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Psychology

Hum ..? Je dois me présenter à des individus que je ne connais pas et qui n'ont pas le savoir-vivre de le faire en premier c'est ça ? Ce n'est pas très courtois mais ainsi soit-il. Néanmoins, je vais tacher de faire vite car je n'ai pas de temps à perdre avec vous.

Bon... Comme vous avez pu le lire plus haut dans ma fiche, je suis un séraphin. Vous savez, les anges qui ont 6 ailes et qui siègent à côté du trône du seigneur. Je vous vois déjà vous imaginez un saint, une personne qui fait preuve d'une gentillesse sans égale, de patience, de compréhension, de tact ou encore d'écoute pour son prochain. Laissez moi rire. Vous êtes tellement loin du compte.
Dans son œuvre Le misanthrope, Molière a écrit : "C'est une folie à nulle autre seconde que vouloir se mêler de corriger le Monde.". Pour les plus limités d'entre nous qui n'auraient pas comprit, cela signifie qu'il est vain pour un homme de prétendre changer le monde. Malheureusement, si cet objectif ne peut demeurer qu'un doux rêve à l'homme qui évolue dans ce monde entouré de ses confères et qui est donc le plus apte à le comprendre alors il en est d'autant plus inaccessible pour un saint. Vous savez quoi ? Courir après l'impossible m'a fait ouvrir les yeux.

Être gentil, aider les gens, vouloir faire le bien, ça va un moment seulement. Quand vous comprenez que l'humain est égocentrique de nature, c'est à dire qu'il ne pense qu'à lui et à servir ses propres intérêts, alors vous cherchez à vous en éloignez et finissez donc par vous replier sur vous-même. Je vous parle de ça en connaissance de cause car c'est ce qu'il m'est arrivé. La folie que les humains ont à penser de manière individualiste m'a corrompu. Ne pouvant compter sur la bonne foi des hommes, j'ai commencé à ne compter que sur moi et à m'éloigner des humains si bien que j'en suis devenu froid et distant avec eux. Attention ! Froid et distant ne veut pas dire que j'en suis pour autant devenu un être sans cœur. Bien que j'ai fait le choix de ne vivre que pour moi dans l'instance de servir mon gardien, j'en reste quand même juste. Les plaintes et les lamentations des gens qui ne font rien pour que les choses changent me dégoûtent et je ne me gêne pas pour le leur dire. Au contraire, les gens que je considère comme digne de mon aide, je n'hésite pas à leur offrir même s'ils doivent finir par me trahir dans leur propre intérêt. Je continue à croire que le monde correspond à la vision manichéenne qu'on en a et espère bien qu'un jour le bien triomphera même si ce n'est qu'une belle utopie.

Appearance

Pour une personne âgée de 585 ans, je considère que je ne suis pas trop mal conservé. Je ne sais pas à quoi je dois ça. Ma nature de séraphin sans doute ? Mon rôle de gardien de l’immortelle de la lumière pourrait être une autre explication plausible j'imagine, non ? Qu'importe. Il est quand même intéressant de constater qu'à mon âge avancé, j'ai le physique d'un jeune adulte de 26 ans.

Commençons par les proportions vous voulez bien ? Pardonnez-moi. C'est une question sans en être une étant donné que vous ne pouvez pas me répondre dans l'instant et que de toute manière votre avis ne m'intéresse guère. M'enfin...
Je suis, sans vouloir me vanter, assez difficile à ne pas remarquer. En effet, faisant 1 mètre 87 (6"13) pour 100 kilogrammes, je ne suis pas du genre à passer inaperçu. On dit de moi que je suis impressionnant. Aux gens qui pensent ça, je n'ai qu'un conseil à leur donner : Travailler. Je suis conscient que tous les efforts du monde ne les aideront pas à grandir mais leur corps leur en saura reconnaissant. Mes muscles ne sont pas venus en claquant des doigts ni apparus par l'opération du saint-esprit du jour au lendemain. Ma formation de soldat a été exigeante physiquement mais c'était toujours avec grand plaisir que je côtoyais la souffrance de l'effort. Plus que des obligations, le sport et la musculation étaient devenu des addictions dont je ne pouvais imaginer me sevrer.

Bien que je sois fier de mon corps, je n'aime pas me donner en spectacle car je suis assez pudique et c'est pourquoi je cache mes cicatrices sous des vêtements de couleur sombre. Sombre comme mes cheveux. Parlons-en d'ailleurs de mes cheveux. Je les ai mi-longs et coiffés en arrière sauf une mèche qui se veut sauvage et qui tombe sur mon visage. Souvent, elle passe devant mes yeux d'un gris lunaire mais ne m'empêche pas de voir pour autant. C'est d'autant mieux car cela permet aux personnes de me regarder dans les yeux et d'y voir la lueur pâle qui n'est autre que le reflet de la froideur de mon comportement. Ne compter pas non plus voir un sourire accroché à mes lèvres car elles sont scellées à la moindre expression. Tel une statue, mon visage est figé et la seule personne pouvant y remédier n'est pas du genre à manifester ses émotions non plus.

