Le temps était clair et dégager. L'air était plus doux du coté du lac, c'était un lieux très plaisant. L'herbe était verbe et les oiseaux chantais. Je décidais de m'installer un peux, histoire de contempler le paysage. J'aimais bien la musique et ce lieux m'en rappelais une. C'étais une musique le bande originale d'un jeux indépendant. Cave game je croit, ou mine truc. Je ne me rappelais plus. Qui qu'il en soit je déployais mon premier pouvoir et fit vibrer l'énergie sombre pour diffuser légèrement cette musique.

J'étais calme et posé, rien ne pouvait me déranger. Mon esprit se mit a divaguer, partant ça et la, de droite et de gauche. Puis il s'arrêtas sur un point. Un point que j'avais oublier, trop absorber par mon travail. Je me sentais seul. Pas sur le plan amical. Sur le plan amoureux. Enfin, je chassais cette pensée. L'amour c'étais pas pour moi. Je recommençait à réfléchir sur la grande question sur la vie, l'univers et le reste. La musique glissait et je me détendais. Tout le stress accumulé depuis longtemps sortais enfin.

Je m'étais assoupis et la musique avec moi. La meilleure sieste de ma vie. Aucun message sur mon portable, toutes mes affaires était la. Rien n'avais bouger. Puis je vis un reflet rose en périphérie de mon champ de vision. Quelqu'un était la.

"Soit sans craintes, je suis Carrick Mulder du comité de sécurité."

Aujourd'hui était une journée parfaite pour sortir. J'allais pouvoir visiter la ville, ou les alentours. Lorsque j'arrivais au centre de celle-ci, je fus étonnée par la population étouffante qu'il y avait. Je décida donc de visiter un recoin de la ville sûrement moins connu, et surtout, moins étouffant... Lorsque je vis une pancarte, affiché "Le Lac", j'avais bien envie d'aller voir, mais il y aurait sûrement beaucoup de monde également, avec cette chaleur. Le lac n'était pas loin, j'étais même quasiment devant à vrai dire. Je regarda, et vis très peu signe de vie, en comptant ceux des animaux qui passaient par là. Étonnant, ma foie ! Je partis marcher dans l'herbe fraiche, et avança vers l'eau. Je m'arrêta quelques mètres avant, ce serait dommage de tomber, je n'avais pas de rechanges... Je pencha mon buste pour pouvoir voir à travers l'eau, mais rien, aucun petits poissons ne se montraient. Je me redressa, et aperçu quelqu'un. Celui-ci m'avait sûrement remarqué avant, et commença :

Soit sans craintes, je suis Carrick Mulder du comité de sécurité.

Il était au lycée Yokai alors ? Je le reverrais sûrement au lycée alors... Tiens...

-Bien Monsieur. Je suis Eiki Miasawa, élève de deuxième année.

Elle s'appelais donc Eiki Miasawa. Mon cerveaux se mit directement en marche pour se rappeler de son dossier à la BDS. Elle n'étais pas dans nos dossiers. Du moins de la BDS. Je devrais consulter ceux de la DGSE. Elle m'intriguais. Quel était ses pouvoirs...

"Belle journée n'est ce pas ? Ce coin est sympathique et très peux fréquenté, tant mieux pour moi. Je viens de faire une grosse sieste. Mais dit moi, quels sont tes pouvoirs ? Je suis curieux."

Autant demander directement, cette élève m'intriguais. A vrai dire je sentais un truc, une entourloupe. Mais ce devait être mon coté paranoïaque. Je mettais relevé pour passer en position assise et regardais la jeune fille. 17 ans je dirais, naturellement plus jeune que moi. Elle m'avais l'air sympathique et quelque chose dans sa prononciation m'avait attiré. Je devait tester ma théorie. C'est donc dans un français parfait que je demandais 

"Si tu préfère, je parle français."

