Lorsque je posais ma main dans la sienne, Blake m’entraîna à travers la ville. Je ne pensais pas qu’elle était s’y empressée de m’emmener dans sa chambre pour finir la soirée… Pourtant, j’avais parfois du mal à la suivre! Enfin, je ne la laissait donc pas indifférente! Tant mieux. Je la suivit dans le dédale de rues, puis dans les corridors du bâtiment des dortoirs. Je la vis se mettre à l’affût au cas ou nous nous ferions surprendre. Elle ne semblait pas se rappeler que j’étais une Guardian! Je n’aurais qu’à trouver une excuse, du genre que je ramenais une jeune récalcitrante à sa chambre, pour que l’on passe inaperçues. Enfin, je trouvais tout cela très amusant malgré tout!

Lorsqu’elle poussa la porte, j’observais l’environnement m’entourant. Des rideaux noirs sur la fenêtre bloquant toute éventuelle lumière. De la musique, enfin, des partitions, sur son bureau, une multitude de poster sur les murs. Un peu le fouillis! Mais cela ne me dérangeait nullement. Ce n’était pas ma chambre et je n’avais pas à juger quoi que ce soit. En fait, la chambre me plaisait beaucoup. C’était à peu près comme je l’imaginais. Lorsque j’avisais la guitare dans un coin, je ne pu retenir un léger sourire, me rappelant notre rencontre mouvementée.

Après avoir refermé la porte derrière moi, Blake ne m’avait laissé que ces quelques secondes pour observer la chambre. Elle me poussa contre la porte pour reprendre là où nous en étions restées plus tôt, scellant mes lèvres d’un nouveau baiser. Je sentais ses mains sur ma taille alors qu’elle me gardait collée contre elle. Lorsqu’elle se recula, j’ouvris mes yeux, un sourire aux lèvres. Lorsqu’elle s’adresse à moi, je ne pu retenir un rire qui se mua en léger gémissement de surprise lorsqu’elle s’attaqua à mon cou, puis à mon oreille. Lorsque je pus finalement reprendre assez mes esprits pour répondre, quelques secondes s’étaient écoulées.

- Ne t’en fais pas pour ça. Je suis loin d’être un ange! Ma "pureté" ne craint donc rien.

À l’évocation du mot pureté, on pu sentir dans ma voix que c’était une sorte de blague. Moi, pure? Tant mieux pour elle si elle voulait le croire! Lentement, je tournait ma tête vers elle afin de lui donner un nouveau baiser. Puis, je décidais que c’était mon tour. Posant mes lèvres sur la douce peau de son cou, je déposais quelques baisers. Refusant se laisser mes bras le long de mon corps alors qu’elle me tenait entre les siens, je posais aussi une main sur sa taille et l’autre, un peu plus haut. Celle sur sa taille ne se gênant pas pour commencer à caresser la douce parcelle de peau dépassant de son haut.

Je suivais Blake, me laissant attirer vers son lit, même si je ne savais pas encore que je m’y rendais. Je répondis à son baisé, aimant le contact de mes lèvres contre les siennes, de ses mains contre mon corps. Puis Blake me fit basculer sur son lit. Je ne me débattis pas, loin de là, mes mains sur ses hanches pour la garder près de moi. Lorsqu’elle se pencha au-dessus de moi, alors que je m’attendais à ce qu’elle m’embrasse de nouveau, elle n’en fit rien et ouvrit la bouche. Quelle ne fut pas ma surprise d’y entendre un commentaire positif, voir un compliment?  Lorsque je vis la teinte de peau de Blake changer légèrement, je me redressais, posant à mon tour mes lèvres contre les siennes. Soudainement, je tirais Blake sur le lit et passais par dessus elle.

Je ne savais pas que dire. Devais-je la complimenter aussi? Ou bien laisser couleur pour ne pas accentuer son visible malaise? Je n’étais pas certaine, aussi me contentais-je de faire glisser ma bouche sur la peau de son cou et, lentement, sur la peau de sa clavicule aussi. Aimant toutes les deux avoir le contrôle, je ne doutais pas qu’elle reprendrait le dessus. Par contre, pour le moment, je m’amusais bien à la titiller un peu.

