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Psychology

Kobato Hasegawa, aucun mot autre que maladroite et adorable ne pourrait mieux convenir à la décrire. Du haut de ses dix-huit ans, Kobato est loin de se comporter comme une adolescente mature et raisonnée. On la considère souvent avec compassion ou pitié, on n’aime bien la chahuter ou la taquiner, mais une chose est sûre, elle ne renvoie pas l’image de la jeune femme posée, prête à s‘engager dans le monde actif. Toujours assistée par Yukito, la sorcière n’a jamais pris la peine de s’occuper d’elle-même, ce n’est pas par manque de volonté, car elle se met de bon cœur à l’ouvrage. Cependant, sa maladresse effroyable veut qu’elle enchaine catastrophe sur catastrophe. De la perte du portefeuille aux carafes d’eaux, presque chaque fois renversés sur la table du déjeuner, son entourage a vite pris l’initiative de ne pas la laisser s’occuper des tâches. On fuit les gentilles propositions de Kobato presque autant que ses gâteaux. Si la jeune fille fait bonne figure, il est vrai que cela reste blessant, en particulier lorsque le rejet est exprimé par son cadet. D’une nature volontaire, Kobato est quelqu’un de profondément doux. Aucun ne l’a jamais vu se défaire de son sourire, même pas Yukito qui lui reproche souvent sa niaiserie ou sa tendance à ne pas se soucier correctement des choses. Les milles uns et efforts de Kobato ne suffisent pas à compenser son incapacité à se faire valoir. Elle n’a pas vraiment de talent, bien qu’elle essaie d’en cultiver un autant que possible. C’est une vraie tête en l’air, toujours dans la lune, il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle soit toujours une apprenti de troisième année, car ces résultats scolaires sont très moyens. Kobato à une âme d’enfant, se réjouit d’un rien, aime les peluches et tout ce qui est mignon. Elle n’a pas froid aux yeux même si elle n‘est pas du genre à crier. Toute somme son idiotie se solde d’un certain courage qui est dicté par le sens du sacrifice et un égoïsme absent. La magicienne ne sait pas se plaindre, ne sait pas draguer et n’accorde pas beaucoup d’intérêt aux garçons, excepté Yukito. Elle a un côté timide qui se manifeste rarement car dissimulé par son exubérance naturelle ou sa joie de vivre. Toutefois, en dépit de ce qu’on pourrait croire, elle est loin de ne pas savoir écouter ou de ne pas comprendre. Si elle ne joue pas l’adulte, elle reste un brin de femme qui a son passé derrière elle et sait être réservée. Elle ne se confie pas. Vous ne saurez d’elle que peu, mais ce qu’elle juge être bien assez. On a tous nos petits défauts, nos petits secrets. Ne pas savoir comment se débrouiller dans la vie quotidienne, n’empêche pas l’adolescente d’être jalouse, possessive ou forte. Pour résumé, Kobato est une friandise qui derrière le gout le plus sucrée qui soit, cache une pointe d’amertume.