Au pire, elle n'auras pas compris et je reviendrais sur du japonais. Ce n'étais pas un problème. Mon téléphone vibras, un message du Hisashi sur la panique de l'autre soir, comme quoi il fallait se refaire le coup du bang bus magique. C'est vrai que c'étais cool. Je notais a cette occasion de racheter des balles de Minimi, j'avais tout gâcher contre les zombard et les élèves.

Je regardai l'homme, lorsqu'il continua son dialogue. Il disait que ce jour était une belle journée, et qu'il n'y avait très peu de personne ici... Mais il me demanda qu'est-ce que j'avais comme pouvoirs. Comme pouvoirs ? Je pense que dans sa phrase, il se moquait un peu du reste, il voulait juste savoir quelles étaient mes compétences. Comme je pensai bien de pas pouvoir me transformer pour lui montrer... Disons... Pourquoi ne pas éviter le sujet ? Ou mentir...

-Oui monsieur, il fait très beau, ça tombe bien, parce que je voulais visiter la ville et... il n'y a personne ici. C'est un endroit très beau, même si je vois plus de flore que de faune...

J'évitai de parler de mes pouvoirs, allait-il de le redemander ? Pour éviter cela, je répondis. A quoi bon, il le saurait un jour ou l'autre... Enfin, seulement à moitié, je l’espérai... Je tenais à ma vie.

-Et bien...Disons que j'ai le pouvoirs de me transformer, ma force se décuplie. Cela vous conviens ?

J’espérai ne pas devoir à faire une démonstration... Si c'était le cas, j'étais un peu mal... Je regardai discrètement dans les environs, mais ne voyant rien... Je continua :

-Je préfère vous éviter une démonstration, cela risquerait de vous être fatal...

Un tremblement. Léger. Ce qu'il me fallait. Mais je n'allais pas insister sur la chose. Ce n'étais pas mon genre envers les jeunes filles. Garret de la BDS m'avait appris à tenir ma langue. Surtout avec les jeune filles. Il faut dire que la dernière fois que j'avais essayer de faire usage de mes talent pour la parole la fille est tombé amoureuse de moi. On vas donc éviter.

Par contre je n'aimais pas que l'on m'appelle monsieur. J'allais lui préciser.

"Je n'ai que 23 ans tu sait. Tu m'appeler Carrick. J'aime pas le monsieur, ça vieillit. Sinon c'est vrai qu'il fait chaud"

J'enlevais ma veste et la posait à coter de moi laissant apparaitre mon arme de service, chargée de balle paralysante comme toujours. Je me retournais vers la jeune fille.

"Mais installe toi donc, tu m'intéresse. Une transformation tu disait ?"

J'étais incorrigible... Mais elle avait l'air d'avoir changé. Ça sentais pas bon.

Le jeune homme me confia son âge, et n'aimait pas qu'on l'appelle Monsieur, ça le vieillissait. Mais... Il était presque comme un supérieur, je me voyais mal l’appeler par son prénom...

-Bien, j'essaierai de ne pas vous appeler Monsieur ! Comment je peux vous appeler alors ?

Il enleva sa veste, et à ce moment, je vis son arme. Son arme... Oh non, pas ça... Enfin, pas maintenant, pas après avoir dis que je ne ferai aucune démonstration... Je vais paraître lunatique ! Je dis que je ne le ferai pas, et hop, je le fais ! Contrôle toi Eiki... Fais attention à ce que tu fais....

A ce moment, mes yeux devinrent rouges sang. Je serrai le poing, je ne voulais pas lui faire de mal... Je devais me contrôler. Puis il me proposa de m'assoir, ce que je fis, stressant, essayant de contrôler mes pulsions.

-Je me transforme en démon, ma force, et donc mon pouvoir, est démultiplié.... Je suis un monstre... Enfin, comme maintenant, même, je suis toujours un monstre, hein... Essayais-je de me rattraper. Il ne devait deviner mon identité sous aucun prétexte... Non, aucunement...