Je glissais la main sous son chandail, posant mes doigts  contre la peau de ses hanches et de son ventre. Je ne savais pas si c’était le cas pour elle, mais moi, j’avais déjà chaud. Oh oui. Cette fille me faisait définitivement de l’effet. Au cours des siècles, j’avais pu mettre dans mon lit quelques hommes et femmes de plusieurs races, mais jamais je n’aurais cru que ce serait une mi-vampire mi-démone qui me ferait sentir aussi étrange, aussi bien.  Je laissais glisser mes doigts sur sa peau, à la limite de son pantalon.

Relevant la tête, mes lèvres quittèrent sa peau pour aller trouver sa bouche de nouveau, puis, son oreille.

-Je ne suis pas un ange. Loin de là. Mais je veux bien être ton ange, que ce soit seulement pour cette nuit… Ou plus…

Je reposais mes lèvres contre les siennes, heureuse de sentir sa chaleur et sa peau contre moi, son odeur se mélangeant à la mienne.

Depuis quand n’avais-je pas eu d’amant? Depuis bien trop longtemps. La dernière fois remontait à avant que nous ne quittions notre peuple, Dylan et moi. Cela faisait tant de temps que je n’avais pas pris la peine de m’amuser et d’être bien avec quelqu’un d’autre, comme ce soir. Dylan n’avait jamais été une option et, vivant avec elle, j’avais été forcée de m’abstenir un certain temps. Et même maintenant, je vivais toujours avec elle. Enfin, cette nuit loin d’elle me faisait sérieusement le plus grand des biens.  

Lorsque j’avais piqué la demi-vampire en lui disant que je pouvais être sienne pour plus longtemps qu’une nuit, j’avoue que les hormones, l’adrénaline ou je ne sais trop quelle chose de ce genre m’avais fait parler sans réfléchir? Regrettais-je mes paroles? Pas le moins du monde. Avoir une créature aussi sublime dans ma vie ne pouvait qu’y mettre du piquant. Alors je ne serais certainement pas contre, quoi que les gens puissent en dire et que cela aille à l’encontre de mes fonctions de Gardienne ou non. Je m’en foutais totalement. Après tout, même si elle est longue, nous n’avons qu’une vie! Aussi bien en profiter, même si c’est avec une hybride de démon et de vampire.

Lorsque Blake s’assieds, me gardant à califourchon sur elle, je baissai légèrement les yeux pour rencontrer les siens. En effet, j’étais maintenant légèrement plus haute qu’elle. Caressant du bout des doigts ma cuisse, ma fesse, ma taille puis mon dos, je frissonnais de plaisir. Ses mains contre mon corps était ce que je voulais. Elle m’électrisais, me faisait brûler de l’intérieur. Puis, après un vif et rapide sourire, elle fit tomber les bretelles de ma robe d’un blanc pur. Lorsqu’elle me parla, je savais que je perdrais ma robe si je bougeais trop, elle s’était arrêtée juste avant de me l’enlever.

Un prix? Oh, oui. J’aurais du y penser. Une vampire. J’ignorais toutefois si mon sang lui conviendrait… Du sang de fée. Ce n’est pas tout les jours qu’un vampire recevait l’honneur de boire notre sang. Lentement, je laissais ma tête retomber vers l’arrière très lentement. Posant une main sur la nuque de Blake, je guidais son visage vers mon cou. Après tout, qu’avais-je à perdre? Absolument. De toute façon, j’étais si enflammée que de m’arrêter à ce moment-ci aurait relevé de l’exploit. D’une voix légèrement rauque et pleine de désir, je soufflais rapidement quelques mots en chuchotant presque :



-Vas-y, Blake. Prend le.

