Aujourd'hui, belle matinée ensoleillée. Beaucoup de monde dans les couloirs du lycée. J'avais du mal à me frayer un chemin et je cherchais désespérément ma classe. J'avais extrêmement peur d'arriver en retard, ce n'est pas du tout mon genre ! Cela me mettrait mal à l'aise, et peut-être que le professeur allait me coller. Maladroite que je suis, je me cogne partout et contre de nombreux élèves qui, apparemment, eux aussi sont en retard et tentent de rattraper le temps perdu.
J'arrive enfin devant ma classe. J'étais assez heureuse de pouvoir assister à mon premier cours depuis mon arrivée jusqu'à ce que mes yeux, rivés sur une feuille collée à la porte de la classe, lisent que le professeur est absent aujourd'hui. Déçue, je me demandais comment allais-je passer cette première heure en absence de tout cours.
J'avais trouvé. Comme j'adorais lire, je me décidais à me rendre à la Bibliothèque du lycée. Je n'étais jamais allée là bas, j'avais vraiment envie de voir à quoi ça ressemblait. J'avais parcouru des trentaines de bibliothèques, et je n'avais trouvé mon bonheur que dans quatre seulement.
Je me rendis donc à la bibliothèque du lycée, espérant être ravie de ma visite là bas.
Arrivée, je rentrais dans la salle. Mes yeux s'écarquillaient, je n'avais jamais vu une bibliothèque aussi immense. L'envie de me lancer dans une lecture sans fin me gagnait. Je commençais à choisir un livre du genre fantastique. Puis, je trouvai un beau roman parlant des "Oni". Je ne savais pas ce que c'était, je pris donc la peine de me lancer dans ce livre. Je choisissais une table, hésitante, quand je vis une jeune fille lire un livre. Elle était très belle et avait un air doux. J'avais un peu mal à la main, je regardais donc ma paume pour voir ce qu'il clochait. Par mon grand étonnement, j’aperçus une flèche, comme gravée sur ma paume, qui indiquait cette jolie jeune fille. Je décidais donc d'aller m'asseoir à côté d'elle. J'étais très intimidée, et pour être franche, elle m'attirais un peu.
J'étais toute rouge, mais j'essayais tant bien que mal de le cacher avec mon livre. Mes mains étaient moites, c'était embêtant et cela me dégoûtait beaucoup.
Je m'assis donc à côté d'elle. D'une petite voix, je demandais doucement :

Bonjour. Excuses-moi de te déranger, mais j'ai remarqué que tu étais particulièrement absorbée par ton livre, je me trompe ? Puis-je te demander ce que tu lis ? Encore désolée du dérangement...

J'avais peur d'être rejetée, mais le plus dur était passé. J'attendais patiemment sa réponse en stressant. J'avais hâte de découvrir ce qu'elle lisait. Ça avait l'air d'être très détaillé, vu son expression du visage lorsqu'elle posait les yeux sur le livre afin d'y déchiffrer les actions.

Elle me semblait très prise dans sa lecture et elle regardait une image d'un homme dans son livre. Elle avait l'air agacée et en colère profonde. Elle me répondit après quelques secondes.

Ça va, tu n'as pas besoin de t'excuser, je ne vais pas te manger.

Sa voix était envoûtante et tout de suite, j'avais envie d'en savoir plus sur elle. Elle avait l'air intriguée, je suppose que cela venait de sa lecture. J'avais des doutes, je ne voulais vraiment pas la déranger. Mais quelque chose me dit qu'il fallait poursuivre. Je rit, assez gênée, avant de lui demander :

Qu'est-ce que tu lis ? Tu as l'air très intriguée.

Mon regard se posait malheureusement sur ses yeux et je tombai dans un tourbillon. Je partis dans d'autres pensées mais je revenais  vite afin de ne pas l'inquiéter. C'était très bizarre, je n'avais jamais ressenti ça auparavant. Puis, ma main me brûlait encore une fois. Je la regardai ; il y avait un cœur dessiné. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi des sortes de gravures apparaissent sur ma paume et surtout comment. Je pensais, trop fort :

M-Mais que m'arrive t-il ?

Au dernier moment, je me suis rendu compte qu'elle me regardait toujours et qu'elle m'avait entendu. Je me sentais honteuse.

