Il faisait beau aujourd'hui. Très beau. Mais j'étais au premier étage du batiment. Aile de science pour être précise. Et je m'amusait. A créer le meilleur explosif possible avec les matériaux à disposition. J'avais déjà conçue un minuteur parfait pour un mélange à base de NG... J'aimais tout faire sauter. La vue des flammes était le plus beau spectacle que je pouvait voir et le bruit de destruction la plus belle mélodie. Mais je la préférais en direct.
J'avais sortie mon mp3 pour mettre une musique d'ambiance. La musique emplis la salle, des accord de tambour et de violon. Elle représentais très bien un esprit scientifique dérangé. Comme le miens ! J'étais folle, je le savais et j'aimais ça !

Mais passons aux explosifs ... Tout d'abord, nitratage de glycérine. Voiiiila ! Nitroglycérine ! Puis ensuite on rajoute 4 carbones et 8 hydrogènes.... On oublie pas le duo azote/oxygène 8 fois... Et on mélange les deux.... Et on as un superbe explosif. Un alliage de HMX et de nitroglycérine ! YES ! Prochaine étape, Octanitrocubane. Mais il lui faut un conteneur maintenant... 

Alors que je m'apprêtais à aller un chercher un conteneur Hazmat j'entendis des pas entrer dans la salle. Nul ne devait savoir sur quoi je bossais ! Je me retournais donc et lançait une volée de couteau de lancer afin d'empêcher la cible de faire un pas de plus.

"Qui est tu ? Et, plus important, tu viens faire qui ici ? Expérience interdite au public."

Aujourd'hui, le beau temps était au rendez-vous.... et les emmerdes aussi ! Je traversais la cour à toute vitesse avant de rentrer dans  le bâtiment. Je courrais maintenant dans les couloirs , esquivant les quelques élèves sur mon passage. J'avais touché le jackpot ! Si l'un d'entre eux ne m'avais pas vu je serais même pas obligée de courir !
Grossomerdo, ça s'est passé il y a environ cinq minutes. J'avais une petite faim mais comme d'hab' javais pas un sous en poche. Une racaille dans la cour: une proie idéale a qui on ne regrette pas d'avoir piqué un peu d'argent. Mais il a fallut qu'un de ces pote me cafte pour déclencher l'alerte. Je me retrouvais avec trois grands gaillards qui en voulaient à ma vie ...et à leur argent .
Enfin bref je faisait donc mon sport dans les couloirs. Au moins je perdais les calories que j'allais récupérer plus tard. Je les entendaient grogner au loin , j'étais assez fière de moi , même si j'airais préférer à ne pas avoir courir. Pour les semer une bonne fois pour toutes, j'entrais dans la première salle d'un couloir du bâtiment de science, refermant la porte derrière moi.
A peine j'eu le temps de me retourner que j' aperçue des "trucs voler violemment dans ma direction. Pas le temps de réfléchir, je me jeta au sol pour rouler jusque sous le bureau.

"Qui est tu ? Et, plus important, tu viens faire quoi ici ? Expérience interdite au public."


Je repris ma respiration. C'était la voix d'une femme qui ne voulait visiblement pas être dérangée. J'observais les couteaux joliment  plantés dans le mur...elle savait bien viser ... un peu trop à mon goût.
Je levais la tête, la laissant dépasser du bureau à mes risques et périls

"Euh... c'est possible de me laisser en vie ? Agresser les gens comme ça c'est pas une manière de se présenter !"

Je pouvais entendre les pas accélérés des protagonistes dans les couloirs. Je levais un peu plus la tête pour identifier mon interlocutrice. Visiblement une borgne avec des choses étranges en main. Elle me regardais calmement de son œil violacé en attente d'une réponse à sa question. Je me levais doucement les mains légèrement en l'air pour lui montrer que j'avais pas d'arme sur moi .... du moins dans les mains.

"Je suis Utami... Mamoto Utami, je suis en seconde année et je suis actuellement fugitive ... je suis juste ici pour me cacher le temps que ça se calme....enfin c'est compliqué! Je te promet de pas te gêner ...dans ce que tu fais...!"

Une fugitive... Un peux comme moi à une époque... Je l'aimais déjà bien. Mon mélange était stable et demandais peux de patience pour finir sa réaction, n'ayant pas de catalyseur sous la main je devais donc attendre. Je désinvoquais donc mes couteaux et entamais une conversations plus civilisée pour en savoir plus sur cette Utami. Utami Mamoto. J'avais envie de répondre dans ton cul au jeux de mot de son combo Nom/Prénom mais ça aurait été facile.