Elle se contrôlait mal. Je voyais clairement qu'elle me cachait un truc. Un truc déconnais chez elle. Elle as dit ne pas vouloir faire de démonstration et la elle se retenais fort mal de se laisser sortir... Elle ne contrôlait donc pas son pouvoir. Je m'approchais gentiment d'elle pour tenter de l'aider. Je posais donc ma main sur son épaule et dit de ma voix la plus douce, celle que je prend naturellement quand mon travail est d'aider :

"Ça va ? Si tu n'arrive pas à te contrôler je suis solide, ne t'inquiète pas. Je suis partisan de la thérapie par exposition. Tu peux te lâcher en paix."

Mon holster de poitrine contenant mon arme me gênais un peux mais j'irais le déposer après m'être assurer quelle allait plutôt bien. Ou du moins relativement bien. Elle avait les yeux rouges bégayais.... On dirait un trouble post traumatique violent... Mais causé par quoi ? Ma plaque ? Ma croix ? Ma pince ? Mon arme ? Mon arme ! Beaucoup de TPT incluait des armes ! Je la retirais donc de son holster, enlevais le chargeur, fit sauter la balle chargée, mit la sécurité et balançais le tout derrière moi. Hors de portée et de vue de la jeune fille.

"Ça va mieux ?"

Demandait-je d'une voix inquiète.

Le jeune homme posa une main sur mon épaule, et au contact, je sursauta presque. J'évitais de le fixer, car je lui ferais du mal, je le sais. J'ai vécu cette trop de fois pour ne pas savoir ce qu'il peut se produire à l'avance. Il avait donc vu que je n'étais plus pareil, il insinuait même, que je ne savais pas me contrôler. Quoi ? Il rigole ? Je n'ai jamais été dans un état si calme, depuis qu'il m'arrive ce genre de choses. Je devais rester comme ça, le plus de temps que je pouvais, mais... S'il trouverait la solution, j'étais cuite, il saurait que je suis humaine. Je devais rester dans cet état, du moins, un peu plus de temps après, si jamais il cache ses armes. C'est ce qu'il fit d'ailleurs, peu de temps après. Je sentais que je redevenais moi, normale. Je tourna alors un peu la tête, mais pas trop en essayant de rester discrète, et de la fixer sans qu'il le remarque.

-Je vais bien... Ne vous en faites pas, ne vous préoccupez pas de ça, il ne se passe rien du tout, non...

Le ton que j'avais utilisé pour mentir, me laissa peu de chances pour lui paraitre crédible, ne serait-ce qu'un instant. J'étais fichu, autant en finir. J'arrêtai de fixer l'arme, ferma les yeux, rouges, tourna la tête sur le côté de l'homme, et les rouvra les yeux, jaunes/verts, tels qu'il étaient. Je baissa alors la tête, j'étais réduite...

Trouble post-traumatique du à la vue de mon arme. Cas courant. Mais dévastateur chez cette fille qui n'était pas un être surnaturel. C'est pour cela qu'elle n'étais pas dans mes archives. Une humaine. Qu'elle chance qu'elle soit tombée sur moi. Elle avait tentée de mentir. Pour se protéger. Logique de sa part. Mais je ne suis pas inspecteur pour rien et ma devise n'étais pas "Défendre l'homme ou mourir en essayant" pour rien. J'étais différent, mais j'aimais les Hommes. Et jamais une personne innocente ne mourrais sans que je me batte pour sa survie.

"N'essaye pas de mentir. Je suis inspecteur tout de même. Je sais ce que tu as. J'ai deviné ce que tu était. Et si quelqu'un d'autre apprend que tu est humaine, je devrais le tuer. Ou le convaincre. Je défend les humains. Ils ont le droit de vivre. Avec moi tu ne craint rien."

Je pris son menton entre mon pouce et mon index pour lui relever la tête et la regarder dans les yeux.

"Je t'aiderais. Quoi qu'il en coute."

