche de moi me mettait tellement heureuse, j'étais dans une très bonne humeur et rien que le fait de savoir que j'allais pouvoir enfin le resserrer dans mes bras, l'embrasser, j'étais tellement amoureuse de lui que j'en devenais presque aveugle. Et pourtant, avec lui j'étais tendre, mais avec autres j'étais une belle peste et ça c'est ce qu'il faut avouer, et puis, plus franchement, je ne pouvais agir comme ça devant les yeux de mon petit-ami, ça le ferait mais pas du tout ! ~

Soupirant, j'avais alors entre-ouvert la porte de sa chambre, il faisait jour encore, mais je ne savais pas quelle heure était-il exactement, mais cette fois, je ne me dégonflais pas, j'allais peut être le déranger, mais je m'en fiche, je voulais savoir la vérité sur son absence et pourquoi maintenant je ne le voyais plus, et je voulais aussi m'assurer qu'il était toujours parmi le lycée et qu'il n'était pas reparti. Bon d'accord, personne ou presque ne peut repartir dans l'autre monde une fois que l'on à passé la frontière de cette dimension parallèle. Mais on ne sait jamais, de plus, je m'inquiétais pour lui, car, j'avais supposé avant qu'il était un humain, les sens de sirènes cela ne trompe pas.

De ce fait, donc, j'ouvrais la porte tout en me présentant, j'avais encore laisser entre-ouvert la porte sans rentrer vraiment, il n'y avait que quelques centimètres de révélés et Aijiro me répondit :

- Oui Rima, vas'y rentre je vais pas te manger.

Je souris bêtement rien qu'en entendant sa voix, et j'ouvris en grand sa porte de sa chambre en le découvrant sur le lit, ceci m'intriguait fortement et je ferma la porte derrière moi, je me tenais alors debout face à lui, ma longue chevelure rose qui était maintenant assez visibles pour lui.

- Désolée de te déranger, mais, à force, je me demandais si tu avais quitté le lycée. Ton absence m'a rendue malade, j'en étais malade... J'ai réussis à caché mon inquiétude à ma grande soeur et ça à l'air de bien marché...

Je lui souris à nouveau en me positionnant devant son lit, les bras croisés en avant, un peu gênée quand même et j'étais légèrement rouge. Je ne voulais pas le brusquer, mais je mourrais d'envie de savoir pourquoi il n'était plus en cour, ni rien, qu'on ne pouvait même plus le voir ni l'approcher.

Parfois, il fallait mieux patienter et attendre le meilleur moment pour pouvoir réaliser ce que l'on voulait le plus au monde. Et parfois il fallait accepter parfois l'éloignement, la raison du plus fort qui faisait de nous des enfants et les fruits de la vérité que l'on ignore qui nous suit tous les jours dès qu'on ouvre les yeux au réveil. C'était la vie, et c'était ainsi. Enfin, bon, maintenant tout ce qui importait c'était que à présent je me trouvais en compagnie d'Aijiro et c'était ce qui était le principal.

Alors que j'avais pénétrer la chambre de mon petit-ami, je sentais une atmosphère pesant comme si une sorte de guerre chaotique c'était passée, peut être que c'était un tour de mon imagination, de mes sentiments, mais enfin bon, je décida de passer outre ce sentiment assez bizarre à vrai dire et soupira en me déplaçant vers son lit et Aijiro se leva subitement avant de venir me prendre dans ses bras, j'étais content d'un côté, car déjà, je voyais que ses sentiments envers moi n'avaient pas changés et ils n'avaient pas été affectés. Souriant, je le serrais tendrement contre moi, insouciante, la plus belle vie.

- Je suis content de te revoir, sa me fait enormement plaisir de te revoir, tu ma manquer !!!

Je lui souris en le regardant dans les yeux, lui affichant un doux sourire et là, je venais à relever la tête et poser lentement mes lèvres contre les siennes en fermant les yeux. L'embrassant, je penchais alors la tête afin d'échanger un doux baiser digne de belles retrouvailles... ! Au bout de quelques instants, je rompis le baiser avant de lui dire :

- A moi aussi tu m'as manqué... Je n'aurais jamais cru te revoir un jour, j'ai cru que tu étais mort ou n'importe quel scénario zarbi que j'aurais pu m'imaginer, tu me connais à force hein... ?

