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Psychology

Le caractère d’Axel est très différent selon la personne avec qui il se trouve. Sans son frère, le loup est froid, il lit beaucoup et n’essaie pas particulièrement d’entrer en contact avec quelqu’un s'il n’y voit pas de raison. Lorsqu’il est seul, Axel est assez calme, il peut s’attacher à quelqu’un, et si un jour ça lui arrive il se montrera plus possessif avec cette personne en présence de son grand frère.

Axel n’aime pas qu’on parle de sa taille, il se sait plus petit que son frère sous sa forme humaine et n’apprécie pas. Par contre, son aspect androgyne l’amuse beaucoup, il se sert de ce détail comme d’un jeu, sans le provoquer bien sur mais sans remettre la vérité en place quand quelqu’un le prend pour une femme.

Axel et Alarick se comprennent sans forcement se parler, ce qui entraîne souvent des disputes et des réconciliations à leurs façons. C’est la seule personne qui n’aura pas à faire le moindre effort pour le mettre de bonne humeur. Bon, bien sûr ils sont frères et se provoquent facilement en se lançant des défis, tous deux repoussent leurs limites pour ne pas être le premier à céder et font les 400 coups pour un rien.

Axel joue aussi du violon et apprend le piano avec son grand frère, il est très gourmand et adooore manger.

Apparence

Axel n’est pas très grand, il mesure environ 1m65. Il a la peau très pâle et des cheveux d’argent. Ses yeux sont généralement turquoises, il arrive tout de même lors d’un contact poussé avec son frère que l’un d’eux vire au rouge laissant apparaître une trace magique sous son œil, une marque de sang. Le visage humain du jeune loup est très fin et efféminé, tout comme ses grands yeux sont perçants pour ceux qu’il décide de fixer. Il n’est pas rare qu’Axel observe simplement les gens ou ne regarde même pas la personne qui lui parle, semblant porter son attention sur autre chose, en gardant une expression neutre, mais ça n’est bien souvent qu’une impression qu’il donne.

Le seul détail qui peut trahir cette impression de distance qu’il sait facilement glisser entre lui et quelqu’un, est l’orientation de ses oreilles de loup, qui parfois se décident à apparaître et se tournent d’elles-mêmes vers le son qu’elles perçoivent. Puis, la présence de son frère fait changer complètement son expression, à ce moment les sourires viennent prendre place sur son visage fermé et ses yeux se font plus provocateurs et tendres.

Son corps est frêle et possède peu de marqueurs soulignant son appartenance à la gente masculine, bien sûr ses attributs masculins ne sont pas compris, il est uniquement question de sa musculature peu visible malgré la force qu’il possède. Puis son style vestimentaire laisse facilement planer le doute, le jeune loup portant généralement des pantalons amples et des hauts sans manche, ou simplement une longe veste de cuire à capuche. Bien évidemment, cet état de fait change avec son frère qui s’amuse à le défier ou simplement le faire chanter pour qu’Axel s’habille en femme, c’est d’ailleurs ainsi qu’a commencé et fini beaucoup de disputes entre eux, le petit finissant immanquablement par céder à son frère et passer des tenues pas toutes recommandées, même si avec le temps, cette attitude s’est retrouvée largement rejetée.

Enfin quelques marques restent malgré la bataille d’Axel pour s’affirmer face à son frère, comme la boucle d’oreille avec une pierre aussi rouge que les yeux d’Alarick et une tresse de la même couleur que ses cheveux, résidu de la perruque qu’on lui faisait porter a l’époque.



Sous sa forme de loup, sans compter sa taille qui est déjà plutôt intimidante, sa carrure est imposante. Ses muscles sont saillants, puissants, ses yeux conservent la même couleur et brillent intensément, ses crocs et griffes sont énormes et tranchants. Son pelage d’un blanc immaculé est long et bien fournit, il est d'une douceur incomparable, mais il y a peu de chance qu'il vous laisse y toucher.

Storyline

Cinquième enfant d’une famille déjà bien construite, Axel vit le jour une nuit d’hiver, un soir enneigé. Seule sa mère avait jugé bon d’être présente pour l’événement, en même temps, peu de chances qu’elle ait un autre choix ce jour-là mais bon. L’accouchement en lui-même ne fut pas bien compliqué, l’enfant étant en bonne santé, tout comme sa mère, il ne fallut pas plus d’une heure au dernier mâle de sa lignée pour faire sa grande entrée dans le monde.