Il suffisait d'espérer qu'elle ne serait pas parano au point de refuser catégoriquement mon aide.

Qu'allait-il me faire ? Allait-il me tuer ? Me dénoncer ? Que faire... Je devais reprendre ma puissance ! Je ne devais pas rester impuissante ! Mais je ne sais pas... Je savais que je pouvais mourir, et que je devais me défendre... Mais... quelque chose me disait que ce n'était pas la peine, je n'y arrivais pas. C'était d'ailleurs bien ça. Il m'avoua être pour les humains. Ah oui ? Oh oui !! Quelle joie, je n'allais donc pas mourir, sûrement... Je gardai la tête baissée, j'avais un peu honte d'avoir laissé cette chose se dévoiler si vite... C'est alors qu'il me prit le menton, pour me relever la tête. Mais que faisait-il ? Me sentant dans un quiproquo, je dus me mettre à sourire, j'avais 90% de chance que ce soit le cas... Je souris, d'un air niais, comme de mon air que j'utilisai quand j'étais avec des amis proches, et que j'avais envie de faire la débile... Mais cette fois, ce n'était pas pour rire. Puis je ferma les yeux, et arrêta de sourire, enfin, plus avec cet air niai. Je ne souris que vaguement même.

-Merci.

Puis quelques temps après, je relança :

-Vous êtes vous aussi un humain ?

Elle avait souris d'une manière bizarre quand je lui ai promis protection. Ce pourrait il que ? Non. On se connais depuis même pas dix minutes ! Mes réflexions de toute à l'heure m'embrouillent l'esprit. Elle avais fermée les yeux m'avais remerciée. Elle attendais quelque chose. Mais c'était passé. Diantre. Je ne savais pas ce qu'elle attendais. Autant attendre qu'elle le demande clairement. Elle venais de me demander si j'étais humain. Autant lui raconter.

"J'aurais aimé te dire oui. Mais j'ai été exposer à de l'énergie sombre et depuis je la maitrise. Mais je préfère me reposer sur mon USP."

Au moins elle ne m'avais pas repousser. Pour le moment l'ambiance était.... Proche. Mais avait l'air faible. Et le seul moyens que je connais pour donner de l'énergie était... Embrasser la personne. Pourquoi pas mais pas si elle tente pas. Je suis un gentleman

Cet homme était lui même humain à la base, tout s'explique ! Voilà pourquoi il protège ceux-là. Quelle pauvre histoire... Après, j'avais vécu la même chose, mais j'avais gardé un côté "humain" en moi. Mais lui, devait avoir perdu toutes traces d'humanité en lui... Enfin, du moins, sauf le fait qu'il les protège était une trace qu'il ne devait pas avoir perdu. En tout cas, j'étais bien tombée... Heureusement... J'aurai pu perdre la vie, comme ça, paf !

Son USP ? Je ne savais pas ce que cela était exactement, mais je savais simplement que c'était une arme, comme un pistolet... J'avoue que je préférerai manier une arme, tel le katana, oh oui... Ce serait génial ! Mais je pense qu'il faut des années de pratiques pour manier une telle chose... enfin, manier cette arme que plutôt me transformer en tel monstre que je suis... Ce serait beaucoup plus simple, moins dangereux...

-Je te comprends, je ne suis pas fière d'être ce monstre... Mais c'est moi, personne ne me contrôle à travers moi, c'est moi, et moi seule...

Le jeune homme semblait attendre quelque chose, il avait l'air de penser à un truc... Je ne sais quoi exactement, mais il pensait sûrement à quelque chose... Puis je me souvenue du moment ou j'avais du rougir... A ce moment, je me mis alors à rougir encore. Je tourna aussitôt la tête. "Ressaisie toi Eiki, arrête ça !" Puis je me tourna à nouveau vers lui, normale, sereine.