Fis-je en ricanant.

L'amour était un sentiment qui pouvait nous rendre aveugle, mais vraiment aveugle et parfois nous faire faire des conneries. Ouais, et puis, une fois que pas mal de monde sait que tu es en couple beaucoup de monde tourne autour de toi. Soupirant, je fermais les yeux doucement en sentant la douce présence d'Aijiro, rien que le fait de le voir me rendait tellement heureuse, de si bonne humeur que j'avais limite du mal à me défaire de la réalité, j'étais comme sur un petit nuage d'amour et de tendresse.

- Tu sais que je ne partirais pas sans te prevenir, je tient trop a toi pour sa.

Ces paroles étaient tellement réconfortantes, que je souriais bêtement rien qu'en m'imaginant encore et encore le redire ses paroles. Ouvrant les yeux, je le voyais alors revenir s'emparer de mes lèvres, et je répondis à son baiser avec amour, faufilant doucement ma langue entre nos lèvres pour venir caresser sa douce langue. Il était si tendre, puis il vient à rompre le baiser.

- On s'assoie sur le lit ?

Sur ce, je lui souris avant de venir m'asseoir alors sur son lit, il était chaud, comme si il avait passer sa vie dedans. C'était vraiment étrange et je me posais bien là question, jusqu'à maintenant il ne m'avait rien dit par rapport à sa longue absence de trois jours et sur le fait que je m'inquiétais. Ceci était vraiment étrange et je chercherais la solution.

En m'asseyant, je ne fis pas attention alors à un petit morceau de papier qui était dans ma poche de mon uniforme, le voyant tomber, je compris ce que c'était. Je rougis violement, il ne fallait pas que Aijiro voit ce mot ! Je pris alors très rapidement le morceau de papier et le froissa dans ma main regardant mon petit-ami dans les yeux :

" Désolée, c'est rien... Hmm... Tu aurais une poubelle ? " fis-je en me relevant.

Non, il ne fallait pas qu'il soit au courant. Pourquoi j'avais ce mot dans ma poche, maintenant, et ICI ?! Rahh... Ren, je t'aurais ! Ce mec, me tourne autour depuis l'absence d'Aijiro et il n'arrête pas de me donner des petits morceaux de papier déchirés avec des "Je t'aime", des "Tu es une fille sublime"...etc, un mec qui adore draguer les filles, mais il n'a pas comprit encore que c'était peine perdue...

Je connaissais déjà assez bien Aijiro pour savoir que cela ne lui ressemblait pas de s'absenter autant de jours comme ça, et sans aucune justification, ni aucune nouvelle vis à vis de lui, moi même je m'étais rendue dans le doute et l'incertitude de tout cela. Mais maintenant, tout c'était apaisé depuis que je l'avais retrouvé enfin. Soupirant je m'étais donc assise sur le lit avec Aijiro mon petit ami et en m'exécutant, j'avais fais tomber un morceau de papier, que je reconnaissais parmis tous les autres, c'était Ren qui m'envoyait des mots en cours pendant que Aijiro n'était pas là il profitait pour me draguer.

Alors que j'avais donc demandé à Aijiro ou se situait sa poubelle, un simple endroit pour oublier ce mot, car si il venait à le découvrir, soit j'allais me faire passer pour une salope ou pour une infidèle soit c'est Ren qui allait prendre cher. Je soupira avant de l'écouter :

- Donne moi-le je vais le jeter.

Je grimaçais alors rien qu'à cette réaction. Je pris le morceau de papier et je lui tendis bien fortement pour ne pas pouvoir lire les écritures qu'il s'y trouvait dessus. Je l'observais alors scrupuleusement avant de remarquer qu'il commençait à défroisser le papier, je l'entendais.

- ... Hm ?