"Bien Utami. Si tu est fugitive, je t'aime bien. Je me présente : Hare Mars, terroriste Heckler et ennemie jurée de l'inspecteur Mulder. Je suis actuellement en train de synthétiser un mélange explosif très puissant. Donc il faut mieux que tu te tienne à carreaux. Tu as bien vu que je n'hésite pas à utiliser mes petit canifs."

Il s'étais passer les cinq minutes réglementaires quand un picotement de mes doigts me signalas que mes couteaux était de nouveaux prêts. Tant mieux car la porte s'ouvrir dans un grand mouvement sur un coup de pied et une voix gueulant

"Ou est tu petite voleuse ?"

Un grand gaillard entras dans la pièce bien déterminer à violenter Utami. Pas de bol,  on ne violente pas mes amies. Je signalais donc très clairement les cinq prochaines minutes

"Si tu ne recule pas et que tu ne ferme pas gentiment la porte en t'excusant, voila ce qui vas se passer :
Je vais lancer mes couteaux, l'un dans ta jambe gauche, deux dans ton bras droit, un qui vas effleurer ton cou. Et je garde les autres. Ensuite j'utilise ma vitesse pour te passer mon karambit sous la gorge, si tu montre un signe de réticence, mon C4 dans ton froc te pousseras dans mes intérêts. Alors ? Tu préfère quoi ?"

"Bien Utami. Si tu est fugitive, je t'aime bien. Je me présente : Hare Mars, terroriste Heckler et ennemie jurée de l'inspecteur Mulder. Je suis actuellement en train de synthétiser un mélange explosif très puissant. Donc il faut mieux que tu te tienne à carreaux. Tu as bien vu que je n'hésite pas à utiliser mes petit canifs."

Je pris place sur le bureau du professeur à coter de la porte d'entrée, laissant mes jambes de balancer dans le vide comme le font les enfants, tout en regardant mon interlocutrice avec de grands yeux
Une terroriste ? Cet endroit me surprend de jours en jours.... moi qui croyais avoir tout vu, bah visiblement j'étais pas au bout de mes surprises.  Je regardais autour de nous : Des fioles , des tableaux de composants .... enfin bref, tout un joyeux Bordel.

"Une terroriste ? Bon qu'on se mette tout de suite d'accord ! si tu tiens à faire sauter cet établissement , préviens moi , histoire que je puisse prendre mes jambes à mon cou avant de finir le visage semblable à un tableau de picasso ... Puis comme ça, ça me fera une parfaite occasion de voir un feu d'artifice !"

Je la regardais faire , toujours assise sagement quand la porte  s'ouvrit soudainement: ils m'avaient retrouvés... du moins lui , il semblait être seul .... à son grand malheur ! C'est là qu' Hare laissa tomber ses outils pour s’intéresser à l'individu qui s'était permis de venir foutre le dawa.

"Si tu ne recule pas et que tu ne ferme pas gentiment la porte en t'excusant, voila ce qui vas se passer :
Je vais lancer mes couteaux, l'un dans ta jambe gauche, deux dans ton bras droit, un qui vas effleurer ton cou. Et je garde les autres. Ensuite j'utilise ma vitesse pour te passer mon karambit sous la gorge, si tu montre un signe de réticence, mon C4 dans ton froc te pousseras dans mes intérêts. Alors ? Tu préfère quoi ?"

Et nous y voila ! elle était en train de lui proposer deux solution , un peux comme dans le monde des humains, quand tu passe ton code et que l'on te laisse le chois entre "Réponse a : Foncer dans la grand mère que l'on a pas vu traverser, mais on s'en fout , car elle est à la fin de son cycle de vie, et qu'une voiture au par choque rouge , ça claque !" ou bien "Réponse b: on va pas saloper le goudron, alors on va prier pour la bonne assurance et foncer dans le poteau, sachant qu'il y a une forte possibilité de rejoindre les soixante dix vierges au paradis."

Enfin bref , il avait pas l'air de savoir à qui il s'adressait . Je sorti mon pied de biche de mon tee-shirt et lui donna un coup dans les bijoux de famille, meilleur point faible des hommes:

"Je voulais pas en arriver là: Mais te voilà privé de toute descendance ! La prochaine fois que tu me force à courir autant je te pète un genoux, histoire que tu sois obligé de me poursuivre dans un fauteuil roulant !"