Elle ne voulais pas être ce qu'elle était. Comme moi... Nous n'étions pas si différent au fond. J'avais juste plus de maîtrise de mes ... aptitudes. La pauvre. Je ne pouvais rien faire pour l'aider. A part l'encourager à se maîtriser. Mais pourquoi je tenais tant que ça à l'aider ? Je la connaissait à peine ! Protéger l'humain ou mourir en essayant. Je ne devais pas prendre cette devise trop à cœur. Elle rougissait. C'était mon cas aussi. Nan ! Je ne devais pas perdre le contrôle enfin ! Sauf que elle venait de tourner la tête et avait repris une tête a peu prêt naturelle. C'était pas mon cas. Je commençais à perdre les pédales et tombais sur mon postérieurs. Je tentais d'articuler un truc. Pour continuer sur le précédent sujet.

"Heu bah heu je contrôle mon pouvoir mais heu... Je veux dire... Heu... J'ai mis du temps pour le faire Heu... Et puis je en contrepartie Bah heu.... Je contrôle pas toujours les situations auquel je heuu suis pas habitué."

Je mis fin à la souffrance le plus tôt possible. Je devais me ressaisir ! Et vite !

Le contexte changea, il se mit à rougir, ça se voyait qu'il était un peu plus ou moins gêné par la situation... je comprenais... d'ailleurs, je pense que mes rougeurs repartirent... et puis tant pis ! Je rougisais, je rougisais. D'ailleurs, il esaiyai de sortir quelques mots... ça me fis sourire, cette façon dont il esaiyait de rester normal, je trouvais ça mignon... ah... m'enfin.

-Je comprends, moi... jr ne le maîtrise pas vraiment, comme tu as pu le voir...

Je me mis un peu à rire, pour essayer de détendre l'atmosphère... qui paraissait tendu, et un peu trop calme... Et puis, je pense qu'on pensait de moins en moins à qu'on disait... enfin, surtout lui ! Mais ce n'était pas vraiment un reproche.

Allons bon ! Voila qu'elle rougissait aussi ! Je pense que la... On est aligné. Mais je voulais être sur de moi. Ne riens tenter qui puisse être mal perçus. Surtout ne pas foirer. C'est une situation inédite. Mais je sais m'adapter. Je m'adapte toujours. MAIS JE SUIS JAMAIS TOMBER AMOUREUX MOI ! Et c'était la panique dans mon cerveaux. Genre alerte rouge !
Je rassemblais toute mes forces d'inspecteur. Pris le ton le plus neutre et chargé de sous entendus possibles, m'approchais de son oreille et glissait gentiment : 

"On dirait que nous maitrisons tout aussi bien nos pouvoir que l'art de masquer nos sentiment et ressentis. Je me trompe ?"

On ne dirais pas, mais j'étais mort de trouille. Et si jamais on s'embrassait ? Hum. Je croit que je vais trop vite en besogne la. Voyons ce qui arrive...

Il rougissait toujours,  moi aussi  d'ailleurs. Je ne savais pas trop quoi faire... vraiment... Nous étions... amoureux?  Ou était -ce simplement la timidité qui nous rendait comme cela ? Je ne pense pas... j'ai déjà croisé des gens... mais je n'ai jamais ressentis la même chose... là, mon coeur battait, et je ne contrôlais plus rien. Ce que je détestai... et me rappellait ma forme de monstre... arg... qu'est-ce que je faisais là..?  Je regardai à côté, quand il sembla plus calme, s'approchant de moi. Je sentais son souffle dans mon cou... mon dieu...  C'est alors qu'il  dévoila :

-On dirait que nous maitrisons tout aussi bien nos pouvoirs  que l'art de masquer nos sentiments et ressentis. Je me trompe ?

À ce moment là... je ne bougea plus d'un mini mètre... je restais figée. Je me mis alors  à  rougir encore plus... je fixais l'eau, et laissa échapper un petit "oui". Je tourna alors  la tête vers lui... toute rouge...