Me levant subitement je me plaçais derrière Aijiro afin de lui empêcher de lire ce putain de mot, l'aggripant dans le dos, je le pinçais de partout en ricanant légèrement :

- Non, Aijiro, ne... ne lit pas !!!!

Alors que comme une pauvre idiote j'avais fais tomber le morceau de papier de Ren, j'avais tout fait pour lui cacher, je ne sais pas comment il va réagir si il découvre tout de ce qu'il se passe durant son absence. C'était un peu trop, et de plus, nous venions tout juste de nous mettre ensemble et gâcher ce moment me ferait énormément de mal au coeur... C'est pourquoi, agréablement j'avais fais comprendre à Aijiro de ne pas y toucher, mais malgré mes pincements, et tout ce que je pouvais faire je pense qu'il l'avait déjà lu depuis un moment. Mais je le sentais différent, il semblait être beaucoup plus fort qu'avant.
Et ma plus grande surprise arriva, je me retrouvais alors rejetée sur le lit. Je tombais en arrière sur le lit, sans avoir mal ni rien, mais ceci me surprit, voir même me choqua. Je relevais la tête, mes cheveux longs rosés cachant mon visage je le fixais dans les yeux.

- C'est qui ?????!!!!...

Je soupirais en me mettant à genoux devant lui, sur le lit, le regardant d'un air assez étrange, bizarre. Aijiro n'était plus le même, j'en étais sûre, il me cachait quelque chose... Je voudrais tant savoir quoi pour que je puisse agir en conséquences. Et puis, d'ou venait cette forme surhumaine ?!

- Desoler pour se mouvement...

Et puis il croisa les bras, comme pour une position d'attente. Soupirant, je plissais les yeux en le regardant dans les yeux, dans le blanc des yeux. Il semblait en colère contre moi et ça se comprenait ... Mais je n'y pouvais strictement rien ~

- Aiji... Mon Amour... C'est un mec de la classe qui me drague, tu as été trop absent, et il en à profiter... Je te jure qu'il n'y à rien entre lui et moi ! Je te le jure... Et...

Je marquais alors une pause.

- D'ou te vient cette force ? ... Je ... Je comprends plus rien... Un humain n'est pas censé avoir une force surhumaine...

Je restais alors toujours dans ma position, sur le lit, face à lui, mes genoux repliés.

L'état d'Aijiro me préoccupait fortement, de plus il avait visiblement découvert que Ren me tournait autour depuis qu'il était absent, pour la raison que j'ignore et que je cherche à savoir, Aijiro était quelqu'un de bien, je l'aimais plus que tout, je savais que jamais il ne pourrait me quitter pour une chose pareille mais, j'osais déjà au moins espérer qu'il ne m'en veuille pas et qu'il me comprenne...

- Je ne sais pas si je doit te croire, j'ai confiance en toi ! du moins j'avais confiance en toi... j'espere que je me trompe et que Ce prenomer Ren m'en dira plus.

Je le regardais tristement, m'étant alors rendue compte qu'il m'avait envoyée valser dans l'air pour je t'attérise sur le lit, il me fixait, et moi aussi, et doucement je voyais alors son regard s'apaiser lorsque je lui avais donc posé la question sur son absence. J'étais en droit de le savoir, j'étais totalement en droit ! Sauf si bien sûr il ne voulait pas, vu qu'il ne me faisait plus confiance. J'étais enragée, je me mis alors face à lui.

- Et bien... C'est due a ça que je suis absent... Je compter t'en parler mais..heu. Je savait pas comment.

Et lui, à ce moment lui, lui même se retourna vers le mur pour donner un coup de poing fort qui fit alors détruire limite la commode de linge qui se trouvait là. Je fus encore une fois choquée, mais bien déterminée. Je soupira, serrant mon poing et je fronçais les sourcils, j'étais prête à lui cracher dessus !

- Si c'est comme ça ! Que tu ne me fasses plus confiance, j'ai que faire de ta raison pour laquelle tu m'as abandonnée. Sale lâche ! Tu me fais plus confiance ? Très bien, je n'ai rien à faire ici, Au Revoir Aijiro. Et ne cherche pas à me retenir.

