Plus d'une décennie était passé et je me sentais affreusement seule et sans compagnie. Quelle idée d'avoir veillé sur ma jumelle alors, qu'elle dormait profondément dans un cristal. Moi dans tout ça, j'avais dû apprendre avec Feni à vivre à l'extérieur du monde souterrain. Oui, il était le seul à être près de moi, mais son cas c'était surtout de rester auprès d'elle et pas de moi. Il avait été son précepteur après tout. De plus il m'avait aidé à maîtriser mes pouvoirs concernant la nature, alors qu'il aurait pu refuser. Je me demandais un peu comment il pouvait savoir tout ça, mais jamais je ne lui avais posé la question. Cela aurait été indiscret de ma part et je l'aimais bien donc, j'avais fois en lui. Sinon au départ ce n'avait pas été facile d'apprendre ma magie, mais au fil du temps, j'avais compris comment m'y prendre et comment l'utiliser. Bien sûr, je ne l'avais jamais utilisé après des personnes et je savais très bien qu'un jour ou l'autre, ça m'arriverait. Pour le monde extérieur, on vivait loin des villes, mais peu de temps après l'apparition de Merveille, on s'en était rapproché. Je n'y connaissais rien aux nouvelles choses, mais j'avais très vite appris. La nouveauté n'était plus un secret pour moi comme je comprenais rapidement ce qui m'arrivait ou ce qui m'entourait. Peu de temps avant le réveil de ma jumelle, j'étais partis laissant seule Feni avec elle. J'avais pour but de découvrir un peu le monde avant de rester à Merveille. En faisant ça, j'avais fait des rencontres formidables bien qu'aucun avait réussis à découvrir mon vrai moi. Après avoir appris le réveil complet de Rubi, j'étais retourné à Merveille afin de devenir un membre du comité de sécurité. Loin de là, mon idée de veiller sur ma soeur, mais je comptais bien la rencontrer et lui dire qui j'étais vraiment. Peut-être qu'elle m'avait oublié en amie, mais pas grave, les choses allaient devenir intéressante à partir de maintenant. Qu'allions nous être, des ennemies, des rivaux ou bien des amies.

Enfin bref, je devais cesser de pensée à ceci et je me concentrais sur la réalité. En ce moment je me trouvais dans les rues de Merveille. Je découvrais les environs étant donné que je venais seulement d'emménager hier dans une maison et de commencer mon travail à l'école. J'avais regardé certains dossiers sur les élèves et surtout pour les cas particuliers. J'avais remarqué que certains d'entre eux était fort, intelligent et même rusé. Après, il y avait les faibles, mais plutôt doué pour apprendre vite. Seulement, moi je voulais m'occuper des personnes nullement sérieux et qui faisait le bordel dans l'établissement. Lorsque je travaillais, je devenais sérieux et ma vraie personnalité ou presque en ressortait parfois. Enfin ça dépendait des moments, je dirais. Alors, que je continuais de marcher tout en contemplant les grandes habitations et les magasins durant mon début de soirée, je pouvais apercevoir au loin un collègue de travail. C'était l'occasion de rêver d'apprendre à le connaître et de peut-être m'en faire un allié et non un ennemi. Bien sûr, j'étais très patiente et même si on venait à s'attaquer... Ce n'était pas un problème du tout. Je n'avais peur de rien et je me demandais moi-même de quoi je pouvais être peureuse. Un jour, je le découvrirais et je saurais me connaître de même.

Si mes souvenirs étaient bons... L'homme qui se trouvait à moi et éloigner, il devait sûrement s'appeler... Euh... Non en fait, je ne m'en souvenais plus, car je ne l'avais pas vraiment croisé depuis hier et aujourd'hui j'avais été de travail dans la journée, sauf que la j'avais ma soirée. En tout cas, je le suivais, mais je ne l'abordais pas encore. De plus, j'avais une bonne excuse, car ma maison se trouvait dans cette direction.

Spoiler:

Alors, que je continuais à marcher vers chez moi, tout en suivant mon coéquipier. Je venais de voir que celui-ci avait tourné brusquement dans une autre rue qui et n'était pas vers chez moi du tout. Fait chier, dire que j'avais une bonne raison juste avant de pouvoir l'aborder un minimum. Voilà que maintenant, il me donnait du fil à retordre en changeant de direction. Que devrais-je faire ? Tourner moi aussi tandis qu'il m'avait certainement repéré ou bien passer mon chemin et retenter une prochaine fois ? Non, j'étais bien trop curieuse et je souhaitais le connaître un minimum. Tant pis, il me fallait tourner lorsque le moment viendrait et je devais trouver un moyen de paraître crédible. Oh, mais oui, la solution de parler toute seule et d'être le plus naturel possible. Peut-être que cela pourrait marcher dans ce genre de situation. Quoi que si la personne était très méfiante et semblait fort intelligente. Ça risquait de ne pas fonctionner du tout cette idée. Je soupirais et voici que j'arrivais pratiquement à l'intersection. J'avais pris beaucoup de mon temps au final pour faire mine que j'étais bien lien de lui et que je ne saurais pas du tout sa prochaine direction. Ce qui était un peu le cas, car il avait sûrement dû avoir le temps de partir loin de moi après avoir autant réfléchit.