Alors que je m’attendais à la douleur des crocs perçant la peau de mon cou, alors que je m’attendais à sentir mon précieux liquide vital déserter partiellement mon corps, je sursautais légèrement lorsqu’elle glissa sa langue sur ma peau. Le contact m’électrisant. Sa bouche traîna presque sur ma peau jusqu’à mon épaule où, presque délicatement, elle perça ma peau de porcelaine pour se servir. Je la sentais aspirer mon sang. Je savais qu’elle se nourrissait de moi. Et cela me faisait plaisir. Je n’aimais pas vraiment sentir ses crocs dans ma peau, mais j’aimais bien savoir qu’elle voulant de moi dans ce sens là aussi.

Lorsque de ses lèvres elle essuya les dernières gouttes de mon sang sur ma peau, je soupirais lentement, remontant ma tête, que j’avais gardée baissée vers l’arrière sans m’en rendre compte. Lorsqu’elle bougea sa tête, je sentis le fin tissus de ma robe glisse et aller se loger contre mes hanches, dénudant ma poitrine et mon ventre, offerts sans pudeur aux yeux de mon amante.

Le choix des sous-vêtements d’une femme en dit long. Des sous-vêtements ‘’normaux’’ un soir de sortit implique soit l’envie de terminer la nuit seule, soit le fait que la relation dure depuis assez longtemps pour ne plus utiliser ce genre d’artifices. Les sous-vêtements que j’avais choisit ne laissait absolument aucun doute sur les intentions que j’avais dès le départ. Légers, révélateurs, me mettant en valeur et dans les teinte de blancs et crème. Posant un doux baiser entre mes seins, Blake ne se doutait pas de l’effet qu’elle me faisait.

Quand elle se tourna vers moi pour m’embrasser de nouveau, je lui répondis fougueusement. Malgré le petit goût de sang persistant, je la voulais. Là maintenant. Je voulais la faire mienne tout comme elle m’avait fait sienne. Je répondis à son étreinte et, après avoir pris le temps de respirer un peu, je l’embrassais de nouveau tout en passant mes mains sous son chandail, le tirant vers le haut pour l’aider à le retirer. Je voulais sentir sa chaleur contre la mienne et sa peau contre la mienne.

Lorsque Blake fut débarrassée de son haut, je laissais mes yeux la dévorer quelques secondes avant de coller de nouveau mon corps contre elle, sentant sa peau qui était, finalement, contre le mienne. Je posais lentement mes lèvres contre sa peau. Son cou, sa clavicule, le haut de sa poitrine. Je la sentais, ou en tout cas je sentais ses mains, dans mon dos, bataillant contre le bout de tissus qui couvrait toujours mes seins. Lorsqu’elle réussit, quoique rapidement, à m’en défaire, elle me fit ce que j’avais fait plus tôt, m’observant quelques secondes.

Être l’objet du désir d’une femme comme Blake était, dans les circonstances, un compliment certain. Lorsque je sentis sont regard s’égarer sur ma peau, je ne pu retenir un léger rougissement. Certes, je n’en étais pas à ma premier relation. Mais elle était la première à prendre le temps de me regarder. Heureusement, le temps que je rougisses, elle avait déjà repris, son souffle effleurant ma peau, ses lèvres me touchant. Je ne résistais pas. Je n’avais pas envie de résister. Je glissai toutefois mes mains dans son dos, cherchant aussi l’agrafe pour défaire le bout de tissus qui séparait encore le haut de nos corps.

Malheureusement, je n’eu pas le temps de tenter de le défaire que les caresses de Blake me tirèrent un gémissement, puis plusieurs. Sa langue jouant sur ma peau, ses lèvres saisissant un de mes tétons, le mordillant, et son autre main jouant avec le sein resté seul. Ma capacité de raisonnement se réduit encore plus que ce qu’elle ne l’étais déjà. Lorsque mon amante arrêta ses caresses pour me serrer contre elle, je me penchais pour l’embrasser. Apparemment, la même idée avait pris naissance dans sa tête puisque nos lèvres se rencontrèrent rapidement.