Et au passage, je partis en direction de la porte, lui donnant une grosse claque au visage, j'avais pris une expression fâchée, triste, enragée, j'étais désespérée. Je ne m'étais pas retenue d'y mettre toute ma force et j'ouvris alors la porte pour partir de cette maudite chambre ! Aijiro, je te hais maintenant. Je ne veux plus te voir !

- JE VEUX PLUS TE VOIR !!!

Fis-je en criant.

Aijiro était en colère et ça se voyait mais cela n'était pas une raison justifiable pour venir me dire ses mots en pleine poire ! D'ailleurs, c'est pour cette raison que je m'étais alors emportée moi aussi dans la colère et la tristesse de l'avoir envoyer balader. La seule issue qui me restait était la porte, je voulais quitter cette maudite pièce qui enfermait un être dont je ne savais pas l'origine ! J'aurai toujours cru Aijiro humain, et maintenant, voilà qui était bien plus fort que moi. Bon la terre n'était pas mon domaine, si j'aurai été dans l'eau, cela aurait été bien plus favorable mais bon, bref. Je le fixais méchamment dans les yeux, il m'énervait au plus haut point. Il me dégoûtait, alors que j'avais saisis la porte il me dit ses mots :

- ATTEND, reste ici... fit-il en tentant de poser le mot "attend". Que voulait-il encore celui là ?

Pour moi il était déjà loin dans mon esprit, le barrer de ma vie va être extrêmement difficile et long...

- J'ai... j'ai etait transformer...

J'ouvris grand les yeux, transformer ? TRANSFORMER ?! Par qui et en quoi ? La force comme celle-ci n'est réservée qu'aux vampires et au loups-garous, lui... un de ses êtres... Non... Impossible. Dans la surprise, je ne savais pas comment réagir, gardant mes yeux grands ouverts, ronds, choqués à nouveau. Aijiro me fit alors retourner sur le lit, quelle force ! ~ Et il ferma la porte à clé. J'étais à présent comme prisonnière d'Aijiro. Je ne voulais pas ! Il n'était plus lui même.

- J'sais pas ce que tu es devenu, mais ne m'approche pas... Tu me fais peur, Aijiro. Et pourquoi tu ne me laisses pas partir maintenant que tu me dis que tu as été transformé, hein ? Pourquoi ! Pourquoi ! Je t'es dis, nous n'avions plus rien à se dire, tu as les mots qu'il ne fallait pas, et maintenant je me retrouve avec un être transformé... vampire ou loups-garous... je m'en fiche... je...

C'était tout bonnement impossible, je ne pouvais plus me laisser faire comme ça. Aijiro était aller trop loin, je lui en voulais, et il m'en voulait, réaction tout à fait normale... Je voulais m'en aller, je voulais prendre du recul, je voulais juste prendre l'air et de pouvoir enfin réfléchir à tout ça. Ren, j'aurai ta peau, il m'énervait au plus haut point, et en plus, maintenant je me retrouvais avec Aijiro qui était avec une force supérieure à moi, moi qui à la base je suis une monstre, et lui, maintenant l'est devenu grâce à quelqu'un d'autre... Quelqu'un qu'il aurait vu durant son absence qui à durer quelques jours... Je... Je m'en voulais au fond de moi même, mais je le garderais toujours pour moi, je suis trop ... bouleversée pour encore plus lui montrer mes faiblesses.

Alors qu'il m'avait fait revenir sur le lit, mes cheveux décoiffés, mes yeux grands ouverts, bouleversés, choqués, tristes, colériques, je n'en pouvais plus de cette histoire ! Je voulais arrêter le temps... Doucement, je sentais alors les bras d'Aijiro qui venait m'enlacer, comme pour m'emprisonner, je le pris alors dans mes bras à mon tour...

- Mon coeur... je suis desoler d'etre violent...n'est pas peur, je ne peux te faire du mal ! mais cette transformation ma bouleverser, c'est sa que je ne vient pas en cours, le temps de m'y habituer, mon moral a changer, mes principe egalement. Je suis devenu vampire, mais sache que mes sentiment envers toi n'ont pas changer, je t'aime Rima !

