La douceur du sang coulant ~ [Hisashi]

Ou était-il ? Ou est-ce qu'il se trouvait en ce moment même ? Je me posais tous les jours la même question, après quelques semaines de n'avoir plus revu Hisashi je me demandais bien ou est ce qu'il était. Je l'avais perdu de vue à nouveau ? Je savais qu'il voulait vraiment m'éviter pour ne pas me causer de mal, mais comment peut-il dire cela ?! Il ne me faisait pas de mal, enfin, agissant ainsi il m'en faisait plus de ce qu'il ne pensait ! Enfin, des jours je ne mangeais plus, je pensais avoir maigri, je ne dormais quasiment plus, mes cernes étaient bien visibles sous mes yeux. Je pouvais voir les regards se braquer sur moi en cour dès lors ce que l'on me voyait débarquer dans la pièce à moitié endormie et lassée de cette vie. J'en avais marre de cette vie de merde, je ne pensais pas pouvoir souffrir autant de son absence, et surtout, quand je ne sais même pas s'il était encore au Lycée Yokai ou pas ! ... Encore, si je savais ou il était, je serais un peu plus en forme, mais là, j'ignorais tout, totalement, j'étais perdue dans mes pensées.

C'était l'heure de la pause du soir quand j'attendais que tous les élèves partaient de ma salle de classe, moi, j'avais pris tout ce qu'il me fallait, me rendant dans un recoin des couloirs qui étaient désormais plongés dans le noir total, je sortis alors cette arme, ce petit couteau taillant dérobé ce midi à la cantine alors que je mangeais seule. Je l'avais donc sorti et retroussa mes manches lentement, les larmes commençaient à couler sur mes joues tandis que la fine lame parcourait ma peau douce et blanchâtre. Je me tâtais, j'hésitais vraiment, mais j'en avais marre, j'avais envie d'en finir, MAINTENANT !... Et soudainement j'appuya le couteau contre mon poignet avant que quelques gouttes de sang firent surface, laissant deux trois petites gouttes couler, je continuais d'aller encore un peu plus loin... Me vider, oui... Me vider de mon propre sang. Je pleurais à chaude larme tandis que je souffrais de me faire moi même mal...

J'avais trop mal, et là, mon sang coulait encore plus, je me tâchais de mon propre sang avant de m'enrouler ma blessure de ma manche que je baissais avant de courir aux toilettes pour les filles, il coulait trop... J'étais faible. Ma vision se mit à être trouble avant que je ne tombe sur le sol, en pleurs, laissant alors une tâche de mon sang sur le sol et j'alla me relever pour aller m'enfermer dans un toilette, déroulant le papier je m'enroulais mon bras avec, mais le sang traversait...

- ...N...Non... !

La douceur du sang coulant

Hisashi Garay | Miyuki Fujita mon coeur

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Je finirais ma ronde, je n'avais qu'une envie, rentrée chez moi et me reposer, mais je ne pouvais m'empêcher de pensée à Miyuki cela va plusieurs jours ou semaine que je ne l'ai pas vue. Je ne savais pas si elle allait bien ou non. En même temps, c'est de ma faute, je fais tout pour l'éviter.

Alors que j'étais dans le couloir j'aperçus une trace de sang sur le sol, je m'approchai donc il vit que plusieurs gouttes se dirigeaient vers les toilettes des filles je les suivais, avec des craintes je me demandais ce qu'il s'étais passé ici.

Je me tenais devant les toilettes des filles, je sortis mon épée par précaution et ouvrir la porte, mais celle-ci étais fermé. Je décidai donc d'enfoncer la porte, je donnai donc un bon coup d'épée dans la porte et la détruis. J'entrai donc dans les toilettes quand je vis Miyuki étalait au sol recouvert de sang. Je me suis mis a courrire vers elle et la prendre dans mes bras pour filer a l'infirmerie. Je tenter de la gardais éveillais. Je lui disais que j'étais là que je ne la quitterai plus. Et je finis par lui murmurer à l'oreil tout en laissant coulais des larme sur mon visage.

- Tiens bon. Je ne veux pas te perdre. Je... J... Je t'aime.