Storyline

1429... Quelle excellente année pour les français. En effet, grâce à celle qui se fait surnommer "La pucelle d'Orléans", la guerre de Cent Ans prit un tournant important en leur faveur. En apportant la foi et l'espoir aux forces armées françaises présentes à Orléans, ces dernières ont su se rebeller et se libérer de l'occupation anglaise. Suite à cette victoire, la confiance des français n'en fut que renforcée. Ils s'en mirent à en vouloir plus et Charles VII, roi de France auto-proclamé et donc illégitime à ce moment là, accorda son soutien et son armée à Jeanne d'Arc qui ne comptait pas s'arrêter à ce succès. Plus importante que jamais dans le conflit qu'était la guerre de Cent Ans, la pucelle d'Orléans était devenu un symbole de la lutte française. En plus d'être l'oreille attentive à laquelle se seraient confiés sainte Catherine, sainte Marguerite et l'archange saint Michel, elle devint aussi la "force" de la France. À cette occasion, elle sera considérée bien plus tard comme la mère de la nation française puis béatifiée avant d'être enfin canonisée. En parallèle de tous ces événements, l'année 1429 marque aussi la naissance de Luke Silvermoon.

Luke Silvermoon est né dans un château d'Angleterre. Il n'est qu'un nourrisson parmi tant d'autres alors à ce moment-là et ce jusqu'en 1431. C'était du moins l'impression qu'il donnait. En effet, ce bébé n'avait rien de plus qu'un autre si ce n'est d'être un noble. Petit, moche, braillard... Exactement comme un autre enfant qui vient de naître et pourtant si différent mais gardons un peu de mystère pour le moment voulez-vous ? Je disais donc... Jusqu'en 1431, Luke était un enfant que rien ne semblait différencier des autres. Pourquoi 1431 ? C'est là que ça devient intéressant. En effet, c'était cette année-là que fut condamnée Jeanne d'Arc au bûcher. La légende raconte que la pucelle d'Orléans serait morte en martyre dans le plus grand des silence. Laissez-moi vous dire que c'est totalement faux. Ses cris de douleurs se sont élevés jusqu'aux cieux. Le paradis a tremblé devant tant de barbarie et c'est pourquoi sainte Catherine, sainte Marguerite et l'archange saint Michel, les saints qui avaient chuchoté à l'oreille de la pucelle, s'empressèrent de l'accueillir aux cieux pour lui offrir le repos qu'elle méritait. Malheureusement Jeanne d'Arc n'avait pas le même avis sur la question. Elle se sentait responsable, comme coupable de ne pas avoir pu mener sa mission jusque bout. Alors que les saints tentaient de lui accorder la paix en lui expliquant qu'elle n'aurait pu mieux faire, Jeanne continuait de se torturer l'esprit en demandant à qui voulait l'entendre de l'aide. C'est là que je rentre en jeu.

Séraphin de ma nature, je ne supportais pas de voir un être aussi méritant qu'elle souffrir d'être au paradis. Je lui offrais donc l'oreille attentive dont elle avait besoin. Elle ne me demanda qu'un seul et unique chose : Finir la mission qui lui avait été confiée. Charitable et bien veillant, j'acceptais. N'ayant pas le droit de faire usage de mes pouvoirs sur les humains pour mettre un terme à cette guerre, je décidais comme sainte Catherine, sainte Marguerite et l'archange saint Michel de chuchoter à l'oreille d'un héros que j'aurais choisi. Je me préparais donc à procéder. Je projetais donc mon esprit sur Terre afin de chercher un oreille attentive quand je me suis senti soudainement comme aspiré par un je ne sais quoi. Tout devint noir autour de moi. Moi qui n'avais connu que le confort et le bien-être du Paradis, je me sentais soumis à des contraintes qui m'étaient inconnues. J'avais froid. Je sentais comme un trou dans mon ventre. Quand j'ouvrais les yeux, je découvris un monde terne, froid. Je ne compris pas tout de suite ce qu'il m'arrivait. Où avais-je donc atterri? J'essayais de revenir à mon corps mais mon esprit semblait enfermer dans une bulle. Me serais-je incarné par erreur? Un visage familier se pencha sur moi. Je ne me souvenais pas avoir déjà vu cette personne mais je me sentais en sécurité et content d'être près de cette femme. Elle me prit dans ses bras et me souleva de l'endroit où j'étais allongé. Elle posa ma tête sur son épaule et me tapota le dos. Alors que j'apercevais un homme en armure, la femme se mit à parler.

"Today is a good day sweetie. The maid of Orléans is dead. Soon France will be ours and the king will reward us. You can be proud of your father Luke. He's the one who lights the stake of the maid and burries the french's hopes. Now sleep well my heart."

