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Psychologie

Mon nom est Aaron. Je suis un professeur de Littérature, mes passions, ce n'est un secret pour personne : les livres, les langues et la culture. Jamais vous ne me trouverez sur une piste de danse à me déhancher, simplement parce que je ne sais pas danser, tout d'abord, et que je suis agoraphobe, et je préfère amplement le calme et le silence plutôt que le bruit et l'agitation. Si vous m'y croisez, ce sera toujours assis à une table avec un verre de vin devant moi. Et vu qu'il n'y a pas de bon vin en boite de nuit...
Du coté de l'art, je suis exclu d'un des quatre domaines : ne me demandez pas de chanter, sauf peu être si vous voulez rire. En effet, si mes petits frères savent chanter, moi vous ne tirerez pas une bonne note de ma voix. Je suis un professeur, ma voix est faite pour parler d'un ton monocorde ennuyant et fort. En effet, bien que je ne sois pas chanteur, j'ai du coffre, et je n'ai aucun mal à réclamer le silence et à l'avoir. A propos de la peinture, étant autodidacte, je sais peindre, bien que je n'aime pas cela. Je préfère me poser devant un livre plutôt que devant une toile. Je sais dessiner, si je n'ai rien d'autre à faire, je m'y adonnerais bien évidemment, mais c'est tout, pas de plaisir là-dedans. J'ai eu la chance d'apprendre, toujours en autodidacte, le violon. Je sais sans soucis jouer quelques notes justes, mais, tout comme pour la peinture, je ne trouve pas de distraction à cela. Après, il m'arrive, à la demande de mon frère ainé, de jouer, mais vu que cela fait des années que je ne l'ai pas vu, je ne joue que peu de violon, histoire de ne pas perdre la main. Enfin l'écriture est un domaine qui me passionne, de même que la lecture, les deux étant intimement liés. J'écris de nombreux livres dont la plupart ne seront jamais publiés, car ils portent sur les races dites "surnaturelles" et à ma connaissance il n'existe pas d'éditeur qui accepte ce genre de billevesée.
J'ai de la prestance aussi, en effet quand je suis dans une salle quelconque, il n'est pas rare qu'on vienne m'aborder. De manière générale, lorsque je passe quelque part, les gens se souviennent de moi. J'ai une présence certaine, et comme suite à mes années de service, les proviseurs de la plupart des établissements humains me connaissent, de ce fait, dans les soirées mondaine ou j'étais obligé d'allé, ou lorsque mes élèves requièrent ma présence, je passe souvent le plus clair de mon temps avec ces messieurs.
Mes pouvoirs n'ont en rien joué dans cette place dans la société, en effet, et, contrairement a mon meilleur ami, mes pouvoirs sont défensif plutôt qu'offensif, et j'ai tendance plutôt à me battre contre les obstacles plutôt que requérir à la magie. Je ne suis pas là pour détruire, mais pour guérir. Je suis un magicien, après tout.

Physique

De manière générale, comme mes vêtements changent régulièrement, je ne prendrais pas la peine de les décrire ici, comme ils sont aussi versatiles que le temps extérieur, je ne vais pas m'attarder dessus. Je vais plutôt vous parler de la première chose que les gens remarquent en m'approchant : mes cheveux. Je porte les cheveux longs, comme peu d'homme adulte habituellement. Ils sont d'une couleur bleu Roi et ondulés. Ils tombent souplement dans mon dos, mais il n'est pas rare pour moi de les attacher en queue de cheval haute afin de me libérer la nuque. J'ai une certaine musculature, ce qui en général évite que je sois pris pour une demoiselle. De plus, ma grande taille -1m95 tout de même !- évite la confusion plutôt aisément.
J'aime m'habiller avec classe, mais je ne rechigne pas non plus à m'habiller avec plus de soft. Mais en général, lorsque je viens en cours je suis habillé d'un costume-cravate.
Mon visage à présent, il est plutôt fin, et j'ai la chance de ne pas avoir la mâchoire trop dure, comme souvent quand quelqu'un est de mon acabit. Mes yeux bleu océans sont souvent mobiles, ou alors, complètement immobiles quand je suis rêveur. Je possède des lunettes de lecture aussi, que j'ai constamment avec moi, rangé dans la même poche que mon livre. Car oui, ma marque de fabrique à moi, ce qui vous permettra de me reconnaitre à des kilomètres à la ronde c'est mes cheveux mon livre. J'ai toujours un livre de mon auteur préféré sur moi, et bien que cela fasse des années que je planifie de le remplacer, je ne l'ai toujours pas fais, ce qui donne un livre en très mauvais état, la couverture et la reliure partent en voyagent sans le reste du livre, et les pages sont grossièrement reliées entre elles avec du scotch. Aaaah, pauvre Shakespeare, s'il avait vu combien je maltraitais son Roméo&Juliette, je pense qu'il en aurait fait un arrêt cardiaque.