Je le poussais avec mon pied dans le couloir et referma la porte avant d’ouvrir la fenêtre et retourner m’asseoir sur le bureau. Je la regardais , assez gênée en me frottant l'arrière du crâne:

"Pardon du dérangement , mais promis, si le reste débarque , j'aurais plus qu'a sauter par la fenêtre et te laisser tranquille!"

Elle avait un pied de biche sous son tee shirt… Bon à savoir en cas de confrontation, cette arme de fortune pouvait faire des ravages, ce n’est pas pour rien que ce fut l’arme de prédilection de Gordon Freeman. Elle avait un modèle assez classique, mais pourquoi diable se baladait elle toujours avec ? Ce n’est pas un petit couteau que l’on met dans une poche ! Un pied de biche, ça prend pas mal de place !
Et apparemment d’autres gus allaient peut-être suivre. Je n’avais pas vraiment envie de voir Utami partir, le temps que le catalyseur fasse effet je devrais avoir de la compagnie. Et celle d’une fugitive un peux barrée serait du meilleur effet. Notamment sur mon moral. J’avais bien décidée de me faire des amies. Et sans penser à les utiliser d’une quelconque manière dans un plan. Et Utami serait donc ma première amie. Bon, bien sûr, j’espérais trouver une copine dans le tas. Ou même un coup d’un soir. Mais pour le moment, la science. Les réactions chimiques et les joyeusetés de la réaction explosive.

« Prend pas la peine de sauter si ils entrent. Je leurs ferait regretter. Et puis j’ai besoin de compagnie en fait. Le temps que le catalyseur nous fasse un joli pétard. Donc, dit m’en plus sur toi ! Je suis curieuse de savoir de quoi tu es capable. »

Je m’adossais à la paillasse, laissant les fioles et les béchers en réaction. J’étais sure que nous saurions d’excellentes amies.

Je la regardais après m'être débarrassée du corp, chose qui n'avait pas l'air de la déranger... Moi non plus d'ailleurs ! J'abandonnais  l'idée du bureau du me servait de support pour mon royal postérieur pour avancer lentement, rythme de touriste,  le long du mur pour y observer les différents tableaux de composant et autres trucs incompréhensible servant de décoration:

"Putain...en tout cas celui qui a fait la deco à des goûts de chiotte..."

Je m'approchais doucement,  toujours en mode touriste, près de la table de Hare pour y observer son installation avant de prendre place sur une chaise de labo sur laquelle je me mis à tourner pour passer le temps.

« Prend pas la peine de sauter si ils entrent. Je leurs ferait regretter. Et puis j’ai besoin de compagnie en fait. Le temps que le catalyseur nous fasse un joli pétard. Donc, dit m’en plus sur toi ! Je suis curieuse de savoir de quoi tu es capable. »

Je m'arrêtais subitement de tourner en la regardant. Premièrement, j'espérais que derrière le "besoin de compagnie" c'étais pas pour tester ces trucs et me faire pèter le citron. Deuxièmement, parler de moi était pas un truc que j'aimais faire, et surtout expliquer de quoi j'étais capable, vu que j'etais capable de pas grand chose, voir même de rien du tout... alors je vous explique même pas la sensation que j'ai depuis que je suis ici. J'ai l'impression d'être une petite gazelle dans une grande cage avec pleins de lion, une potentielle victime voir même pour certain: la nourriture la plus convoitée du pays. Je continuais de tourner sur ma chaise pour m'aider à réfléchir. Mais bon je pensais pouvoir lui faire confiance:

"Bah... Il y a pas grand chose à savoir sur moi... Je suis issue d'une grande famille avec deux soeurs et sept frères... Je suis classée chez les mages bien que j'ai pas un pet de magie...donc je me démerde avec mon pied de biche comme je l'ai toujours fais. Enfin bref j'ai rien de passionnant. En revanche, que fait une terroriste comme toi dans un endroit pareil.... Y'a rien à faire pèter ici, enfin je crois..."

Je m'arrêtais de tourner pour le regarder dans les yeux... Enfin regarder son oeil. Elle semblait sympa, ça me changeais l'idée très clicher que j'avais des gens comme elle. Comme quoi on pou ait bien être une fada des explosifs mais genre à grande échelle et être sociable.