Appearance

Les premiers mots qui nous viennent à l'esprit quand on regarde cette jeune femme sont en général : « Mignonne », « adorable » et « à croquer ». Trois petites choses qu'on entend à chaque fois qu'elle se retourne, qu'elle s'anime. Dans la joie comme dans sa maladresse, elle est irrésistible et rare sont ceux qui lui restent totalement indifférent. Ne pas rougir, ne pas tomber sous le charme de son innocence serait un crime. Elle est le genre de personne à toujours faire plus jeune que son âge, ce qui lui attire bien des situations embarrassantes mais aussi bien amusantes.  Pleine de joie de vivre, un petit rayon de soleil permanent, l'ombre d'un nuage ne viendra jamais noircir son visage, pas une larme ne coulera en votre présence, elle veillera toujours à les contenir. Ravissante, éclatante, débordante d'énergie,  son teint crémeux n'en ressort que plus lumineux. Elle ne perdra pas de sa clarté, elle ne se laisse pas assombrir pour peu, si ce n'est peut-être lorsque son frère ne lui prête pas attention, ce qui est rare faut bien l'avouer. Douce et satinée, il se dégage d'elle un délicieux parfum de fleur, sucré même, sûrement dû aux nombreux gâteaux qu'elle confectionne pour son plus grand plaisir mais aussi le malheur de ceux qui se risquent à y goûter. Elle est belle, elle en a bien conscience, elle voit bien les gens tourner la tête sur son passage et s'en rend d'avantage compte lorsque certains viennent à elle pour l'aborder, ce dont à quoi elle fait face à l'aider d'un sourire dont elle a le secret. Elle ne fait pourtant rien pour attirer l'attention sur elle, le maquillage n'est de mise qu'occasionnellement et uniquement à faible dose. Tout comme beaucoup d'autres, elle tient tout de même à rester belle aux yeux de ses proches et plus particulièrement à ceux de son frère, voulant qu'il ne regarde qu'elle et la complimente. Propre et soigneuse, si ce n'est la présence de farine sur le bout de son nez par moment, elle se complaît à prendre une douche ou à se prélasser dans un bon bain chaud parfumé au chocolat blanc. Quand on la regarde bien, on se rend vite compte qu'elle n'est en fait pas bien grande, un simple petit mètre soixante-deux, ce qui cela dit lui va à merveille et ne la rend encore que plus attendrissante. Elle n'en est que d'apparence encore plus fragile, ce qui donne toujours envie de la protéger et de la prendre dans ses bras. Lever la main sur elle est inimaginable.

Légère, c'est la sensation que vous avez lorsque vous la portez dans vos bras, elle ne pèse pratiquement rien. Ses os sont fins mais pas aussi fragile qu'on ne pourrait le croire. Élégante, gracieuse, elle a une démarche qui a beaucoup de charme. Si chez d'autres vous ressentez de la sensualité, chez elle, ce qui ressort le plus c'est bien son innocence qui s'exprime par les divers expressions de son visage et sa gestuelle presque infantile.  Ses cuisses sont fines et ses jambes élancées, tout comme ses bras d'ailleurs qu'on ne pense pas capable de pouvoir soulever autre chose de plus lourd qu'un panier à gâteau. Somptueuse est sa silhouette qui se dessine sous son uniforme et les petites robes qu'elle se plaît à porter, ne laissant alors entrevoir que très peu de ses formes. Si complexer sur son physique préoccupe certaines de ses camarades, elle, n'y prête pas réellement attention. Bien dans sa peau, ses courbes ne sont certes pas aussi volumineuses que d'autres, mais elles n'en sont pas effacées pour autant. D'une taille tout à fait convenable, Il n'envie pas les formes des personnes qui l'entourent, même s'il est vrai qu'elle apprécierait qu'une certaine personne y porte un peu plus d'attention, même si le simple fait d'y penser la fait rougir. L'exercice, l'effort, elle ne pratique pas de sport en particulier et n'en a pas réellement besoin de toute manière, la moindre trace de naissance de musculature serait un sacrilège sur sa taille de guêpe. Harmonieuse dans toute sa splendeur, si pour elle les artifices ne sont pas nécessaires, elle accorde à ses cheveux une grande attention. Brossés avec application, peut-on le droit d'y toucher, de s'en occuper même, elle ne les confie qu'à son frère. Bercer dans la teinte de mère nature, source de chaleur et de confort, ils descendent en cascades le long de son corps pour chatouiller de leurs pointes ses cuisses. De fines mèches encerclent son fin visage et ôte à son regard toutes les impuretés. Grands et larges, ses yeux captent naturellement l'attention de ceux qui les croisent, d'une couleur noisette ou bien praliné, source de gentille et pureté, voir en eux un éclat menaçant est impossible et si c'est le cas alors on penserait voir un mirage. Son petit nez fin se retrousse à chaque fois qu'elle n'est pas contente et ses lèvres se prêtent à une grimace plus amusante qu'autre chose. Une bouche toujours souriante, légèrement rosées à l'image d'une cerise, croquer dedans ne vous est pas permis. Qu'il est bon de la voir bouder, de voir ses joues gonfler et même rougir lorsqu'elle est gênée.