Plus de doutes possibles. C'était réciproque. Mais qui allait faire le premier pas ? J'étais mort de trouille. Je n'avais jamais embrasser de fille. Je n'étais jamais tombé amoureux. J'avais bien fait tourner quelques têtes mais la... Je ne m'attendais pas à ça. C'est si soudain. Si violent et doux à la fois. 
Je sentais l'air se charger d'une douce chaleur fort agréable. Mon portable recevais un message. Je l'ignorais. Je profitais de ce moment ou deux grand couillons se regardais dans les yeux en rougissant. Mon statut social allait il changer ? Allait-je me ruiner au Dicey avec Kraine ? C'était le moment de choisir. C'était le seul et unique moment depuis trop longtemps ou je mettais mon travail de coté pour laisser parler mes sentiments. Si je couvrais Kraine et protégeais Mëw c'était rapport à mon travail. Mais rien ne m'obligeais à rester avec Eiki. Mon travail me forçait même à la dénoncer. 
Mais au diable le travail. Au diable Kraine, au diable Mëw. Seul cet instant comptait. L'instant ou tout allait ce jouer. Cette seconde magique ou j'avais envie de lever mes bras au ciel et de crier "Peuple de la terre, donner moi votre puissance !". Cet instant ou je pris mon courage à deux mains. Cet instant ou mes lèvres se rapprochèrent des siennes pour finalement les toucher. Cet instant ou je pus sentir la douceur et la chaleur de la psychopathe. Comme un feux d'artifice. Et j'espérais de tout cœur ne pas m'être tromper. Sinon la baffe allais être magistrale.

Alors que j'étais là, le regardant, toute rouge... Je ne sais pas ce qu'il se passait, et j'avoue que je ne comprenais plus rien... Il se rapprochait de moi... Et... Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. Mais, pourquoi ? On ne se connaissait qu'à peine depuis... Un quart d'heur, grand maximum. Mais... Malgré cela, je ne restais pas objective, oui, j'appréciais cette action... Aussi gênante, inattendue, enfin, presque... mais également...Plaisante, oui... Je ferma alors les yeux, oubliant tout ce qu'il se passait autour de moi, et ce qu'il m'était arrivé. Oui, pour cet instant, ce seul instant, cet unique instant... J'oubliais ce monstre que j'étais. Même si ce n'était pas dans ma nature, tout ce qui se passait autour, le monde... qui semblait s'écrouler, ne me faisais ni chaud ni froid. J'aurai pu mourir, je n'aurai pas réagis... C'est alors qu'une salle envie se glissa dans ma tête. Et hop... Je glissa ma langue, espérant ne pas trop en faire, ni... qu'il le prenne mal... Ce serait dommage... M'enfin, cela pouvait toujours rester appréciable, même avec quelque chose de gênant comme je venais de faire. Mais je n'avais pas réagis aux conséquences, oui, sa réaction... Mais qu'elle serait bonne au mauvaise, je m'en fichais...J’espérai tout de même qu'il allait apprécier mon fait... Sur l'instant, c'était bien... Et tant pis si après ça dégénérait ! Sur l'instant, c'était comme si mon côté pervers avait prit le dessus sur mon côté intellectuel, je ne faisais attention à rien... Il était quand même membre du comité, qu'allait-il se passer en suite ? Qu'allait-on faire ? Qu'allait-on dire ? Qu'allait-on penser ? Allait-on... Sortir ensemble ?! Je ne savais pas, et n'arrivais pas à réfléchir...