Après les quelques soins d’usage, ses frères passèrent les uns après les autres constater de la nouvelle naissance et rencontrer l’enfant qui ne leur portât pas le moindre intérêt. Occupé à dormir, jouer avec de petits morceaux de glace ou encore sa queue de loup, Axel ne s’arrêtât pas sur un seul de ses frères, ni une de ses sœurs. Pour des débuts difficiles, autant dire qu’il n’y allait pas de main morte puisque son attitude face à son père ne fut pas différente de celle qu’il avait eue pour le reste de sa fratrie. Jusqu’alors, la seule à avoir réussi à éveiller l’intérêt de l’enfant fut sa mère, uniquement lorsqu’elle venait le nourrir, après elle redevenait un être parmi d’autres.

Quelques jours après la naissance d’Axel, lorsque tous les autres avaient fini par renoncer, le dernier membre de la famille qui n’était pas venu le voir fit son apparition. Le louveteau endormi sagement dans son berceau ne bougeât pas d’un poil en sentant quelque chose s’approcher, ses oreilles pleinement à l’affût s’étaient tournées vers les petits bruits de pas jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Pas un mot, plus un souffle, l’enfant restait donc encore sagement là à attendre et après quelques instants, une douce chaleur vint réchauffer sa peau si froide et ses yeux s’ouvrirent sur son dernier grand frère.

Le mouvement de recul d’Alarick fit s’éloigner cette sensation toute nouvelle que découvrait l’enfant et lui fit tendre les mains, le seul but d’Axel étant de garder cette chose encore bien étrange pour lui. Puis, comme une suite logique, son jeune frère vint glisser les mains dans celles du bébé, ce qui bien sûr le fit rire, une étrange sensation semblable à des guillis s’était rependue dans ses bras d’un simple contact. Bon, en soi, il n’avait rien fait d’autre que se servir de sa magie mais cette sensation toute nouvelle plaisait à Axel, c’est la raison pour laquelle, il cherchât à reproduire ce contact. Même bébé, le louveteau n’acceptait qu’Alarick et sa mère et en grandissant, l’un des deux fut exclu de la relation pour ne plus laisser qu’un seul centre d’intérêt.

Les années commencèrent à passer et de bébé, Axel devint un enfant mais ce fut bien la seule chose qui changeât, son amour profond et sans bornes pour la chaleur que son frère lui apportait ne s’atténuât pas et lui fit rejeter en bloc les autres membres de la famille, ou plutôt, lui fit oublier jusqu’à leur existence. De mois en année, personne ne parvint à se créer une véritable place dans cette union quasi exclusive, ce qui bien sur ne plaisait pas au père des deux qui dépréciait de plus en plus ses enfants et commençait d'ores et déjà à rejeter l’idée de les laisser passer trop de temps ensemble, il leur fit prendre des cours de musique jetant Axel dans le monde du violon pour l’éloigner du piano confié à son grand frère.

Bien sur, impossible de les faire éloigner, les deux se retrouvant en dehors des heures d’étude et de la distance que les cours leur imposaient. C’est avant l’adolescence qu’Alarick trouvât un nouveau jeu. Axel ayant toujours gardé ce même aspect très doux et fin, le loup noir se mit en tête de lui faire porter des vêtements féminins, pour Dieu sait quelle raison, mais bien sûr, sur un coup de tête (un défi) Axel acceptât et à partir de là, il devint une véritable poupée, entre chaque heure de chaque cours que son père faisait de plus en plus rapprocher, il se retrouvait habillé ou maquillé par Alarick que ce jeu semblait amuser.

L’adolescence des deux jeunes passait dans ces conditions pour le moins particulière et tous deux poursuivirent ce même jeu, entre défis stupides et travestissement obligatoire, le jeu n’avait pas de fin mais ensemble rien ne leur faisait plus peur. La colère continuait de monter dans le cœur de leur père mais ni l’un ni l’autre ne s’en souciaient. Les deux loups apprenaient un peu plus chaque jour à s’amuser, faisant de nouvelles rencontres et découvrant les besoins naturels que leurs corps respectifs pouvaient réclamer une fois l’âge déclencheur atteint. C’est ainsi qu’ils eurent tous deux des conquêtes par-ci par-là, les louveteaux sortaient pour des virées dans les bars où ils passaient leurs escapades « sexe and fun » avant de se décider à rentrer à l’aube et à se faufiler dans la chambre de l’un ou de l’autre, puisque quoi qu’il puisse arriver, la règle d’or était toujours la même : on ne reste pas jusqu’au matin.