Elle n'accordait pas tellement d'importance envers son livre, ça se voyait. Elle pouvait même arrêter sa lecture pour me consacrer un peu de temps afin de faire connaissance.

Mon livre, ce n'est pas important. Ça parle des Oni, comme le tiens.

Comment ? Elle aussi lisait un livre parlant des Oni ? Quelle coïncidence... Mais personnellement, je ne crois pas à ces genres de "coïncidence". On dit que le hasard fait bien des choses, mais si seulement le hasard existait...

Quand elle remarqua mon inquiétude tout en regardant ma main, elle s'approchait.

Laisse moi voir!

C'est ce que je fis. Elle posait ses douces lèvres sur cette sorte de tatouage ancré dans ma paume et, par mon plus grand étonnement, le fit disparaître. Je n'en revenais pas. Troublée, je la regardais au même moment où elle plongeait ses yeux magnifiques dans les miens. Elle me fit un clin d’œil. Je trouvais cela très mignon de sa part. Et je rougissait en guise de réaction.

Merci beaucoup... Mais comment as-tu fais ça ?

Quelqu'un entra dans la bibliothèque et la porte laissa entrer un courant d'air qui emportait une mèche des cheveux de la jolie demoiselle avec qui je parlais.

Au fait, c'est idiot, nous parlons depuis déjà dix minutes et je ne connais toujours pas ton nom. Moi, c'est Chiara Rivénis et j'aime le chocolat !

Je lui adressais un sourire ironique et lui tirait la langue pour montrer mon amusement suite à cette phrase idiote. Je m'assit ensuite à côté d'elle.

Elle avait l'air amusée et posa un doigt, comme on le faisait étant très jeune, sur ses lèvres afin de m'avertir :

C'est un secret!

J'aimais les secrets. Je n'étais pas du genre à vouloir faire cracher le morceaux à quelqu'un. Je respectais les choix des uns et des autres. Je suis curieuse, mais le respect envers quelqu'un est beaucoup plus important. Elle avait l'air pensive, je suppose qu'elle réfléchissais sur moi vu qu'elle me dévisageait avec ses beaux yeux. Elle se présenta à son tour :

Je suis Yui, je suis en deuxième et moi, j'aime le caramel.

Je ris. Je me sentais un peu espiègle. Mais c'était plus fort que moi, je perdais mes moyens auprès d'elle. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mon cœur battait de plus en plus vite. J'adorais qu'elle s'y prête au jeu en affirmant qu'elle aimait le caramel. Au moins, on a déjà un deuxième point en commun, le livre étant le premier, le deuxième est que nous sommes fan de sucreries ! Elle avait l'air un peu stressée. Dans le silence, je reprit ma lecture en même temps que Yui. Sûrement par un faux mouvement, sa main vint à se poser sur la mienne ce qui la rendait rouge comme une tomate.

Je suis désolée!

Je la regardais, moi aussi un peu rouge mais pas autant qu'elle. Pour détendre l'atmosphère assez tendue, je décidai de la rassurer. Je repris sa main et l'embrassa. Je fermai les yeux et je m'excusai dans un souffle :

Non, c'est ma faute. Je suis désolée.

La pauvre, elle était apeurée. Je rougis une seconde fois et je décidai d'aller un peu plus loin.

Yui... Je ressent un truc bizarre quand je suis à côté de toi...

J'avais un peu honte. Peut-être que ça allait vraiment trop vite. Je la regardais, et pour lui prouver mon emballement, je posai sa main sur mon cœur, signe qu'il lui appartenait. Je baissais la tête timidement et je n'osais la redresser.

Mon cœur battait la chamade. Comment pouvais-je déjà ressentir quelque chose comme ça devant une fille qui m'est presque totalement inconnue ? Nous venions de nous rencontrer, c'est assez précipité. Mais je n'y peux rien. Ce n'était pas mon cerveau qui s'occupait de mes histoires sentimentales. C'était le truc qui pompe du sang constamment dans ma poitrine. Le cœur, quoi. Elle me serra dans ses bras. Elle me serrait si fort... J'avais l'impression qu'elle tenait à moi. Réfugiée dans l'antre de ses "ailes", je me sentais si bien... Je me sentais calmée, comme apaisée. Sans raison, elle se présenta une seconde fois avec plus de détails, autrement dit sa race.