Je redressais alors ma petite tête en venant le regarder dans les yeux, ses paroles ne changeraient rien à présent. Tout était gravé dans ma tête, dans mon esprit, à jamais cette histoire sera écrite en lettre de sang dans mon coeur qui meurtri qui commençait tout juste à peine de brûler d'amour et de passion pour Aijiro. Lui même ne pourra faire changer les choses, ni lui, ni moi, ni personne...

- Je ne crois plus en tes paroles, j'y ai cru pendant un certain moment, mais maintenant tout ce temps est fini. Je te répète, s'il te plaît, lâche moi, je n'ai plus rien d'autre à te dire... Laisse prendre le temps et le recul pour pouvoir juger de notre relation sur son avenir et son présent... Je te demande juste ça...

Je soupirais alors, je commençais légèrement à trembler, de peur, de colère, de tristesse, une petite larme perla alors de mes iris bleutées pour venir déferler sur ma joue pour venir finalement s'éclater sur mon col d'uniforme. Aijiro, pardonne moi, mais, avec tout cela, je ne sais plus quoi penser. Je ne voulais juste pas rester ici, ici n'était pas ma place.

- Excuse moi... Lâche moi. Je n'ai pas envie de te remettre une claque une seconde fois, même si je ne me retiendrais pas longtemps si tu ne me relâches pas rapidement...

- S'il te plait comprend moi... je suis dans une dur periode, on ma transformer contre mon gres, j'aprend que quelqu'un tourne autour de la fille que j'aime, je ne peux rester calme, je suis enerver contre cette personne, ces personne, maios je veux pas te perdre !

Que des paroles en l'air, je plissais alors les yeux, levant alors le regard dans sa direction. Je ne savais plus exactement ce que l'on allait devenir mais une chose sûre, je ne savais plus qui j'étais, ou je devais me mettre, qui exactement j'avais en face de moi... D'ailleurs, il ne m'avait toujours pas confirmé si c'état un vampire ou un loup-garou, à ma connaissance rien ne peut les différencier moralement, mais leur corps si... Leur peau est différente. Les vampires sont froids et les lycanthropes sont chauds. Je savais que si je voulais en avoir les idées claires il faudrait que je touche sa peau vraiment à nue, mais je n'osais pas... Car si lui même ne s'en était pas rendu compte, peut être que cela allait le bouleverser à nouveau.

Vampire. Peau froide et douce... C'était un vampire. J'ouvris grands les yeux, moi qui n'appréciait pas vraiment cette race qui me faisait peur ... Maintenant voilà que je me suis mise à aimer un vampire. Je m'écartais alors de ses bras avant de venir me coller contre le mur d'en face, levant ma main vers lui.

- Ne... N'approche pas !!

Non, ne vient pas, ne m'approche pas. J'avais si peur, j'avais envie de tout casser, pleurer, je n'aimais pas les vampires ! J'en avais peur ! J'avais l'impression d'être une petite fille qui avait peur de tout et qui avait besoin qu'on la protège, non, ce n'était pas mon cas, du moins... normalement. Aijiro me faisait peur à présent, je ne savais même plus si je devais le regarder en face, dans les yeux ou autre part. Je détournais le regard, en soupirant, ayant toujours mon bras lever et ma main à plat comme pour lui dire de ne pas s'approcher.

- Desoler... je ne veux pas te faire de mal, mais je veux des reponse, je ne veux pas te laisser partir et que l'on pense a nous chacun de notre coter, il faut que l'on se calme et que l'on parle relationnellement.

Parler rationnellement ? IMPOSSIBLE. Plus maintenant, c'était tout simplement impossible, je ne pouvais plus le regarder en face, même si ma raison me disait de revenir dans ses bras et profiter de tendres moments, mais mon cerveau lui avait peur, j'avais mal à la tête, je tremblais de tous mes membres. Je ne me reconnaissais plus...