Puis je me retrouvais sous elle, allongée sur le lit. Alors qu’elle m’embrassais encore, je trouvais le moment idéal pour dégrafer son soutient-gorge. Heureusement, comme elle, je connaissais assez bien cette pièce de tissus pour le faire relativement vite. Puis, discrètement, je retirais le morceau d’entre nous. Une chance, m’ayant couchée et nos corps ne s’étant pas encore recollés l’un contre l’autre, l’exercice fut facile.

Alors qu’elle continuait de m’embrasser, mes main caressèrent sa peau depuis son dos jusqu’à sa poitrine, jouant sur la peau. Puis, décidée à ne pas être en reste, je décidais de caresser ses seins. Pas comme elle l’avait fait plus tôt, ma bouche étant momentanément occupée. Juste en utilisant mes mains. Les glissant sur sa peau, titillant parfois ses tétons. Je voulais la sentir durcir comme je l’étais.

Rompant notre baiser, je restais couchée, mais je redressais le haut de mon corps en me tenant sur mes coudes. Ainsi, je pu poser des baiser dans son cou et descendre toujours plus bas, jusqu’à l’approche de ce que je convoitais tant. Léchant lentement la peau près d’un de ses tétons, je ne m’arrêtais pas longtemps avant de le lécher aussi, mon autre main continuant à caresser le sein laissé à lui-même.

J’aimais la sensation de sa peau contre la mienne. Et si quelqu’un prenant le temps de me regarder maintenant, je serais sans doute rouge de désir et d’excitation. C’est que je la voulais, que je la veux. Passant ma bouche sur son autre sein, je fis glisser mes mains le long de ses côtes, la serrant un peu contre moi puis, me recouchant sur le lit, je glissait mes mains sur son ventre. Je n’avais pas l’intention de la déshabiller plus tout de suite… Mais j’en avais envie. Oh oui!

Lorsque je cessais de caresse la poitrine de Blake, lorsque sa main relâcha ma chevelure, je relevais la tête et je recevais un baisé de mon amante. Lorsqu’elle me serra contre elle, je sentais son corps et sa chaleur contre moi. La sensation de l’avoir contre moi ainsi augmentais mon envie de son corps beaucoup trop rapidement à mon goût. Je ne m’étais pas laissée aller depuis longtemps. Trop longtemps, apparemment. Il fallait dire que personne n’avait su ranimer la flamme éteinte en moi, avant Blake. Certains s’y étaient risqués et beaucoup s’étaient cognés contre mon caractère… et avaient fuit. Elle était la première qui, malgré le mur que je m’étais construit, n’était pas partit en courant. Après un moment de surprise, qui m’avait conduite à accepter ce rendez-vous, je savais que je ne regretterais pas.

Se reposant sur un bras, Blake entreprit de se défaire de son pantalon, l’envoyant au sol rejoindre nos vêtements déjà enlevés. Lorsqu’elle glissa une main sous moi pour coller nos bassins l’un contre l’autre, je ne me fis pas prier, en profitant pour lui voler un nouveau baisé. Je savais que j’étais excitée et que cela devait sans doute se sentir au travers du très mince tissus de mes dessous… Mais cela m’était totalement égal. Passant une main dans le dos de la demi-vampire, je glissais le bout de mes doigts sous le rebord de sa culotte, touchant pour la première fois la douce peau de ses hanches, puis de ses fesses, sans tissus entre ma main et elle.

Décidant de ne pas m’arrêté en si bon chemin, je retirais ma main de sa culotte et la glissais entre nos deux bassins, posant mes doigts près de son intimité, sentant la légère humidité de sa culotte. Je soupirais d’aise, heureuse de me trouver à un tel endroit et en un tel moment. Je ne poussait pas plus loin mon exploration, me contentant de frotter légèrement mes doigts sur sa culotte, attendant de voir sa réaction.