En soi Kobato est une jeune femme pleine de tendresse et possédant un charme qui lui propre. Naturelle et pure, d'elle aucune animosité se fait ressentir, seule une présence chaleureuse et câline, en proie à l'affection malgré une maladresse permanente qui ne fait que la rendre encore plus craquante.

Storyline

Kobato et Yukito sont nés dans une petite famille de classe moyenne au nord du Japon sur l’île d’Hokkaido, dans la grande ville de Sapporo. C’est un endroit où la neige règne sans partage et où les hivers sont aussi beaux que froids. Si Kobato se rappelle bien de ces lieux où elle a passé une grande partie de sa jeunesse, son frère lui n’en garde que peu de souvenirs. Le divorce de leurs parents à un âge précoce a vu le jeune homme suivre son père dans le sud aux alentours de Nagasaki, à l’exact opposé de leur citée natale. Les jeunes enfants ont donc vécu les premières années de leurs vies séparées jusqu’aux dix ans du garçon et respectif onze ans de Kobato, que le destin choisit de réunir suite au brusque décès de leur mère. Cette tragédie associée au temps qu’ils avaient dû passés dans l’absence de l’autre a forgé leur proximité actuelle. Kobato fut rapidement prise sous l'aile de son frère, qui, bien que d’un an son cadet se révélait être plus mature et adroit qu'elle au quotidien. C’est à cette même époque qu’ils éprouvèrent les prémisses des désastres d’un pouvoir juvénile et mal contrôlé sous l’œil attentif de leur paternel. En sorcier avisé, Ushio Hasegawa n’avait pas cru bon de leur parler de Merveille avant d’avoir la certitude que la sœur comme le frère hériterait d’un don et de sa nature. Monsieur Hasegawa, s’il fut un père difficile, sut être d’une aide précieuse pour ses enfants, en particulier son fils. C’est lui qui apprit à Yukito à se battre et lui enseigna les premières bases de la magie, se réjouissant de le trouver aussi douée dans les domaines scolaires que pratique. Kobato plus maladroite, avait tendance à vivre dans l’ombre de l’homme, qui, bourru, ne savait pas bien comment s’y prendre avec la fille de son ancienne femme. Yukito devint donc vite le principal proche de Kobato. Cette dernière se raccrocha à lui comme à sa bouée de secours, lui prêtant sans le vouloir tous les rôles important de sa vie pour se construire. Leurs adolescences ne fut en revanche pas particulièrement turbulente, rythmée par les cours et leur éducation en magie le soir en préparation à leur entrée au lycée Yôkai. Une académie dont Ushio avait beaucoup entendu parlé et dont il espérait sincèrement recevoir la lettre. L’entrée de Kobato -l'aînée- marqua une longue période de dépression chez l'écolière, qui avait reçu sa lettre à l'aube de son quinzième anniversaire. Les adolescents vécurent atrocement mal la situation et c’est ainsi avec une impatience mal contrôlée que la lycéenne dû attendre l'intégration de Yukito au lycée à son tour. Conformément aux attentes de son géniteur, il grimpa vite dans les meilleurs classes. Kobato, loin derrière peine toujours. Hormis cette séparation de niveau forcé, Kobato et Yukito auraient pu vivre leurs dernières années à Yokai en parfaite tranquillité si, cet été, n’était pas venu gâcher l’agréable train-train de leur vie par une nouvelle crise familiale. Autant dire que cette année leur promet des ennuis à n’en plus finir.  

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