Je suis Yui Momono, je suis un Oni de sang pur autrement dis une princesse.

Un princesse... Voilà pourquoi elle possédait un charme exceptionnel. Et c'était un Oni ! Un Oni !! Voilà pourquoi elle semblait intéressée et intriguée par son livre. Et dès que j'ai pris le mien sur les Oni, cette sorte de flèche qui est apparut dans une brûlure m'a montré la direction de Yui. Je comprends tout à présent. Elle me fit des espèces d'avances. Je sus résister, je n'aimais pas me plier aux règles des personnes. Même si j'avais des sentiments pour ces dernières. Je reculai dans un vif mouvement.

Moi aussi, je ressens quelque chose ici.

Elle prit ma main fit pareil que moi. Je n'étais pas intimidée, je ne rougissais pas et je n'étais pas paniquée. Je me sentais bien avec elle. Elle commença a s'approcher dangereusement en tendant les lèvres. Je remarquai qu'elle voulait m'embrasser. Je ne résistais pas, je m'approchai à mon tour. Je ne disais rien. Elle ne disait rien. Je l'embrassais passionnément. Je fermai les yeux comme pour savourer un instant unique. Pendant que je l'embrassais, c'était comme si j'aspirais tout son malheur.

J'espère que ça t'a plu.

Je lui souriais.

Tout ce qui me passionnait en ce moment magique était elle. Avec ses grands yeux magnifiques qui me regardaient avec envie et ses longs cheveux déployant un parfum doux et léger... Je ne pouvais résister.

J'ai adoré! J'en veux un autre!

Je riais, jusqu'à ce qu'elle me ressaisisse et prit en otage mes lèvres. Elle me donnait un autre baiser, qui me donnait des papillons dans le ventre. A la fin, nous haletions, j'adorais toutes ces sensations liées aux baisers que nous échangions. Dans ses yeux, je vis une lueur d'envie suprême. Que lui arrivait-il ? Elle me prit le poignet et m'entraîna vers une rangée. Se plaquant contre la bibliothèque, elle me prit à bras ouvert et m'embrassa encore une fois, d'un baiser passionné. Je répondais encore et encore à ses baisers, puis lui fit un petit bisou tout mignon dans son cou accompagné d'un souffle chaud.

Tu m'as dit ton nom, mais qu'elle est ta race?

Elle me dévisageait en attendant ma réponse. C'est vrai, je ne lui avais pas encore dit. Nous étions trop occupée à... A faire les folles toutes les deux !

Je suis une sirène qui charme bien des personnes. Mais je crois bien que tu es la dernière. et je lui fit un clin d’œil.

Je sais je viens juste de rencontrer, tu me trouveras sûrement bizarre... mais,... Chiara je crois .. je crois... Je crois que je t'aime!!!

Incroyable. Elle venait de me faire une déclaration ! Il faut être courageuse quand même. Mais bon, avec plusieurs baisers de cette façon je pense qu'on peut se jeter à l'eau. Et puis, moi, ce n'est pas comme si je ne ressentais rien pour elle. Bien au contraire, je ressentais tout pour elle. Rien ne pourrait décrire mes sentiments envers Yui. Une éruption volcanique, un ouragan, une tornade ou encore un tsunami n'étaient rien comparé à cette sensation de bonheur.

Alors nous sommes bizarres toutes les deux.

Puis je lui sourit d'un air chaleureux. Cette réponse lui suffit. Mais il manquait quelque chose... Oui. Quelque chose d'important à lui dire...

Je t'aime.

Je lui murmurai ces paroles à son oreille avant de l'embrasser à pleine bouche. Carrément transporter par cette action passionnée, je voulais aller plus loin encore. J'entrouvrit la bouche, séparant mes deux lèvres. Je glissais doucement ma langue dans celle de Yui et jouais avec la sienne. Tournant avec délicatesse, j'espérais lui offrir un moment d'excitation.

Est-ce toujours d'actualité ?

Sans réponse jusqu'au 18 Mars, je devrais alors déplacer le rp dans les archives.

N'ayant pas eu de nouvelles jusqu'à la date concernée, j'archive donc le rp.