Comment pouvions nous avoir peur de nos propres peurs ? Oui une phrase que je me repète depuis un petit moment, j'avais peur d'Aijiro, pour qui je ressentais de l'amour mais j'étais tellement perturbée que je n'arrivais pas à me l'avouer. Il fallait se le dire : être amoureux d'un ou d'une vampire pouvait être excitant et assez passionné, un vampire est un être fascinant qui peut effrayer tout le monde, les vampires, je les aime pas, ils peuvent nous tuer comme de vulgaires merdes et que l'on abandonne si facilement au bord des routes. Rien qu'à cette idée, cela me dégoûtait, me répugnait, comment Aijiro aurait-il pu se transformer en vampire ? Quelqu'un la fait, mais qui ... Je me posais bien la question et je comptais bien le savoir malgré ma faiblesse de sirène qui devient un grand atout quand je suis dans mon élément qui est l'eau, je me disais bien qu'il me faudrait un bon temps pour découvrir la personne qui m'avait alors comme dérobé le coeur et l'esprit d'Aijiro... Je ne le reconnaissais même plus.

Alors que j'avais dis à Aijiro de ne pas m'approcher, levant alors le bras vers lui pour comme signe de défense et de rejet, je le fixais avec un regard néanmoins attendri... Je le voyais s'approcher mais à présent, j'étais coincée dans mon petit coin de sa chambre. Doucement il me prit dans ses bras, je poussais alors un gémissement étouffé dans ses vêtements. Si seulement je pouvais partir de cette étreinte...

- Ne ...

Je le vis alors me mettre allongée sur le lit, j'ouvris grands les yeux surpris, là, j'étais mal barrée et c'était sûr ! Maintenant je ne pouvais plus lui échapper. Je regardais partout autour de moi, tentant de trouver une astuce, mais rien ne me venait à l'esprit.

- Tu ne risque rien avec moi, je ne te ferait pas de mal, tu peux en etre certaine.

Je fermais les yeux en soupirant. Je voulais hurler, crier, mais bon, j'étais maintenant comme impuissante. Aijiro vint alors à se mettre au dessus de moi à califourchon et venir poser sa tête entre mes seins. Je me reculais en me redressant, le repoussant.

- Vous êtes tous pareils VAMPIRES ! Vous vous nourrissez de sang de n'importe quel être juste pour votre plaisir personnel et tuez dans rien d'autre mot à dire. Je n'ai pas envie de voir un tel spectacle... Surtout pas avec toi. Ôtes tes mains souillées de moi !

Aijiro me faisait vraiment peur, maintenant qu'il avait une force supérieure à la mienne, maintenant je me sentais comme une véritable soumise inférieure à lui. Je soupirais en fermant les yeux, alors que je me suis retrouvée alors allongée sur le lit, non, je ne voulais pas me livrer à lui ! Jamais, je n'appréciais pas qu'il me touche de cette façon, pas un vampire, non ... Et puis, grâce à ses capacités, il pourrait me faire de tout, et me faire faire de tout, il pourrait me vider de mon sang et me tuer, soit me rejeter hors de son coeur froid à présent, gelé, ou alors même me détruire complètement de l'intérieur en me faisant mal, encore plus mal que ses mots. Parfois les mots peuvent être plus douloureux que des blessures physiques... Mais là c'était tout à fait ça.

- Je n'est jamais sucer qui que se soit, je me nourrit du sang de l'infirmerie !

... Hm... Lui, n'avoir jamais bu le sang de quelqu'un ?... Sa m'étonnerait, de plus, si je me réfère à mes connaissances, au bout d'un moment il devra bien se lâcher, et malheureusement pour moi, je devrais subir ses souffrances de le voir mal, car les poches de sang de l'infirmerie ne lui suffiront pas... Il m'aime apparemment, et son corps ne désirera que mon sang, que mon corps, que mon âme, c'est pour cela aussi que je ne souhaite pas encore le voir...