Une fois que j'avais tourné et que je me retrouvais dans la même rue que lui. Ce dont je ne savais pas vraiment comme je ne le voyais nulle part. Je continuais de marcher et je n'avais pas réveillé mes sens. Pourquoi ne les avais-je pas réveiller ? Parce que, je ne sentais pas de danger qui m'entourait et puis, c'était bien d'avoir des surprises par moment. Oh oui ~ J'adorais vraiment ce genre de choses. Bien que j'aurais pu m'aider de mon pouvoir de la nature afin de retrouver cet homme. J'en avais rien fait de tel. La terre ou plutôt devrais-je dire le sol, l'aurait certainement retrouvé très rapidement avec ses pas dessus. Les personnes faisaient du bruit même si pour nous, le son était non présent. Pareil, il arrivait très souvent d'y avoir des traces sur le sol, mais on ne s'en rendait pas compte étant donné que c'était si naturel de marcher normalement sur du bétons. Certes ça ne devrait pas laisser de traces et pourtant infime soit-elle, avec de très bons yeux et une bonne aide pour montrer, c'était plus simple. Mais je devais bien l'avouer qu'user de mon pouvoir sur du béton, ce n'était pas chose facile comme la terre était enfouis dessous.

Au final, je venais de passer devant l'homme invisible et je regardais le ciel tout en m'arrêtant un instant. Il faisait nuit et la lune montrait le bout de son nez. Ne sachant même pas qu'il se trouvait dans le coin, je prenais la parole en me parlant à moi-même.

- Que la lune est magnifique ce soir. Si blanche et si entière. Comme les gens le dise, c'est la pleine lune.

Non, non je n'étais pas folle du tout et je venais de soupirer à nouveau parce que je m'en rendais compte d'une chose. Est-ce que si je tournais ensuite à gauche pour aller vers chez moi, cela fonctionnerait ? Parce que j'avais bien l'impression de l'avoir perdus de vue.

- Bon, tant pis, j'apprendrais à le connaître au travail du comité de sécurité. Je ne perds jamais espoir.

Je soupirais tout en fermant les yeux un instant et j'étais presque sans défense en ce moment. Les personnes pouvaient m'attaquer à tout moment, je ne m'en rendrais certainement pas compte directement. Ou alors peut-être que si, car je réagissais assez rapidement.

Heureusement pour moi, je ne bougeais pas du tout. Pourquoi je disais ça ? Tout simplement parce que des lames se trouvaient très près de mon corps et si je faisais un seul faux mouvement. Je risquais de me retrouver blesser par celles-ci. Tout de même, la personne qui faisait ça, il ou elle n'y allait pas de main morte avec moi. Je sentais qu'il y en avait autour de moi et que ce n'était pas le moment de faire ma maligne. Non, je devais être sérieuse pour survivre, bien que la mort ne me faisait pas peur du tout. Non j'étais prête à mourir à tout moment, mais j'aimais la vie et donc je risquais de faire tout mon possible pour rester vivante aussi longtemps que je pourrais.

Je ne voyais pas la personne alors, qu'il venait de prendre la parole. C'était la voix d'un homme et à mon avis... Cela devait être mon compagnon de travail. Ma dernière phrase avait dû le faire réagir, mais pourquoi est-ce qu'il restait cacher comme ça ? Sûrement parce qu'il n'avait pas du tout confiance en moi. Ce qui était normal et je le comprenais. Moi non plus je n'aimerais pas être suivis de cette façon. Cependant, si je le savais, pourquoi est-ce que je le faisais ? Sûrement parce que j'étais suicidaire. C'était la seule chose qui me venait en tête. Je vivais au jour le jour et de la façon qui me plaisait. C'est-à-dire être proche des personnes et m'adapter à eux. Sauf que parfois, c'était difficile.

Cette personne en question auquel je ne savais rien du tout pour le moment, car je comptais bien en apprendre plus sur lui. Il me demandait de ne faire aucun geste brusque ou suspect. Merci, ça j'avais compris dès le départ. Je me savais folle, mais pas à ce point-là. De plus, ces ombres risquaient de me transformer en passoire avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit. Oh ça, ce n'était pas sûr du tout. Il ne connaissait pas mon pouvoir et une fois sérieuse, bah je l'utilisais de façon très rapide. Surtout que j'en avais une très, très bonne maîtrise. Donc s'il venait à tenter de me transpercer, il risquait de me toucher, mais pas partout. Un mur de terre pouvait fort bien apparaître autour de moi très rapidement même s'il y avait du béton. Oui, oui. J'étais capable de créer et de manipuler à ma guise la nature. Il me demandait si j'avais bien compris. Hum. Non, je n'ai pas compris, mais alors, pas du tout. J'avais envie de jouer à la suicidaire même si je risquais de ne pas faire quelque chose de mal.  

