Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, car c'était le jour ou mon frère ainé Takataté est décédé, il est mort assassiné par une vulgaire trottinette rose customiser . J'étais triste, mais d'un autre côté, j'étais content, car maintenant, c'est moi qui possède tous les chorizos de Taka' et je pourrais m'en servir pour pécho toutes femelles s'approchant de moi.

Je me baladais en ville sans destination fixe, c'était mon petit deuil en quelque sorte. Puis en continuant sur la route, j'aperçus une patinoire, puis par curiosité, je suis rentré dedans. Ils y a pleins de gosses, et quelques personnes âgées, j'avais rien à foutre sur le moment, donc j'avais en tête de me poser sur un banc, et regarder ses gamins s'amuser pour me changer les idées. Je me dirigeais vers les bancs, puis en face de moi, j'aperçus une femelle aux cheveux violets, qui avait un regard assez sombre, mais elle était plutôt belle (5€, le compliment). Puis je la fixais, toute en continuant mon chemin. Arrivé à côté d'elle, je chutai. Sur le coup, je n'ai pas bien compris, je suis tombé comme une merde ? Où m'a telle fait un croche-patte ? Je pense que c'était un peu des deux, malheureusement. Je me relevai en équipant mes lunettes de soleil et je lui demandai :

«Oh, Couillonne ! Pourquoi tu m'as fait un croche-patte ?! Tu veux te battre ?!»

J'ai peut-être abusé, elle n'a peut-être pas fait exprès... Mais bon, ce n'est pas grave, de toute façon, je me faisais chier, et peut être qu'avec mon "chat-risme" (#jesuiscomique) je pourrais peut-être pécho de la femelle, bien sûr sans oublier que j'ai en ma possession les délicieux chorizos de ex-frère-Takatate (Rip Takatate-Chapeau l'artiste)



© Nightmare sur Épicode.

Il fait froid. J'aime pas ça. Je soupire, et un filet de vapeur s’échappe de mes lèvres. Je frotte mes mains ensemble pour activer ma circulation parce que j'ai le sentiment que mon sang va pas tarder à geler. Mais bon, c'est pas grave. Je remonte mon écharpe pour couvrir ma gorge jusqu'à ma bouche, et regarde les gens passer. Assise sur un banc, j'attends. Quoi ? Je ne sais pas. Une distraction peut être. En hiver, je n'aime pas vraiment sortir, mais il le faut bien de temps en temps. Alors je suis allée en ville. Bon, il y a plus palpitant comme endroit où aller, je suis d'accord, mais je suis d'humeur flemmarde aujourd'hui. En face de moi, une patinoire. J'irais bien juste pour essayer, mais il fait trop froid là bas. C'est alors que j'entends une voix de petit garçon près de moi.

« Tu veux jouer avec moi ? »

Je me retourne, et regarde le môme, tout sourire, qui me demande de jouer avec lui. Oh non, pitié. Il doit avoir quoi, 7 ans ? Il tient un vieux ballon dans ses mains, et ses vêtements sont crades. Je sens que sa mère va être drôlement contente en voyant son enfant revenir totalement salit. En faisait des mouvements vagues de mains, je lâche :

« Non, allez, va jouer ailleurs petit. »

Il me regarda avec de grands yeux, avant de reposer la question, en me tendant le ballon. Il est sourd ? Je soupire et me lève, commençant à marcher. Attends, je rêve ou il me suit ? Agacée, je lui répète que non, je ne veux pas jouer. Et il me répète la même question. Mon dieu. Je me mets à courir, slalomer entre les gens pour le semer. Après un petit moment, je ne sais plus où aller. L'entrée de la patinoire à ma droite. J'entre sans hésiter.

Oh non, encore plus de gosses. Je regarde autour de moi, et en voit partout, avec leur parents respectifs. Ce n'est pas que j'aime pas les enfants, c'est juste qu'ils me mettent mal à l'aise. Je ne sais pas vraiment m'occuper d'enfants, ni rien dans le genre. Instinct maternel et moi, ça doit faire au moins deux.  Je m'assois sur un banc, et attends. En face, je croise le regard d'un mec qui me regardait aussi. Je le fixe, avant de regarder quelqu'un d'autre. Quelques minutes plus tard, je le vois sur le point de passer devant moi. Bon, on va rigoler un petit peu. Mettant de côté ma feignantise, je tend une jambe, pour lui barrer la route. Le pire, c'est que cet imbécile trébuche dessus et tombe. Je ne peux pas me retenir de rire un peu, avant de le voir se relever en mettant des lunettes de soleil. Ahahah, il et comique lui.

« Pardon, c'est pas moi. C'est ma jambe. »

Je fait une expression de victime sans défense, mais je souris juste derrière.

« Sinon, on est en hiver, pourquoi tu porte des lunettes de soleil, « couillon » ? »



© Nightmare sur Épicode.

J'étais donc rentré dans cette patinoire, dans le but de me changer les idées suite au décès de Taka'. Puis je suis tombé sur cette belle file à moitié psychopathe, voir totalement enfaîte... Qui m'avais fait un croche-patte, ou c'est plutôt sa jambe comme elle dis...

« Pardon, ce n'est pas moi. C'est ma jambe. »

Je me mis à rire, face à cette excuse pathétique et je me relevai avec une petite douleur à la jambe droite, puis en me relevant, elle me posa une question :

« Sinon, on est en hiver, pourquoi tu portes des lunettes de soleil, « couillon » ? »

Cette question n'était pas conne du tout au final, je ne savais pas quoi répondre. Il faillait trouver une réponse au plus vite. Je dois m'imaginer dans la peau de frère taka, lui, il avait réponse à tout... Hum, je sais ! Ça va paraître ridicule, mais j'ai confiance en ce que ma appris taka !

« Pourquoi je porte des lunettes de soleil dis-tu ? Car tu es le soleil de ma vie, couillonne ! »

Oh putain, la honte... Enfaîte, je me demande pourquoi j'ai pensé à taka.. Enfin bref ! Je pense que j'ai toujours mes chances de la pécho, et pour augmenter mes chances de tremper mon biscuit, je vais lui offrir un Chorizo de l'amitié ou de l'amour tout ça tout ça !

Je m'agenouille devant elle, en tendant un Chorizo:

« Tien c'est pour toi ! »

Putain, j'avais les larmes aux yeux, c'était trop romantique étout étout, mais je suis un bonhomme ! Je ne pense pas prendre de râteau, je suis trop bg.



© Nightmare sur Épicode.