Storyline

Chapitre 1 : les Origines.
Avant de commencer, je vais devoir vous expliquer mes origines, sans quoi vous ne comprendrez pas ce que je vais vous raconter. Je vais vous montrer mon arbre généalogique. Ouvrez le spoiler, mais je ne garantie pas qu'il ne déforme pas la page.

L'arbre des Origines:

Je vous prie de tourner votre regard vers la première ligne. Ces trois personnes sont, de gauche à droite, mon beau-père, ma mère et mon père. Sachez que je vous ai considérablement simplifié mon arbre, qui est bien plus compliqué que cela, mais je n'ai mis que ce qui était nécessaire pour la bonne compréhension de mon histoire.
Donc, parlons d'abord de mes parents (2 et 3iem image en haut). Ma mère était une magicienne. Une vraie, imaginez... Je ne sais pas, pourquoi pas... Merlin l'enchanteur en femme, par exemple. Mais n'imaginez pas une sorcière je vous prie, nous n'agissons pas dans le même domaine. Donc elle était une magicienne dite "verte". Elle est tombée amoureuse d'un démon très puissant nommé Abaddon. Ensemble ils eurent mon frère ainé, Avalon, un démon du sexe (incube) ainsi que moi, un magicien. Ensuite, ils eurent ma petite sœur, une démone du sexe aussi (succube.) Alors qu'ils cessèrent de vieillir vers 20-25 ans, moi j'ai continué ma croissance, c'est pour cela que je donne l'impression d'être l'ainé. Puis, mon père et ma mère n'ayant plus les mêmes motivations, ils se séparèrent peu de temps après la naissance de ma sœur Lilith, celle-ci affirme ne se souvenir de rien à propos de ma mère.
Donc ma mère a trouvé un ange, dont je ne parviens jamais à me souvenir le nom, et a eut des triplets, du nom de Dark, Dimitri et Seth, dont je suis resté très proche, qui héritèrent tout les trois des attribues aériens de leur père.

Vous comprenez bien que par nos races, mon frère Avalon et ma sœur Lilith et moi, ainsi que les triplets nous étions voués à ne pas nous aimer énormément. Par chance, le destin a décidé de faire que nous ne nous côtoierons pas énormément, car Abaddon et les démons sexuels, sont partis vivre de leur côté. Je vous simplifie une fois de plus le tableau, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus de ce côté. Donc, quelque peu abandonné par mon père et ma fratrie biologique, je partis m'installer avec ma mère et mes frères. En sachant tout de même que lorsque je rentrerais à la fac, ils n'auront qu'une petite dizaine d'année, eux.

Chapitre 2 : L'enfance l'adolescence et les connaissances.