- Il arriva un jour ou l'autre, ou tu t'attaqueras certainement à un élève, tout particulièrement moi, si tu m'aimes tant que ça... Ton corps... ne souhaitera que moi... J'ai lu ça un jour dans un bouquin, et puis, j'ai des connaissances. J'ai une amie vampire... Elle m'a apprit des choses sur .... vous....

Je fermais alors les yeux tandis que je le voyais alors prendre et empoigner mon haut de l'uniforme du lycée pour me l'arranger complètement, mais il était devenu complètement fou ?! Et je ne pouvais même plus bouger ! Je me retrouvais alors torse nu, mes seins à l'air libre, mon ventre également, tout mon haut était à l'air libre... Non... Pas vrai, non ! ~

- Arrête Aijiro...

Je levais alors mes mains vers lui pour le repousser à nouveau, je ne voulais pas de tout cela, non, je ne voulais pas non ! Se serait considéré comme viol, il m'obligerait à faire une chose pareille... NON !

Aijiro était devenu une vraie tête de mule, j'avais beau lui dire de me laisser déguerpir du plancher, lui, voulait toujours que je reste, ah ça j'aimais pas ! Oh que non, je n'appréciais vraiment pas son attitude, et je n'étais pas prête de l'oublier. Je retenais bien sûr ses manies qui ne me plaisaient pas, au cas ou si un jour il viendrait à en avoir contre moi, limite je pourrais considéré ses actions comme une sorte de viol en quelque sorte, puisqu'il voulait faire quelque chose que moi je n'avais pas envie de faire... J'étais... encore vierge, et lui, il voulait m'organiser tout un cinéma, de plus, il semblait si étrange dans ses actions... Je ne pouvais même pas le repousser... Si seulement je pouvais revenir en arrière et de ne pas avoir l'idée d'aller dans cette foutue chambre !

- JAMAIS ! je ne boirais que les poche de sang de l'infirmerie, JAMAIS LE TIENT !

Ce sera comme inévitable. Enfin, j'aurai aimé m'attarder plus sur ce sujet là mais le fait de le voir commencer ainsi à me déshabiller me gênait énormément. Une grosse claque, ne lui ferait rien du tout. Putain, qu'est ce que je n'aimais pas les vampires. Je voudrais juste mourir maintenant quoi ! Quitte à crever dans les bras d'Aijiro, quelqu'un qui n'avait plus de sens moral. Quelqu'un que je ne reconnaissais plus du tout, juste qu'une envie : partir pour ne plus revenir.

- S'il te plaît...Arrête ... Je ... Je ne suis pas prête à faire ce genre de chose, tu pourrais au moins respecter ça, non ? A moins que ta transformation t'aurait fait perdre ta bonne conscience...

Je soupirais en le voyant venir sur mes seins, je commençais déjà à pointer... Merde... Je me sentis rougir énormément en fronçant les sourcils, voyant que lui était bien décidé à faire l'amour. Sauf que moi, pas du tout, bien au contraire. Tandis qu'il venait à passer sa langue lentement sur mes tétons, les faisant à nouveau pointer encore une fois, je me surpris à lâcher un long soupir... Non, je ... je devais me retenir. Sa main autre qui était posée sur ma cuisse, remonta alors lentement vers mon intimité, j'eus alors un grand frisson de plaisir, Aijiro m'excitait, mais contre ma volonté, je n'aimais pas du tout ça...

- Chut, t'inquiete pas, je ne te ferait pas de mal je tes dit, je t'aime !

- Tu...

Il posa alors son doigt sur mes lèvres, pour arrêter de me faire parler. Quel con*** celui là ! Et là, ses mains arrachèrent mon jean pour me retrouver en petite culotte, non... Je croisais alors les jambes et je me mettais sur le dos subitement, je ne voulais pas qu'il me regarde ainsi, je n'étais pas prête, j'étais rouge...

- Desoler, je vouler pas tout enlever d'un coup.

Je tournais la tête alors, mes longs cheveux roses couvrant mon dos tout entier, je rougissais énormément face à ses actions un peu trop avancées, je ne souhaitais pas le faire maintenant, et surtout pas avec lui ! J'avais peur...

- ARRÊTE !