[Tu as dis 1, alors voilà sur quoi tu es tombé o/ C'est la première fois que Eiki laisse sa mentalité dans un rp XD]

C'était...magique. La plus belle sensation que je n'ai jamais connus. Celle du travail accomplis n'était rien en comparaison. C'était... L'amour. Et le fait de ne pas avoir été repousser bien au contraire vu l'entreprise qu'elle montrais. Sa langue tentant de forcer un passage entre nos lèvres. Mais j'avais jamais embrasser de base mais alors avec la langue ! Que faire ? Que faire ? J'entrouvris mes lèvres à mon tour pour y aller au feeling. Après tout je n'avais plus que ça... Je sentis donc son muscle chaud progresser dans ma bouche. C'était... bizarre. Mais agréable. Comme si le premier feux d'artifice c'était transformer en un décollage de fusée apollo.
Je glissait ma main au niveau de sa nuque pour appuyer encore ce baiser et fermait les yeux. Plus rien ne comptait. Juste elle et moi. Nous. Je pense qu'on peux en parler comme ça maintenant. Nous. C'est après un petit moment que je rompis cette union et chuchotait 

"Je t'aime Eiki"

Rien de plus à dire, la vérité nue. Pour la première fois de ma vie. J'étais amoureux. Qui l'eu crut ? Le grand Inspecteur Mulder ! Le type qui passe plus de temps dans les archives et les bureaux qu'autre part. Le type qui ne rentre chez lui que pour dormir et encore ! La ou toute mes actions et paroles avait un intérêt pour mon travail, pour la première fois, je mettais laisser aller. C'était vraiment une belle après midi.

C'était... trop bon, oui... j'aimais ça, tout autant que je l'aimais lui. Enfin, je crois... Non. J'étais  sûr. C'était  tellement... bien, oui, pour que les sentiments soient  mauvais. Tout comme le reste. Tout  était bien, rien n'était mal. C'était tellement... bien, que c'est une chose incroyable à  décrire à quelqu'un qui n'a jamais vécu ça... c'est alors  que le baiser s'arrêta. Pourquoi ? Pour... me murmurer  qu'il  m'aimait. Qu'est-ce que je devais faire ? Comment réagir ? Quoi répondre ? Faisons simple  :

-Moi aussi..., murmurais-je près de son épaule.


Voilà,  c'était dit... mais... à quoi bon ? Je pensai que nous le savions  déjà. Oui, tout se résumait  dans se baiser, achevé, mais  inoubliable. Tout résumait  dans cette petite  action, aussi minime qu'elle  fut. Mais  jamais,  non,  cette chose disparaîtra de mon coeur, là dedans, cette chose qui battait  la chamade... J'étais  toujours rouge, mais un peu moins,  j'étais, plus à  l'aise... je me sentai bien. Ou bien, trop bien...

Sans même regarder nos mains, je fis croiser  celles-ci, posant  la mienne sur la sienne.

C'était donc officiel. On était ensemble. Uni devant l'adversité. Je pense que j'en avais bien besoin. Mais pas question de l'amener chez moi pour le moment, trop d'armes trainais. Mais sa main... Elle dégageait une chaleur... Spéciale, agréable. J'avais même l'impression que c'était la première fois que je sentais une main chaude. Et j'aimais ça. La tension était descendue. Je la connaissait depuis une demi-heure mais c'est comme si je la connaissait depuis toujours. Et j'avais envie de la connaitre pour toujours. Elle n'avais pas d'équivalent dans mon ancien monde. Et elle n'en aurais jamais. Elle fait partie de ces personnes uniques, celle qui vous restent dans l'esprit à jamais. Et elle allait rester dans le mien.

"Je pense que l'on peux dire que l'on sort ensemble non ?"

Demandait-je en la regardant. Voyant le soleil se coucher derrière nous. Je sentais que Kraine et moi allions passer une sacrée fête au Dicey pour fêter ça ! Je m'allongeais dans l'herbe en l'entrainant avec moi. En fait non. J'aimerais que cet instant dure à jamais. Autant en profiter.

