Cela faisait une semaine que j'étais arrivée à Yokai, et je n'avais pas encore eu l'occasion de faire une ronde. L'administration me prenait presque tout mon temps, et les devoirs qui m'étaient donnés n'aidaient pas. Ce matin là, je me dirigea vers la coure, et pour une fois, j'étais tranquille. Juste au moment de poser un pied dehors, je me questionna : Je devais jouer mon rôle qu'on m'avait confier, si je tardait à commencer, je me ferais sûrement taper sur les doigts. Et puis... Ce n'était pas bien. En plus, il ne faisait pas très beau. Je fis alors demi-tour, et marcha le long du couloir, espérant ne rien voir de fâcheux. Mais si cela devait se produire, j'avais toujours mon pistolet sur moi. Il n'y avait que des petites bille dedans, mais cela était suffisant pour calmer quelqu'un. Qui penserait qu'une petite chose aussi petite ferait si mal ?
Je regardais donc le long du couloir,alors que j'entendis des pas courir. On aurait dit que quelqu'un sortait d'une salle, et se dirigeait en courant vers une autre. Je m'approcha doucement vers le bruit, et vit l'élève. Je tapa du pied, et fronça un sourcil, croisant les bras.

[HRP : Ce n'est pas un très bon début de Rp, je l'avoue XD Tu peux faire déraper le "voyou", ça sera peut-être mieux XD  :P]

- Comité de Sécurité ! Rends-toi bien gentiment et je ne te ferais pas de mal.

Un autre membre du comité de sécurité ? Dommage... La proie était déjà prise. En tout cas, ce deuxième agent avait l'air de bien endosser son rôle. Soudain, alors que je fixais le jeune homme, à peine quelques secondes après, je le vis tomber au sol. Il semblait avoir glissé sur quelque chose. Je regarda le sol. Une écaille ? Une... écaille ?! Mais qu'est-ce que cela pouvait faire ici ? Je n'eus pas non plus le temps de m'approcher de lui, qu'un homme sortis de la pièce d'enfance, et sauta sur le dos de l'homme.

- Comment t'as fait pour glisser la dessus ? d'accord c'est noir, mais bon !

Noir ? Une tâche d'encre bien sûr ! Avant de m'approcher, l'homme sentit ma présence. Enfin ! Il demanda qui était là, et répétant son rôle, je m'approchais des deux jeune hommes, m’accroupis devant le visage des deux. Mon visage était toujours aussi sombre, et ne montrait aucune joies.

-Tu sais que ce n'était pas une tâche d'encre au sol ? C'était une écaille, glisser sur une écaille... Quel faux pas idiot, et dommage pour toi. On va devoir t'embarquer.

Tout en regardant dans la salle, je voyais les tags qui paraissaient être frais, c'était sûrement lui, mais il a du se faire attraper par l'autre membre du comité de sécurité, et paf, il est tombé malheureusement au sol.

Je fixais l'homme qui devait être mon "collègue", et toujours le visage assombrit, je me releva, et les regarda.

Bon, on y va ?

Les bras croisés, j'attendais que les deux se relèvent, en tourna les talons en direction du bureau du directeur. Et juste avant de faire un pas, je lançai :

A quelques minutes près, j'aurai pu faire quelque chose... Mais malheureusement pour moi, tu l'as déjà attrapé... Au fait, c'est quoi ton nom ?

Il rangea l'écaille dans sa sacoche. Il les collectionne ? Quelle drôle de passion... M'enfin.

- Je suis nouveau, je m'appelle Gabriel Vallard. Et toi, tu t'appelles comment petite femme ?

Lui aussi était nouveau ? Ah, bon. Et d'où il m'appelait... Petite femme ...? C'était quoi ce nom ? Vraiment, cet homme avait un langage... bizarre... Je força alors de répondre.

-Moi ? Je m'appelle Yuki Fuyoi.

Fis-je en commençant à marcher. Pendant ce temps, je tourne juste un peu la tête, et pus voir qu'il attrapait le voyou, et le portait sur son épaule. Quelle force ! Je comprends pourquoi il était du comité de sécurité... Lorsque nous arrivâmes devant la porte du directeur, il me devança et toqua à la porte. Bon...

- Monsieur (ou madame), on a trouvé le tagueur fantôme, c'est ce saucisson.

Ce saucisson... Quel humour a-t-il. Puis soudainement il jeta l'homme contre le bureau de la/du directrice/eur. Je fus... presque choquée de la violence avec laquelle il le "posa". Mon visage se bloqua en mode "peur". Mais celui-ci reprit son aspect normal : sombre, mystérieux et dur, après qu'il avoua :

- La petite l'a repérée en premier et moi je me suis occupé de l'interception.


La petite ?! Quoi, encore ?! Arg... Je n'étais pas... Petite... Enfin, pour lui peut-être, mais... Arf, cela m’énervait, mais ça n'avait pas de mauvais fond.
Et d'après son témoignage, j'avais repéré le voyou, et lui l'avait "intercepté". Je me demande si on peut vraiment appeler ça une interception... Peut-être, enfin, ce n'était pas le sujet. Puis après cette déclaration, il s'en alla devant la porte. Alors que je me trouvais devant, je la poussa discrètement. J'allais jouer le jeu, juste pour éviter de faire des histoires...

-Je l'ai vu, en effet. Lorsque j'ai montré à mon collègu.. euh... à Gabriel, il s'est immédiatement jeter dessus, au sens figuré du terme, bien entendu... Il l'a donc attrapé et celui à eu tellement peur qu'il s'est laissé faire.

Je m’accroupis un instant pour regarder le délinquant, et lui lança, avec un regarda presque affectif.

-Quant à toi... Que je ne te revois plus trainer dans les couloirs, tu aura affaires à moi. Pour l'action que tu viens de commettre, je laisse Monsieur (Madame) la/le directrice/eur s'occuper de toi...

Je me releva aussi vite que possible, et tourna aussi les talons quasi vite que possible, me précipitant vers la porte. Je l'ouvris, et la referma aussitôt, puis m'adossant au mur, je soupira. Je regardai Gabriel qui se trouvait de l'autre côté de la porte, et lui lança froidement :

-Quel drôle d'humour as-tu... Un saucisson...