Ainsi je m'étais donc incarné dans le corps du jeune Luke Silvermoon. Pourquoi ? Comment ? Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il était en train de se passer et n'en était guère rassuré. En plus de ça, je ne pouvais quitter ce corps et il ne me servait à rien car ce n'était encore qu'un nourrisson. J'étais condamné à grandir avec lui, à devenir lui seulement, il semblait posséder sa propre personnalité. Il y avait quelque chose chez cette humain qui me repoussait tout en m'attirant. C'était très étrange. J'essayais de comprendre sans la pouvoir. Je grandis donc avec lui jusqu'à ne faire qu'un avec lui, à devenir un part de lui. La guerre de Cent Ans dura suffisamment longtemps pour que je puisse à mon tour prendre part à la bataille. Les anglais étaient en train de perdre d'après ce que j'avais compris. Je n'avais plus qu'à accéder au roi et à le convaincre de se rendre. Encore une fois, je fus confronté à un problème. Alors que mon esprit voulait servir les français, mon corps voulait servir les anglais conformément à l'éducation que Luke avait reçu de ses parents. Ne pouvant faire un choix, je dus fuir à la grande déception de "mes parents" qui me renièrent. C'est alors qu'en arpentant les plaines d'Angleterre, je pris conscience de la réalité. Au paradis, nous avions choisi Jeanne d'Arc comme notre héro pour mener les français au pouvoir afin qu'ils répandent la paix. La réalité, elle, était tout autre. Les français avaient infligé des dégâts considérables aux forces anglaises. Il n'y avait pas de bon ou de mauvais côté. Il n'y avait que des gens qui souffrent de ces conflits sans fin. Je me sentais trahis par ceux qui avaient été ma famille au paradis. Comment pouvions-nous laisser faire ça ? En colère et blessé, je décidais donc de tourner le dos aux miens mais aussi aux hommes qui manquaient cruellement de discernement. Je voulais me consacrer à une cause plus noble.

Pendant des années, j'ai vagabondé allant de ci de là pour aider ceux qui en avaient vraiment besoin. En parallèle de ça, je continuais à m'exercer au maniement des armes de la plus ancienne à la plus moderne. J'avais l'impression tout au fond de moi que j'aurais besoin de certaines habilités que l'on attribue généralement aux soldats. Je n'étais pas serein. Il y avait encore et toujours cette chose dans Luke qui attirait mon attention. En 397 ans, je n'avais toujours pas la moindre piste jusqu'au jour où ce quelque chose se décida à apparaître au grand jour. J'avais été capturé alors que je tentais de sauver un village du pillage par un groupe armé. Alors que je tentais de m'enfuir, je me suis retrouvé au milieu d'un conflit qui me dépassait. Je fus alors pris  pour cible par tous car aucun des deux camps n'arrivaient à m'identifier comme un de leurs hommes. Sur ce champs de bataille, je n'avais que des ennemis. Je décidais alors de "m'allier" à un des deux camps pour m'en sortir sans trop de problèmes. Je fus donc obliger de combattre. Au cours d'un affrontement, alors que je croisais le fer avec un soldat, mon regard se posa sur cette femme aux cheveux roses. Je fus comme attiré. J'avais l'impression qu'une explosion se fit dans ma poitrine et dans ma tête. Je me débarrassais du soldat et fonçais sur elle comme possédé. Je n'avais pas la moindre envie de la tuer au contraire mais l'envie de croiser le fer avec elle était intense. C'est dans le fracas de nos armes que j'eus soudain LE flash. Cette femme, Yamai Hakuei, était l’immortelle de la lumière et Luke était son gardien prédestiné.  Je la regardais dans le blanc des yeux. Alors que j'ignorais son existence peu de temps avant, mon rôle de gardien m'apparaissait comme un devoir au quel j'étais obligé mais heureux de répondre. Confus, je rompais le contact du fer et m'enfuyais du champs de bataille.

Nous avons fini par nous retrouver hors du champs de bataille. Nous n'en avions pas parler mais au fond de nous, nous savions où nous rencontrer. C'est ainsi qu'à partir de ce jour, elle est devenu ma priorité, mon objectif. Je me devais de la suivre partout où elle pouvait aller mais aussi la protéger bien qu'elle semblait maîtriser un pouvoir que je n'avais pas. Tout du moins jusqu'à ce que je ne le développe aussi et que je m'exerce avec. Je ne sais pas comment elle conçoit notre "relation" mais le temps que j'ai passé avec elle a changé quelque chose en moi. Je ne sais pas si c'est parce que c'était la première personne à laquelle je puisse faire confiance depuis un moment mais je me mis à développer des sentiments pour elle. N'osant pas outrepasser mon rôle de gardien, je ne lui ai jamais avoué. Nous avons donc vécu ensemble, que ce soit les moments faciles ou les moments difficiles. J'aurais voulu pouvoir faire autre qu'être la pour elle quand, revenus chez elle, nous avons découvert que l'endroit où elle avait grandi avait été rasé. Alors que Yamai était dévastée, nous recevions une curieuse lettre du "Lycée Yokai" nous invitant à rejoindre leurs locaux. Suite à ça, nous sommes donc partis à la recherche de ce fameux établissement dans lequel nous avons fini par trouver sa petit sœur. Pour la garder à vue, Yamai a décidé de rester au lycée et de s'engager comme gardien dans l'établissement ce qui m'a obligé à me faire embaucher comme professeur d'anglais pour ne pas la quitter et ainsi ne pas faillir à mon rôle de gardien mais aussi pour avoir encore une chance de voir mes sentiments partagés.

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