Ma main sur la sienne, j'étais heureuse, je me sentais... comme jamais au paravent je n'avais pu être, même... si j'étais déjà tombée amoureuse, mais jamais ça n'avait été aussi fort qu'à ce moment là. Je serra un peu sa main, ne voulant plus la lâcher. Oh non, plus jamais... C'est alors que l'ultime question arriva : Pouvait-on dire que l'on sortait ensemble ? Oui. C'était ma réponse. Je le voulais, j'étais sûre, et je l'aimais, lui aussi. On ne pouvait pas dire non... mais... je repensa à ce qu'il était. Il faisait partis du comité... notre relation n'allait-elle pas tout gâcher ? Je ne voulais, ni l'un, ni l'autre...

-Oui..., disais-je en rougissant, mais... cela ne va pas influencer ton travail...?

Avant que je réponde, il m'avait prit dans ses bras, et s'était allongé, me retrouvant presque sur lui. Il me tenait fort dans ses bras, à un tel point que ça me rassurait, qu'il me protégerait toujours... Alors que le soleil tombait, je ferma les yeux, ne bougeant plus, le sentant contre moi et profitant de l'instant présent.

Je souriais. Je me sentais plus que bien. L'amour donne des ailes dit-on. Je me sentais invincible. Elle me demandais si cela ne poserais pas problème dans mes fonctions.

"Ils ne sont pas obliger de savoir que tu est humaine. Et puis être en couple n'as jamais empêcher un homme de travailler. Et au pire je démissionne."

J'avais vraiment envie de rester avec elle. Je rigolais doucement en pensant à l'ironie de la situation. Une psychopathe forcément dangereuse pour l'ordre public avec un inspecteur de police. Mais l'important était le fait que nous nous aimions. J'avais encore du mal à bien assimiler la chose. Moi. En couple. Je me le répétais en tête, je suis en couple avec Eiki. Ouah. Ça fait encore une drôle d'impression.

Ils ne sont pas obligés de savoir que je suis humaine... quel idiot, s'il veut que je reste près de lui, il n'a pas intérêt... je pense qu'il ne me voudrait voir mourir pour rien au monde ! D'ailleurs, qu'il soit en couple ou non ne faisait rien à son travail, ça me rassurait, je ne voulais pas qu'il le perde pour moi.... mais lui, il s'en contre fichait, il démissionnerait juste pour pouvoir rester avec moi... oui, enfin... non ! Mais... c'était une preuve d'amour, je ne pouvais rien dire. Je souris alors, plus sereine.

-J'espère... que ça ne changera rien...

Je fermais les yeux, à deux doigts de m'endormir sur lui, c'est même ce que je crus un instant... je restais là, aimant la situation, voulant profiter. Je ne savais pas ce qu'il allait se passer, mais une chose est sûre, je devais rentrer au lycée le plus tôt possible... j'espérais qu'il m'accompagnerait, et qu'il resterait. C'est bien beau de rêver... Le soleil était de moins en moins visible, et me paupières s'alourdissaient, je crois bien m'être endormie sur lui...

Elle s'était endormie. Et si je ne rentrais pas vite j'allais aussi m'endormir. Mais je ne pouvais pas la ramener comme ça ! J'avais envie de... De rester avec elle plus longtemps. Quand soudains j'eu une idée ! Je sortis mon téléphone et appelais l'accueil de dortoirs du lycée.

[b]"Bonjour, je suis l'inspecteur Mulder, du comité. 
-C'est pour ? Nous n'avons pas l'habitude de recevoir des appels du comité.
-J'ai besoin de vous empruntez pour la soirée l'élève Eiki Miasawa. Pour une affaire interne. Je m'occupe du logement.
-Je ne sais pas si la procédure...
-Un élève peux découcher en cas de force majeure. Et une enquête du comité et de la brigade du surnaturel est un cas de force majeure.
-Oui Monsieur Mulder. Bonne soirée."

Tout c'étais bien passé je pouvais désormais la ramener chez moi. Et puis demain... On verrais demain. Je pris donc la jeune fille dans mes bras et me dirigeais vers mon appartement en ville, priant pour qu'elle ne se réveille pas dans l'appart, voyant mon arsenal...