Week end sans intérêt, c'est comme ça que je pouvais le caractériser... La semaine fut longue, et pourtant n'avait rien apporté de constructif. Cela devenait de plus en plus ennuyeux au fur et à mesure des jours. Quand est ce qu'il se passera quelque chose pour faire bouger un peu l'ambiance!? Quand est ce que je trouverais un réel intérêt à ma vie dans cette dimension parallèle? La réponse pourrait très bien être "jamais" comme "bientôt". Seul l'avenir peut voir ce genre de choses, pas moi ça c'est sûr. Du coup, à quoi allais je pouvoir passer ce samedi? Probablement à me tourner les pouces comme je le fais à mon habitude!
Toutefois j'avais pas l'intention de rester allongé sur mon lit toute la matinée à fixer mon plafond, du coup j'avais décidé d'aller faire un petit tour en ville, histoire de changer un peu d’environnement.
C'est ainsi que je me retrouvais au beau milieu de la belle ville de Merveille, à me promener sans but précis. Et puis d'abord c'est quoi ce nom? "Merveille"...! Je veux bien que la ville soit très belle à regarder mais bon quand même! Appelez là aussi "Rose bonbon" pendant que vous y êtes... Bref, j'étais pas là pour critiquer mais pour me changer les idées.

Je me promenais dans les rues avec mon sabre à la main, enveloppé dans un tissu noir pour que personne ne voit que je me balade avec une arme sur moi. Vêtu d'une chemise noire et d'un jean bleu marine assez sombre, je me fondais facilement dans la foule, pas de risque à avoir de ce côté là. Puis en passant devant une ruelle, j'entendis des bruits suspects. Par "bruits suspects" je voulais dire que j'entendais des rires pas très amicaux... Je fis une petite marche arrière avant de regarder avec plus de précision dans ce fameux coupe gorge sombre qui servait de ruelle. Une bande de 5 mecs plutôt louches encerclaient un autre homme qui était genoux à terre, se tenant la tête et semblant souffrir le martyre. Quoique non quand même pas, faut pas exagérer il avait pas l'air d'être non plus ultra mal en point.

Je suis pas du genre à me mêler de ce qui me regarde pas mais quand je vois une telle lâcheté, là par contre j'estime que ça me concerne. Cinq contre un, bravo pour le courage de ces messieurs... Je crois que j'allais devoir venir en aide à ce pauvre homme. J'entrais dans la ruelle et m'arrêta derrière les deux premiers mecs qui gardaient le passage.

- Qu'est ce qui se passe ici?

L'un des hommes se retourna et explosa de rire en me voyant. Qu'est ce qui était si drôle? Je ne savais pas vraiment, mais j'allais pas tarder à lui fermer le clapet à celui là.

- Eh les mecs regardez moi ça, y'a un gars qui se prend pour un héros ici!

Je poussais un soupir en me frottant la nuque, c'était vraiment déprimant la réaction de ce genre de mec. Les racailles sans respect qui se croient tout permis. En plus de ça, ces deux là me bloquaient le passage, et il est à savoir que rien ni personne ne m'arrête, je vois un mur, je passe à travers... Alors sans dire un mot je souris en coin. Je commençais les hostilité en chopant le premier par les cheveux et je tira dessus pour bondir et lui envoyer un coup de genoux en plein dans le nez, d'ailleurs on entendit bien le "crac", ça devait faire très mal. Le premier n'était plus à soucis, il tomba au sol, complètement sonné. Je fis une rotation sur moi même en me baissant pour esquiver le coup de poing du deuxième, ripostant d'un coup de coude en plein dans sa mâchoire, enchainant sur un balayage au pied et le finissant par un coup de poing dans le torse pour l'envoyer valser sur le sol dans un grand fracas.

Les deux hommes gémissaient de douleur sur le sol et je m'approchais alors de l'homme à genoux, ne quittant pas les trois autres voyous des yeux, prenant ensuite un ton sec et froid.

- Je répète ma question.... Qu'est ce qui se passe ici?

Si il y a bien une chose que je déteste sérieusement, ce sont les lâches. Il suffisait que je vois cinq mecs s'en prendre à un seul, qui plus est déjà mal en point avant même qu'ils ne s'attaquent à lui, et je devenais facilement fou, même si je ne le montrais pas. C'est avec un regard glacial, vide d'expression, que je fixais les trois autres hommes de la bande. Croyez moi, ceux là allaient passer un sale quart d'heure si ils ne prenaient pas leurs jambes à leur coup. D'ailleurs si j'avançais lentement, le son de mes pas résonnant dans cette ruelle sombre, étroite et silencieuse... c'était dans le simple but de leur donner le temps de fuir si ils voulaient vraiment pas finir à l'hosto, ou même pire... en enfer! Autant j'ai été indulgent en laissant la vie aux deux autres, mais si jamais ils me poussent à bout, ça risque de devenir très sanglant. De toute façon personne ne viendra pleurer la mort de voyous comme eux, des erreurs de la société! Je passais alors à côté de l'homme à terre, ne faisant pas attention à lui en premier temps, et il m'adressa alors la parole, voulant m'expliquer la situation...


Je prenais un raccourcis pour aller a l’académie comme il avait commencer a pleuvoir et ces types me sont tombé dessus alors j'ai essayé de me défendre avec mon pouvoir mais quelques choses l'a bloqué me donnant une migraine atroce.