- J'ai tout à fait compris.

Au final, je bougeais ma main pour la placer à ma nuque et me la masser délicatement. En espérant qu'il ne le prenne pas à mal. Sauf que j'avais préparé mon coup. Même s'il manipulait les ombres et qu'il avait l'air de très bien y voir dans la nuit. Moi j'étais peut-être un peu handicapé, mais je savais me repérer très facilement. J'avais les jambes un peu protéger et j'espérais qu'il ne l'est pas encore remarquer lorsqu'il m'attaquerait avec ses lames.

- En tout cas, je ne suis pas une ennemie ~

Je souriais comme si de rien était. Suidaire et fière. Bien que tôt ou tard, ce ne serait plus le cas. Rien ne me retenait sur terre, peut-être que c'était à cause de ça, que je me comportais de cette façon. Mais en attendant, je me demandais où pouvait bien se trouver l'homme dans l'ombre de la rue.

J'entendais mon collègue rire de façon non-rassurante. Sauf que malheureusement pour lui, ça ne me faisait pas peur du tout. De quoi pouvais-je avoir peur ? De rien, même moi, je ne le savais pas et j'espérais un jour connaître la peur. Peut-être que perdre un être proche, me ferait effet, mais je n'étais absolument sur de rien. J'étais à moitié suicidaire de me lancer dans des choses folles comme en ce moment. Pourtant, j'aimais ma vie comme elle était et j'aimais me mettre en danger. Cela pimentait un peu mon calme d'avant. Lui ne voulait pas que j'apprenne à le connaître, mais moi oui. Pour cela, je ferais tout mon possible pour y arriver même au point d'y mettre ma vie en jeu.

Celui-ci venait d'apparaître devant moi en sortant de mon ombre. L'homme me regardait froidement tandis que moi, je restais la même depuis le début. Je voyais des lames sortirent du mur et je souriais de façon amusée. À bien le regarder, c'était une personne sexy, mais au caractère très froid et pas abordable du tout. Je m'en étais déjà rendu compte depuis le début de mon emprisonnement et pourtant, je continuais à faire la conne. Oui, je me traitais moi-même et ça me faisait rire à l'intérieur de moi-même. Il prenait la parole en disant qu'il n'avait aucune envie de faire ami ami avec des membres du comité de sécurité de l'établissement. Je pouvais dire qu'il était un idiot lui aussi. Je soupirais.

Pendant un instant, il avait fait une pause puis il me disait de passer mon chemin tout en le laissant tranquille. Fufufu ~ Baliverne, comme si j'allais le laisser tranquille. De plus je venais de hausser les épaules lorsqu'il me disait de ne pas suivre les gens comme une voleuse. A la base, la direction qu'il avait emprunter, c'était pour aller chez moi. J'y étais pour rien si je l'avais aperçus dans cette rue. Ses lames disparurent et lui me faisait dos à partir de maintenant. Il se remettait en marche, mais je ne comptais pas en rester la. J'étais bien trop têtus pour l'écouter et rester sans rien faire. Je m'avançais rapidement et je me plaçais devant lui.

- Ecoutez-moi bien. Vous avez beau ne pas vouloir faire ami ami avec des membres du comité de sécurité, alors faites comme si j'en étais pas une.

Je le pointais du doigt et je le regardais de façon très sérieuse. Oui j'avais osé me montrer impolis face à un inconnu, mais comme je le dis souvent, je m'en foutais complètement de la suite des événements.

- De plus, je vous conseillerais de ne pas me sous-estimer. Je connais votre pouvoir parce que vous me l'avez montré afin de me mettre en garde. Mais sachez que vous n'auriez pas réussi à me tuer. Certes, je me serais retrouvé blessé, mais sûrement pas au point de me retrouver à l'hôpital. Je sais me défendre et me battre. Alors, si vous désirez me tuer. Essayer, je n'ai pas peur de la mort.

Moi aussi, j'avais mis les choses au clair avec lui. Je le défiais de me tuer s'il en était capable. Ce dont je ne doutais pas du tout comme il avait osé n'emprisonner avec des lames.  

- Et que vous le vouliez ou non, je n'abandonnerais pas mon idée d'apprendre à vous connaître. De plus, vous étiez sur mon chemin pour aller chez moi au départ.

Je croisais les bras et je me préparais à me défendre. J'avais nullement sorti mon katana qui se trouvait dans son fourreau, parce que je le savais inutile dans cette situation. Je pouvais compter que sur mon pouvoir cette fois-ci.