Tant de questions, tant de doutes, je ne savais plus ou j'en étais et pourquoi j'en étais arrivée à me faire subir moi même des souffrances, voir mon sang couler hors de mes veines, finissant sa route sur le sol, mon corps tremblant, mes larmes coulantes le long de mes joues. Je ne savais plus quoi penser, si j'allais mourir, si j'allais m'en sortir, si quelqu'un allait me voir ou même me sauver... Hisashi ... Plissant les yeux lentement je me voyais partir dans les pommes avant qu'un bruit assourdissant vint me réveiller, et me faire sursauter, au sol avec le papier toilette enroulé autour de mon bras sanglant. Le trou noir allait arriver, j'entendais des bruits de pas, j'avais peur de qui c'était, un surveillant ça c'est sûr. Je tremblais j'avais peur de sur qui j'allais tomber. Mes lèvres vibraient de stress avant que je ne vois, dans le peu de vision qui me restait Hisashi qui avait son épée à la main, ouvrant les yeux, de peur, je recula en poussant des gémissements. Je n'avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu'il m'avait déjà prise dans ses bras et commença à marcher rapidement, presque courir. Il m'amenait ou ? ...

« H... Hisashi.... Ou... est ... ce que l'...on va ? » fis-je d'une petite voix faible.

Soupirant, je ferma les yeux, je me sentais partir peu à peu, mes vêtements et ses vêtements commençaient à s’imbiber de mon sang petit à petit pendant que je partais dans les pommes. Mais, vu qu'il me parlait, cela suffisait pour me rester éveiller. Il me murmurait de ne pas le quitter, qu'il... m'aimait.... « Je t'aime » .... Ses mots me prirent au coeur avant que je ne rougisse.

« Désolée... d'...d'avoir fait ça... »

Quelque part, je me sentais honteuse d'avoir fait ça, maintenant qu'il est là, je savais que je n'allais pas mourir, et que j'allais m'en sortir. Je restais là alors dans ses bras sans rien dire, ni même bouger, les yeux fermés, ma tête posée contre son torse, je le laissais m'amener vers un endroit... mais lequel ? L'infirmerie ? Peut être... Je n'avais plus envie de me poser des questions...

La douceur du sang coulant

Hisashi Garay | Miyuki fujita mon coeur

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Je pensais à une et uniques choses courir, courir aussi vite que possible pour atteindre l'infirmerie. Je ne voulais surtout pas la perdre. Pas comme ça, pas maintenant. Il y a encore beaucoup à faire... Je laissais s'échapper des larmes sur mon visage. Mes vêtements étaient recouverts de sang, mais je courais encore et toujours.

Miyuki était dans mes bras à pisser du sang comme pas possible, elle était faible. Il ne fallait pas qu'elle s'endorme alors j'essayai de la tenir éveiller en lui parlant. Elle me demandait ou est-ce qu'on allait. Je la regardai dans les yeux avant de lui répondre.

-À l'infirmerie. Reste éveiller je t'en supplie ne d'endors surtout pas reste avec moi je ne te quitterais plus.

Alors qu'on approcha de l'infirmerie, elle me disait qu'elle était désolée d'avoir fait ça. Mais elle na pas a être désolé c'est de ma faute si elle a fait ça, car si je ne l'éviter pas que je lui parlais ou même si je lui souriais quand je la voyais plutôt que de me cacher rien de tout cela serrai arriver...

- Tu na pas a être désolé c'est de ma faute...

Douleur quand tu nous tiens

J'étais fatiguée, fatiguée, lassée de faire des efforts. Je voulais que mort s'en suive, je n'avais plus rien à faire de ce qu'il pouvait se passer dès à présent. Je n'avais plus la force de continuer, si je me mettais à marcher, mes membres craqueraient et me feraient tomber à terre. J'étais déprimée, j'avais des larmes sur le visage, j'avais du sang sur les mains et sur les vêtements. Je pouvais sentir tout ce fluide quitter ma veine ouverte, je perdais mes forces. A croire que je ne m'étais pas loupée. Mes cheveux baladaient au vent suivant les mouvements que faisait Hisashi pour m'accompagner à l'infirmerie. Il me parlait, il me disait de ne pas m'endormir, il me disait de ne pas le quitter, qu'il ne me quitterait plus jamais. Croire en ses mots ? J'en doutais encore.