C’est seulement en approchant de l’âge adulte qu’Axel finit par se fâcher, le fait de porter des robes ne l’amusait pas et ne lui avait jamais plu alors, un soir que son frère revenait à la charge, le loup refusât catégoriquement d’accéder à sa requête et toute cette histoire finit en bagarre où pour la première fois, Axel ne se laissât pas simplement faire et montrât que lui aussi était devenu un homme à part entière. Ça avait beau être la première fois que les deux se disputaient, le loup n’avait pas l’intention de changer d’avis et finit par imposer son choix. Alarick semblait avoir compris le message puisqu’il s’habillât lui-même en femme pour se faire pardonner, faisant rire son frère pas du tout habitué à ce genre de comportement venant de lui et bien sur gagnant son pardon avec une facilité monstrueuse.

Malheureusement pour eux, leur père n’avait pas pu manquer la dispute et encore moins la façon dont ses enfants s’étaient réconciliés, excédés de les retrouver si proches mais surtout de voir Alarick porter des vêtements de femme à son tour, il finit par faire appel à ses pouvoirs pour les contraindre à prendre leurs distances. Un jour que le grand frère était parti à une leçon, il fit annuler celle d’Axel et l’empêchât de le rejoindre, le contraignant à rester éloigné le temps pour lui de jeter son sortilège. Le père parti rejoindre Alarick, il s’essayât à des menaces sur lui voulant le contraindre à rompre ce lien sans importance à ses yeux. Bien sur, ça ne réussit pas et après une dispute avec l’aîné, il tentât sa chance avec le plus jeune espérant avoir un véritable impact cette fois-ci.

En rentrant, le paternel tentât la même expérience sur Axel qui n’eut pas la réaction qu’il attendait se contentant de lui dire qu’il ne craignait pas sa colère et qu’il verrait Alarick en secret s'il l’empêchait de passer de temps avec. Bien sur, aucune de ces réactions ne plus au père qui, au lieu de renoncer, lançât un sortilège sur le plus jeune et faible des deux. Pour s’assurer qu’aucune de leurs retrouvailles ne se passerait en secret, le père lançât un sort qui ferait apparaître sur la joue et sous l’œil de son fils une marque de sang brûlante. Chaque contact trop proche avec son frère entraînant cette apparition douloureuse et le lancement du sortilège aurait le même effet, il crut avoir déposé sa marque et réussit.

Bien sûr ça n’était qu’une espérance, car Axel ne cessât pas de voir son frère, malgré la douleur du moindre contact, il refusa purement et simplement d’en dire mot et réussit pendant plusieurs jours à ne pas le montrer, même si ça voulait dire ne plus prendre son frère contre lui que quand il était sûr que ça marque ne serait pas visible, il se contentât de faire comme ça, chaque soir dissimulé par l’obscurité. Mais voilà, un jour Alarick commençât à poser des questions et son frère ne put lui mentir, puisqu’il ne l’avait encore jamais fait, il lui expliquât donc la raison de cette distance. Bien sûr la réponse ne se fit pas attendre et sans que le plus jeune puisse argumenter, son frère parti trouver le paternel et ne revint que bien plus tard, légèrement amoché, il dit à Axel de faire leurs valises, ce qu’il fit sans même hésiter une seule seconde.

Puis, dans la nuit, les deux oiseaux quittèrent le nid pour une destination encore inconnue mais ensemble ils n’avaient pas peur. La marque continuât à faire mal quelques temps après ça, rendant difficiles les premiers mois mais très vite, le louveteau apprit à réguler sa température faisant un parfait contraste avec l’augmentation de la chaleur et empêchant la douleur de se rependre de nouveau. La vie n’était pas forcément plus facile une fois la maison quittée mais pas question d’y retourner. Puisque apparemment, les gens avaient des problèmes avec les autres espèces, les deux enfants à peine éveillés à la vie durent cacher leurs natures et tenter de s’en sortir, ce qui ne fut pas bien facile étant donné le nombre de défis stupides qu’ils étaient capables de se lancer l’un à l’autre et qui leur apportait des ennuis.

Un matin, les loups reçurent une étrange lettre et en un regard, le nouveau défi avait traversé leurs deux êtres, il ne leur restait plus qu’à voir qui réussirait. Cette fois les règles étaient faites et le défi était:

‘T’es pas cap' d’y aller et d’y rester’

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