Aujourd'hui il faisait très beau à Yokai et il y avait une petite brise de vent chaude qui réchauffait l'atmosphère. D'ailleurs, moi même j'avais chaud, pourtant, je n'étais pas si affectée par la chaleur étant une vampire, mais j'avais du sang d'ange en moi, du coup, je pouvais ressentir la chaleur. Depuis sa création, le lycée ne faisait que de s'agrandir et c'était de mieux en mieux, ce qui me fit sourire et me tirer du bout de mes lèvres un grand sourire. Ma mère elle était dans son bureau, moi j'avais une grande pause. Je sortais d'un très très long cour sur les mathématiques, moi et les mathématiques, sa faisait deux ! Et d'ailleurs, je n'aimais pas du tout cette matière difficile ! Même, je suis plus forte en sport qu'en cette matière a laquelle je ne comprenais rien. Pour moi, c'était du français ou n'importe quoi ! Soupirant je marchais à travers les couloirs du lycée, voyant des foules d'élèves, quelques uns m'évitaient, quelques filles jalouses et trop superficielles me bousculaient en me tappant sur l'épaule, et d'autres garçons me regardaient. Et moi, je regardais droit devant moi, puis mes pieds. J'avais une petite pile de manuels scolaires. Je soufflais doucement et je voulais alors passer par les couloirs les déposés dans ma chambre, mais je passa par les toilettes des femmes, super, il n'y avait personne. Je déposais alors mes livres sur le rebord de la grande surface avec cinq ou six lavabos. Je passais alors un peu d'eau sur mon visage et je secouais mes cheveux doucement. Puis je ressentis une vague d'odeur particulière. Une...Une humaine... Ah non pas ça. Y'aurait-il une HUMAINE dans le lycée ?! Quoi mais ce n'est pas possible. Je fus prise d'une grande pulsion et je courus dans un toilette et ferma la porte a clef. Mon souffle était saccadé et mon coeur battait faire, faisant faire surface mon sang de vampire.
Mais diable pourquoi une humaine au lycée... C'était interdit, surtout pour les vampires, une si belle tentation comme une invitation a la mort ! Je grognais doucement en frappant ma tête sur le mur, en douceur mais c'était pour me calmer. Mes yeux étaient devenus écarlates, rouge. J'étais tellement sensible au sang humain... Comme tous les vampires. Pourquoi cette vague d'odeur était trop présente.
Lorsque j'entendis la porte s'ouvrir je ressentis encore plus la présence de l'humaine, elle se tenait là, proche de moi, dans la salle. Et moi, coincée dans les toilettes. Je voulais crier, crier... Mais Diable ! Part humaine...part... M'oblige pas à devenir folle !
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas bu du sang, que maintenant, à peine je ressens le sang, je deviens dans des états pareils.
Humaine, en toi coule un sang qui est source de ma douleur...
Je gémissais de douleur et me laissait glisser le long de la paroie du WC et posa mes fesses sur le sol... Attendant sagement que l'humaine parte... Mais elle ne voulait pas partir en fait de compte, elle restait là.

Quelle sotte je fais... Pourquoi. Je me sentais tellement pitoyable, cela me faisait tellement bizarre de sentir du sang frais, maintenant mêlé à de l'eau fraîche. Putain, il fallait toujours que ses problèmes la surgissent au mauvais moment, et je passe toujours des salles quart d'heures... Je fouillais mes poches et je m'aperçus que j'avais ingurgité ma dernière pochette de sang hier soir. Mince !! Comment je pouvais faire. L'humaine semblait être encore là, et moi j'étais sur le sol, mon souffle tremblant, doucement je viens déboutonner quelques boutons de ma chemise pour ainsi avec plus d'air. Je prenais une grande inspiration, une bonne expiration. Je tremblais, je ne savais plus quoi faire, sortir et faire comme si de rien n'était? J'allais tenter ça, je m'entaillas le bras discrètement et je passais ma langue sur la plaie que je m'étais faite, c'était mon propre sang mais bon, sa pouvait déjà me calmer un peu petit, avoir le geste de la langue passer sur une plaie ou quoi... Bref.
Après quelques minutes, j'entendis l'humaine me demander :

- Ca va ?

Je répondis :

- Merci ça va aller.

Doucement je me relevais et tira la chasse d'eau comme si j'étais allée faire mes besoins puis j'ouvris la porte du toilette et je sortis finalement. Je n'avais pas reboutonner les premiers boutons de ma chemise je sentais le début de ma poitrine à l'air libre, heureusement que j'avais un soutient gorge. Puis je viens alors me nettoyer ma plaie que je m'étais faite puis je passais mon visage sous l'eau. Je me regardais alors dans le miroir, mes yeux rouges avaient disparus et je me tourna vers l'humaine, un sourire forcé aux lèvres, sans lui montrer mes crocs bien sortis :

- Désolée, j'ai juste mes règles douloureuses. Il me semble que je te connais, j'ai l'impression que tu es de ma classe ou quelque chose comme ça, non ?

Que feriez vous lorsque vous avez une maudite tentative qui pend à votre cou, a vos canines sorties et si vous souriez on pourrait apercevoir vos crocs de vampire ? Personnellement, moi, je ne voulais pas savoir, aussi bien, je soupirais longuement, je m'étais fais une blessure, de telle manière déjà pour calmer mes pulsions, mais je savais très bien que cela n'était qu'éphémère... Je regardais le sol, une petite tache de sang était là. Je détournais très rapidement la tête avant de regarde la jeune humaine qui se tenait devant moi, elle semblait rougir lorsque je lui avais dis que j'avais mes règles douloureuses. Sombre mensonge...