Le coins de ma bouche, malgré l’assaut des baisés, se retroussèrent en un sourire léger lorsque j’entendis ma compagne gémir. J’aurais bien continué, mais l’ayant laissée prendre le dessus… J’avais aussi accepté qu’elle décide. Aussi, lorsque Blake afficha un sourire mesquin, je su qu’elle avait une idée derrière la tête. Quand elle me dit de la laisser faire, je ne protestai pas, soulevant même un peu le bassin du matelas pour lui permettre de me retirer ma culotte plus facilement, soupirant d’aise lorsque sa bouche me frôla.

Après m’avoir dénudée, je sentis le regard de Blake sur moi. Certes, être avec elle me plaisait. Mais aucun de mes partenaires n’avaient pris le temps de m’observer ainsi au paravant, ce qui me mettais légèrement mal à l’aise. Concentrée sur cela momentanément, je poussais un petit glapissement de surprise mêlé d’un gémissement, lorsque la langue fourchue de Blake passa sur mon sexe.

Lorsqu’elle m’affirma qu’elle allait me dévoré, ce qu’elle fit ensuite ne fut pas une surprise, contrairement aux émotions que cela éveilla en moi. Je passais ma main dans ses cheveux, l’encourageant à continuer, et gémissant sous les assauts de sa bouche et de sa langue. Je les sentais grandir et enfler en moi : l’excitation, le désir, le bien-être qui se transformerais éventuellement en orgasme. À un moment, entre deux gémissements, je tentais de parler, malheureusement, mon corps en décidant autrement, mes paroles se perdirent dans l’émotion du moment… Se transformant seulement en un nouveau gémissement. Ce que mon compagne entendit donc fut plutôt de l’ordre du ‘’Blake… Ahhhh!’’ que de vraies paroles intelligibles.

Je sentais Blake me titiller, me faire languir, prolongeant ses lentes caresses à mon clitoris. Je ne pouvais retenir plusieurs soupirs d’aise ou des gémissements qui s’échappaient de plus en plus sans que j’y porte attention. Après tout, au point où j’en étais, peu importaient les bruits que je faisais. La langue particulière de Blake créaient des sensation que je n’avais pas encore eu la chance d’expérimenter, rendant notre relation d’autant plus exotique. Puis elle enfouit cette langue si particulière en moi. Lorsqu’elle caressait mon clitoris et qu’elle effleurait mon ouverture, la sensation était tolérable. Maintenant, je ne contrôlais plus du tout les bruits qui sortaient de ma bouche.

Lorsqu’elle me déplaça un peut pour pouvoir atteindre en même temps les diverses partie de l’anatomie réservée aux femmes, mes muscles se raidirent légèrement. Sans le vouloir, en me déplaçant et en bougeant mon bassin vers le haut, elle frappa un point sensible. Je fermais les yeux en laissant échapper un gémissement légèrement plus fort que les précédents, ma main entortillée dans les cheveux de Blake se crispant légèrement sans pour autant tirer sur sa belle crinière.

Je n’arrivais pas à y croire. Cela avait beau faire longtemps que je n’avais pas eu de relations intimes, étais-je destinée à jouir si tôt? L’exotisme de Blake, mêlé à son expérience, me rendaient tout simplement folle. Les assauts des caresses insistantes en moi m’empêchaient d’émettre une pensée cohérente.

L’idée, rien que la pensée de pouvoir passer plusieurs nuits ainsi avec Blake m’effleura… et me ravit. Je n’avais certes sans doute jamais vécu de relations à long terme, préférant papillonner ici et là… J’avais certes vécu peu de relation dans la dernière centaine d’année. Il n’empêche que pour elle, je pourrais me poser. Après tout, j’avais même accepté d’être marquée, non? De devenir ‘’sienne’’. J’espérais que cela fusse assez pour la garder un peu plus qu’une nuit… Enfin, de telles pensées en un tel moment n’avait pas leurs places, aussi, je les chassais et je rouvrit les yeux, fixant mon regard sans doute ivre de plaisir à celui, toujours un peu trop lucide à mon goût, de Blake. Je me jurais que je la dévorerais aussi, selon ses propres mots. Mais pour l’instant, je profitais de sa présence en moi.