Je tournais doucement la tête vers lui, lui tournant toujours le dos, le fixant de mes yeux bleu azur avec un regard noir en fronçant les sourcils. Il était stupide ou quoi? Il croyait vraiment qu'il pourrait passer par une rue sombre comme ça sans encombre? C'est le genre d'endroit coupe gorge dans lesquels tu rentres mais tu n'en ressors pas vivant. Je lui répondis alors sèchement.

- Toi tu la fermes... Que ça te serve de leçon à vouloir prendre un chemin pareil la prochaine fois!

Il était difficile de faire plus expéditif pour montrer à quelqu'un qu'on était mécontent, si cet idiot ne s'était pas mis dans ce pétrin je ne serais pas là en train de le défendre... Je vous jure parfois j'ai l'impression que le sort joue très souvent contre moi, ça commence sérieusement à m'énerver. Je ramenais mon attention sur les trois hommes en face de moi. Le temps que je parle au mec qui était genoux à terre, l'un des trois voyous avait eu le temps de sortir un flingue et de braquer le canon vers moi. Je le fixais toujours de mon regard vide d'expression, totalement désintéressé par la présence de cette arme. C'est pas comme si j'avais peur de me faire tirer dessus, après tout les armes à feu sont tellement... bruyantes et non précises, alors qu'un sabre, ça tranche la chair comme un couteau tranche du beurre, c'est silencieux et rapide à la fois. Je souris légèrement au coin de mes lèvres, prenant mon portable pour composer un numéro.

- Allô l'hôpital? Oui je vous appelle pour vous signaler un accident dans une ruelle adjacente au boulevard central. Le nombre de blessés? Hum... cinq, l'un d'eux s'est fait trancher la main à vif, dépêcher vous c'est pas bien joli à voir.

Je raccrochais alors le portable, le remettant dans ma poche. L'homme armé commença alors à paniquer, se demandant ce que je préparais, il péta un plomb en hurlant, menaçant de faire feu sur moi, comme si j'en avais quelque chose à foutre...

- Qu... Espèce d'enfoiré je vais te crever!!!

Il pressa alors la détente juste après avoir crié cela, j'eus le réflexe de faire un rapide pas de côté pour esquiver la balle qui frôla ma joue de quelques millimètres, je pouvais sentir la chaleur que celle ci dégageait, ainsi que l'air qu'elle coupait sur son passage. Je me jetais alors sur les trois hommes avec dextérité, dénouant la ficelle qui fixait le tissu autour de mon sabre. Je saisis le pommeau de celui ci, et arrivé devant l'homme armé, je dégaina pour faire un geste vif et précis à la verticale, lui tranchant la main avec laquelle il tenait son flingue. Il hurla de douleur et tombe à terre en tenant son poignet qui pissait le sang, je le terminais en lui envoyant en coup de pied en plein visage afin de ne plus l'entendre brailler. Les deux derniers hommes comprirent alors qu'ils devaient fuir et s'empressèrent de courir. Mais cette fois c'était trop tard, ils auraient dût fuir avant. Je levais doucement la main, une aura bleue s'en dégagea, et un mur de glace haut de plusieurs mètres apparut juste devant eux et leur bloqua le passage. Je m'approchais d'eux en faisant trainer la pointe de mon sabre sur le sol, dans un crissement dangereux et mortel.

J'avais envie de sang... Je ne sais pas trop comment c'était possible, mais mon sang de dragon y était forcément pour quelque chose. Pourtant je savais parfaitement ce que je faisais, j'étais bien moi même et personne ne me possédait en ce moment même pour me faire agir ainsi. Je détestais typiquement ce genre de mecs qui n'ont rien de mieux à faire que de tabasser les gens par plaisir. Et surtout avec le courage d'y aller à cinq contre un, bien sûr vous comprendrez que je dis ça sur le ton du sarcasme quand je parle de "courage". Bref, il était venu le moment de leur faire payer leur lâcheté, les deux premiers gars furent les plus chanceux, car je les avais juste amoché, le troisième se retrouvait avec la main coupée seulement. Mais les deux autres en revanche, je pense que c'est sans la moindre pitié que je vais les envoyer à la mort. Que ça leur serve de leçon. Alors que je m'approchais d'eux, ceux ci se comportèrent de façon étrange, passant leur mains devant leurs yeux en hurlant de terreur.

-Aaah qu'est ce qui m'arrive, c'est tout noir, je vois plus rien!

Je fus surpris de cette réaction, et m'arrêta alors de marcher dans leur direction. Je les observais se tortiller de peur, presque bouche bée... les voir terrorisé à ce point, cela me fit me sentir bizarre. Cela ne venait pas de moi! Mais alors de qui? Je sentis une aura malsaine dans l'air, t un murmure de quelqu'un passant à côté de moi, ce quelqu'un n'était autre que l'homme qui s'était fait agressé plus tôt avant que j'intervienne. "Que votre vous emporte" qu'il a dit... Pas dur d'en conclure que cela venait de lui. C'était lui le responsable de la peur de ces hommes. Je le regardais s'avancer vers eux, sans dire un mot, me contentant d'observer de façon neutre. J'ignorais ce qu'il avait l'intention de faire, mais je comptais lui laisser le plaisir de le faire. Finalement ce n'est pas moi qui tuerait ces hommes, et c'est peut être pas plus mal je pense au final. Je mis mes mains dans mes poches après avoir rengainé mon sabre dans son fourreau, le mur de glace derrière les deux hommes disparut en se fracturant et explosant en mille morceaux.

Hello !

Ce rp est-il toujours d'actualité ? Si je n'ai pas de réponse avant le samedi 28 juin. Je le mettrais aux archives.

N'ayant pas eu de nouvelles depuis deux semaines je met le rp aux archives.