Donc, je grandis dans les Rocheuses américaines en compagnie de mes trois petits frères et de ma mère. L'ange qui me servait de "beau-père" étant parti assez vite après la naissance des triplets. Ma mère était donc seule à devoir s'occuper de trois petites tornades qu'il fallait surveiller à toutes heures. J'ai passé une heureuse enfance. Dès ma plus tendre enfance j'avais des prédilections pour les livres et les langues. J'étais émerveillé de tout, et rien ne me faisais plus plaisir que de visiter un musée. Dès tout petit j'étais déjà sensible à la culture générale, et j'avais pris le bon réflexe d'ouvrir les dictionnaires à une page au hasard pour en apprendre un mot au hasard.
Sans surprise, je n'eu aucun mal à parvenir jusqu'au bac, que j'obtins avec la mention bien. Les seules difficultés que je trouvais sur mon parcourt furent mes petits frères, qui semblèrent bien apprécier de dévorer mes dissertations terminées. Sinon étant dans un environnement saint, je n'eu aucun mal à me hisser jusqu'au bac. Cependant, c'est durant les vacances d'été, alors que je cherchais du travail afin de pouvoir me payer la fac, que le père des triplets revint. Je ne vous cache pas qu'il méprisait mon père, et par extension, ma personne, qu'il considérait comme souillée des gènes de ce démon. Il me chassa donc du domicile familial, profitant que ma mère et mes frères soient partis se balader. Je me souviens encore de cette dispute, elle fut violente, et bien que je ne nourrissais pas de haine à l'égard de cet homme, je me rends compte en écrivant ces mots qu'au final, il m'a tellement peu intéressé que je l'ai chassé à son tour de ma mémoire.
Donc chassé de chez moi avec mes quelques livres et mes maigres affaires, j'allais demander de l'aide à mon patron, qui accepta de m'héberger, au moins le temps que la situation de régule. Finalement ce patron deviendra mon St Patron, et m'aidera beaucoup. Je travaillais énormément pendant tout le reste de l'été, et je gagnais assez pour me permettre un petit appartement et de suivre des études de lettres Modernes. C'est à cette époque que je me pris de passion pour la Littérature, et que je rencontrais ce vieil excentrique de vampire qui me sert de meilleur ami. Bien que peu sérieux, contrairement à moi, nous fîmes nos études ensemble, presque main dans la main, et je pense que sans moi, il n'aurait surement pas eu son diplôme. Je ne m'attarde pas sur son passé à lui, j'y reviendrais surement lors d'un Dc, haha.
Donc, son Capes en main, on se sépara, lui pour aller vivre son rêve en France. Quant à moi, je poussais le vice jusqu'au Doctorat, car je souhaitais être professeur à l'université. Je restais donc encore un peu dans ma bonne vieille école, et après quelques années, je me retrouvais titulaire du diplôme pour enseigner. Sans me presser, je fis mes premiers pas dans l'enseignement, et ce fut fort étrange.

Chapitre 3 : Enseignement, voyages et une Lettre étrange.

J'enseignais pendant longtemps, j'ignore peut être cinq ou sept ans en Amérique, quand j'eus envie de voyager et de retrouver Vincent, mon meilleur ami parti en France bien des années plus tôt. Donc, je décidais tout simplement d'arrêter d'enseigner en Amérique, et de partir en France, bien conscience que je devrais potentiellement reprendre des "petits travaux" afin d'avoir de l'argent. Je fis mes affaires, vendit l'appartement dans lequel je vivais, et je m'envolais vers la France. A ce propos, j'avais longuement rêvé la France, que je voyais peinte sous divers aspects dans toute la littérature, et j'avais toujours rêvé d'y aller.
Vincent s'était installé en Bretagne, et je l'y rejoins. Il accepta de m'héberger le temps que je règle les problèmes de visa, de travail, etc, mais au final, lui et moi avons tourné euh... Disons en couple, et nous avons fini par demeurer à la Ferme. Finalement je parvins à retrouver mon ancien statut, et la vie reprit son rythme habituel, la langue en plus. J'appris d'ailleurs à cette époque à parler Français surtout grâce à l'aide de Vincent. Mais entre Vincent et moi, ce n'était rien de plus que de la franche camaraderie, et notre couple ne dura pas longtemps. Mais Vincent ne cessera jamais de me tourner autour, bien qu'il ait l'œil généreux aussi sur les autres messieurs qu'il peut croiser.

Un jour, alors que j'étais en train de potasser mes cours, j'eus l'envie d'aller chercher le courrier. Cela m'arrivais parfois, Vincent me traitais alors de "femme enceinte". Mais pour une fois, il était en train de s'occuper des chevaux de son écurie, et il ne se rendit pas compte de mon attitude. J'allais donc récupérer le contenu de la boite, et je trouvais cette étrange lettre

Monsieur Johnson.

Par la présente, je vous invite à venir enseigner dans mon école, le Lycée Yokai. Nous avons appris vos origines ainsi que votre caractère extraordinaire, et nous vous informons qu'une place de professeur de littérature s'est libérée au sein du groupe d'enseignement.
Sachez que vous n'aurez plus à craindre les brimades des humains et que vous pourrez exploiter vos pouvoirs sans vous soucier du regard extérieur.