Je ne parlais plus, j'avais les yeux fermés, j'étais toujours consciente, enfin presque. Je luttais pour ne pas partir dans les pommes, je tentais de me ressaisir mais c'était vraiment dur. J'essayais, pour Hisashi. Il... m'avait dit qu'il m'aimait, mais était-ce dans le moment ou Est-ce que c'était réel ? Je n'en savais rien...

- J'ai tellement souffert... de ton absence... Ne dis pas... que c'est ta faute, c'est pas vrai ! Je n'aurais pas... du faire ça... mais j'étais vraiment... folle.

J'avais du mal à parler, ma vision se troublait, mon cœur ratait des battements, j'étais complètement bouleversée par ce qu'il venait de se produire. Je ne savais plus ce que je devais faire, me laisser partir et délaisser Hisashi comme il m'avait fait, ou rester pour souffrir encore ? C'était un peu une question à double tranchant que je ne parvenais pas à choisir. Enfin... presque je pouvais voir que nous étions presque arriver, du moins, je le pensais.

- Je vais... m'en sortir... promis... promets-le moi...

© Shura

La douceur du sang coulant

Hisashi Garay | Miyuki Fujita mon coeur

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Elle était là, dans mes bras, l'êtres que j'aime le plus. Comment j'en suis arrivais là ? Comment on en est arrivé là ? Tout est de ma faute... Si je ne l'avais pas évité rien de tout ça serrai arriver. Pourquoi je ne l'ai pas remarqué de suite que ça n'allait pas ? POURQUOI ? Tellement de questions sans aucune réponse... Son sang coulait sans s'arrêter tout comme mes larmes... J'avais peur, peur de la perdre pour toujours... C'est comme un poignard qu'on m'avait planté dans le dos... Je l'aime et je l'aimerai toujours, mais pas comme sa pas maintenant, pas elle. Pitier ne me la prenait pas...

Elle ne parlait plus. Les yeux fermés, les larmes coulaient sur son doux visage. Même a des moments pareils, elle est magnifique. Il faillait que je me dépêche de rejoindre l'infirmerie. Je commençais a accelérais la cadence tout en passant des hurlements de S.O.S, mais personne répondais comme si se maudis lycée étais vide...
Elle me disait qu'elle avait tellement souffert de mon absence. Et que ce n'était pas de ma faute. C'est de ma faute, c'est tout il n'y a pas à chercher si je ne l'avais pas évitais rien ne serrai arriver...

On arrivait, je voyais l'infirmerie du moins je l'apercevais. Miyuki étais toujours consciente dans mes bras. Elle me demandait de lui promettre qu'elle allait s'en sortir. Bien sûr qu'elle va s'en sortir, car je suis ma maintenant, je ne la laisserai plus...

- Je te le promets...

Je me sentais complètement morte, j'étais vidée de mes sentiments, je ne sentais même plus la respiration de mes poumons, je ne sentais plus les odeurs, j'étais dans ma bulle, ailleurs, je ne me sentais plus la même. J'avais l'impression d'avoir franchi une limite à ne pas franchir, Hisashi allait m'en vouloir d'avoir fait tout ça. Mais, une fois que j'irais mieux et qu'il m'aura déposée à l'infirmerie et que je pourrais me reposer, j'aimerais lui tenir conversation. J'ouvrais doucement les yeux avant de regarder autour de moi, me blottisant dans ses chauds bras pour me tenir chaleur.

Je voyais qu'il tentait d'aller le plus vite qu'il pouvait, je le sentais, je bougeais dans tous les sens, mais je ne m'en plaignais pas. L'infirmerie n'était plus très loin, sa voix résonna, il appelait quelqu'un pour l'aider. Je pencha doucement la tête comme une poupée de porcelaine brisée, regardant droit devant moi :

- Tu aurais peut être du me laisser là bas... Je n'ai rien à faire ici, j'ai pas ma place..... Laisses moi.... Tu te fatigues.......

Je disais ça, mais je pensais pas vraiment tout cela, mais j'étais désespérée, je voulais éclater en sanglot, pleurer aussi fort que je n'ai jamais pu. Une fois arrivés devant la porte de l'infirmerie, quelqu'un ouvra la porte, certainement l'infirmière du lycée. Je ferma les yeux, grimaçant de douleur et de tristesse. Je voulais qu'on m'allonge, qu'on arrête ce sang de couler et que je dorme...