- Je ne peut rien faire pour…. Les choses qui font mal au ventre…. Mais pour ça, tu devrais aller voir l’infirmière parce que tu sais, ce n’est pas une bonne idée de trainer avec une blessure… je dois y aller aussi pour mon doigt, on y va ensemble si tu veux.

J'évitais de sourire, ou alors je tirais juste un léger sourire a mes lèvres, sourire totalement lui ferait voir mes canines... Donc, très mauvaise idée. Quoi ? Elle voulait aller à l'infirmerie ? Non merci, je sais que je vais très vite guérir, les vampires guérissent très rapidement, d'ailleurs la régénération était déjà en cour jetant un coup d'oeil à ma plaie qui était en train de se soigner seule. Je penchais la tête doucement avant de répondre à la jeune demoiselle :

- Merci bien, mais je pense bien que cela n'est pas nécéssaire pour ma part, car vois-tu, ma plaie est déjà en train de se régénérer. Mais... par contre... toi...

Elle m'avait foutue devant le visage sa blessure au doigt. MAUDITE TENTATION... Je détournais rapidement le regard et vient alors passer ma main sur mon visage encore mouillé et humide et me rattraper au bord de la surface de lavabo. Je soufflais longuement, sauvagement.

- S'il te plaît, ne fait pas attention à ça... Sa vaut mieux pour toi, crois-moi....

Et dans ses moments là, il faut faire quoi exactement ? Qu'est ce qu'il fallait que je fasse ?... J'étais perdue et là, rien qu'à ce moment là, je ne voulais pas être ici, juste à méditer dans ma chambre, et ne plus rien penser. Si juste à me calmer. Putain de pulsions de merde... Soupirant, décidément cette humaine, qui je crois s'appelle Iris était vraiment inconsciente de me faire une telle chose. Ce fut une maudite tentative à laquelle je ne voulais pas céder. Il ne fallait pas que je me laisse faire, il fallait que je réagisse. Il le fallait, mais comment ? ...

Un long soupir avant de remarquer quelle me parlait :

- Laisse-moi t’aider…. Je vois bien que sa va pas et que ce n’est pas un problème d’indisposition, je ne suis pas si sotte. Promis, je ne te ferais aucun mal.

Je souris doucement ironiquement et lui répondit, dans une voix froide, glaciale :

- Ce serait alors plus moi qui te ferait du mal...

Elle me sourit doucement et elle me tira à elle. Me prenant dans ses bras, oh non. Tout d'un coup son odeur provoqua un grand tremblement en moi avant que je gémisse doucement, je posais mes doigts fins sur ses bras, mes ongles étant bien longs, à cause de la tentation... Et je sentis mes yeux dérivés au rouge écarlate. Je poussais un long soupir avant de l'écouter :

- Pour chaque problème il y a une solution, ne t’en fait pas ! Dis moi se que tu as et fois d’irlandais, on trouvera comment le régler aussi vite fait que de vider un tonneau de bière, promis !

- .... Iris... Ne prête pas attention à ça et oublie...

Je la poussa violemment dans un des toilettes, en m'assurant qu'il n'y avait personne dans la pièce. Et la bouscula pour la plaquer contre un mur avant de fermer la porte derrière nous, puis je baissais ma tête vers le sol, aggripant avec force ses épaules avec mes mains, je lui murmura :

- Pourquoi t'es venue... ic...ici... aaaah... Non...

Je me tournais dos à elle et je lui saisie son doigt blessé. Je retirais le petit sopalain avant de passer ma langue sur la plaie et je poussais un gémissement, mon coeur battait tellement fort, et je viens alors lécher son poignet, avant d'enfoncer avec violence mes crocs dans son poignet... Qu'est ce que je faisais... Sérieusement... Je soupirais doucement et lui buvait le sang à son poignet... Je ne disais rien, et je tremblais.

Le sang humain ! Un vrai poison pour tous les vampires ! Je grognais en moi même, je ne me contrôlais même plus. Comme si je m'étais abandonnée... Haa.. Quel délicieux sang, je me maudis intérieurement, et je maudissais également le sang d'humain. Iris avait été très surprise de mon geste puisqu'elle avait sorti un : Aïe ! En me repoussant doucement, mais je n'avais pas bouger. Elle semblait totalement perdue, tout était confus, je ne voulais pas la tuer, ni la blesser. Mais c'était plus fort que moi, elle me dit :

- A chaque problème, une solution…. Suis-je l’un ou l’autre ?

Que répondre à ça ? D'un coté elle avait éveillé ma soif, et de l'autre côté je me délecte de son sang pour aller mieux. La situation était bizarre. Savoir peser le pour et le contre. Savoir faire, savoir agir. Réagir... Iris réagis... Me laisse pas comme ça... Ou je risque de ne pas pouvoir m'arrêter. Je l'entendis alors me dire :

- Dis-moi quand ça ira mieux…

Quand sa ira mieux ? Je demeurais silencieuse avant de retirer mes crocs de son poignet ensanglanté. Je grognais d'une manière comme une bête assoiffée, je criais d'une voix grave avant de sentir mes ailes se déployer toutes seules, et je secouais la tête.

- Entre le problème ou la solution ? Cela me fait tellement rire...Iris... Gomen.

J'avais les lèvres en sang, mes crocs et je la regardais.

- T'es comme un poison pour moi...