Si vous refusez l'offre que je vous fais, alors je vous prie de brûler cette lettre, afin de ne pas apporter de malheur à l'école. Si vous acceptez, alors sachez qu'il y a un bus qui vous conduira jusqu'à l'école, à deux heures de la ferme.

Cordialement, Mafuyu Tsukiyomi, directrice du Lycée Yokai.

Cette curieuse lettre qui m'était visiblement destinée me laissa surpris. Je ne m'attendais ni une telle chose, ni qu'on vienne me démarcher jusque chez mon meilleur ami. De même, l'emploi de mes pouvoirs ne se faisant qu'enfermé chez moi toutes les fenêtres fermées, je me demandais comment ils avaient su. Mais je n'étais pas du genre à tout plaquer ainsi. J'avais besoin de savoir si c'était un canular, ou si c'était réel. Mais comment me renseigner, après tout, si ce Lycée venait d'une dimension autre, alors j'allais avoir du mal à me renseigner dessus. Après une longue minute à fixer la missive, je soupirais, avant de rentrer retourner à mon travail.
J'oubliais la lettre pendant quelques jours, et ce n'est qu'en rangeant mon bureau que je tombais dessus. Je décidais de la montrer à Vincent, qui l'examina avec la même attention que moi. Finalement, c'est lui qui me poussa à aller voir, après tout, me disait-il, ce n'était pas une chance qui se présentait à tous. Après avoir régler les problèmes liés à mon statut, je décidais d'y aller. Je demandais un congé de recherche, qui, curieusement, me fut accordé immédiatement. C'est ainsi, en congé de recherche, que je pris le chemin du Lycée Yokai, cette simple lettre dans le manteau, et une crainte certaine dans la tête.

Pouvoirs

Mes pouvoirs sont plutôt simples.

Je manipule les plantes, ou disons les roses.
Je peux les faire pousser là ou il y a de la terre, et je peux en faire pousser autant que je souhaite. Je ne peux cependant pas les faire pousser si je n'ai pas un minimum de terre avec moi, et plus je fais pousser de rose, plus il me faut de la terre.
La fatigue engendrée par l'utilisation de ce pouvoir est proportionnelle à la force qu'il faut aux plantes pour pousser. Par exemple, si je fais pousser UNE rose en plein milieu du champ de fleur de l'école, cela ne prendra aucune énergie. A l'inverse, si je veux faire pousser un bosquet de rose sur 1m² de terre, les racines auront d'avantage de problème à croître et je me fatiguerais plus facilement à cela.


Le deuxième c'est la manipulation des être inanimés.
Imaginez une poupée de chiffon. Je peux à l'aide de mes mains, la faire se mouvoir comme une vraie personne, dans une circonférence de 20 mètres autour de moi. Au delà de ce cercle, le contrôle se fait plus instable, et si elle continue de s'échapper, la petite poupée retombe inanimée.
Je ne peux pas contrôler de trop grande chose, de même je ne peux pas contrôler une créature vivante. Ou si je le fais, il y a de grand risque que ce pouvoir se retourne contre moi, et que la créature que je cherche à contrôler puisse elle me contrôler, à plus forte raison si cette créature est humaine et consciente. Et le nombre de chose à contrôler est définit par son poids. En effet, je peux contrôler une dizaine de poupée de chiffon (une par doigt à vrai dire) mais je ne pourrais contrôler que mmmh... Qu'un seul... Qu'une seule lampe à pied, car ca pèse déjà plus lourd.

Mon Troisième pouvoir n'est pas vraiment un pouvoir, mais c’est plutôt une capacité.
Ma mémoire est bien plus étendue que la moyenne. C'est à dire que je retiens absolument tout ce que j'entends, vois et dis. Mais c'est une capacité que je cache, histoire de ne pas être regardé de travers. De même, je n'ai aucun mal à associer des noms et des visages, et ces noms à des écritures, ce qui fait que lorsqu'il y a de la triche, je n'ai aucun mal le savoir. De même, dès que je lis un texte, je le connais dès la première lecture par cœur.

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