Alors que j’allais relâcher ma main des cheveux de Blake, que je me détendais de nouveau, enfin légèrement, elle se remit au travail. J’ignorais si elle observait mes réactions ou non… Je n’eu besoin que de quelques secondes pour me compte que oui, elle me portait toujours attention. Lorsqu’elle entra sa langue plus profondément en moi, revenant jouer sur mon point sensible, je me raidis de nouveau. Je ne voulais pas tirer sur les cheveux de Blake, aussi décidais-je de relâcher ma prise sur ses cheveux. Lorsqu’elle se mit è pincer, en plus, mon clitoris, je le sentis. Oui, elle avait réussit, j’allais jouir! Je sentais mon corps bouger tout seul, quémandant plus de caresses. Je me cambrais sous les assauts de la langue et des doigts habiles de Blake, atteignant un point que je n’avais pas atteint depuis bien longtemps.

Je me retins quelques secondes, criant le nom de mon amante, dérangeant peut-être un ou deux voisins voyeurs qui écoutaient déjà. Dans un synchronisme presque parfait, je me sentis venir tout juste après avoir prononcé son prénom. Les draps, que j’avais décidé d’empoigner à la place des cheveux de Blake, s’il avaient été vivants, m’auraient sans doute remerciée de lâcher soudainement mon emprise sur eux. Mon corps se détendit. Frissonnante, je glissais ma main dans les cheveux de Blake.

Je me retirais, décidant de presque m’assoir afin de sortir Blake d’en moi puis, lui suggérant à l’aide de mes main la tirant vers moi, tentais de la faire venir à moi. Je voulais l’embrasser et la débarrasser de sa culotte, seul bout de vêtement inutile qui traînait encore sur son corps parfait.

Lorsque Blake revint finalement s’étendre par-dessus moi, lorsque nos lèvres se retrouvèrent, je frémissais de plaisir. Oh oui. Cette nuit était définitivement la meilleure que j’avais passée depuis bien longtemps. Prolongeant un peu notre baiser, il s’interrompit lorsque Blake se recula, posant ses douces lèvres contre mon cou. Chacun de ses baisers étaient comme une brûlure sur ma peau. Chacun d’entre eux augmentaient mon envie de recommencer, d’aller plus loin, de rester avec elle plus longtemps.

- Je ne te laisserais pas te reposer si tôt...♥

Quoi? Me reposer? Pourquoi voudrais-je me reposer? La nuit ne faisait-elle pas que commencer? Et puis, j’étais la seule à avoir eu du plaisir jusqu’à maintenant… Ce qui me fit remarquer que ma compagne avait encore sa culotte! J’aurais du la lui enlever avant, ne pas la laisser avec un vêtement qui devait être, je l’espérais, très inconfortable maintenant! Alors que Blake posait un premier suçon sur ma peau, je pris ma résolution. Alors qu’elle terminait de poser le second, je plaçais mes main de façon à pouvoir exécuter mon plan. L’embrassant tendrement… J’en profitais pour la glisser sous moi et monter à califourchon sur elle, nos bassins collés l’un contre l’autre, seule sa culotte séparant nos intimités.

Me penchant sur elle, je posais mes lèvres sur son cou. Oui, j’allais m’amuser moi aussi avec elle. Ma bouche glissait sur sa peau, s’arrêtant à plusieurs endroits pour poser des baisers. Arrivant à sa poitrine, je posais mes lèvres entre ses deux seins avant de donner de nouveaux baisers sur ses mamelons, mais, étant déjà durs, je me dis que lui enlever sa culotte était plus pressant. Aussi, même si j’en profitais pour lui donner un peu de plaisir en jouant avec sa poitrine, je ne m’attardais pas longtemps, l’esprit embrumé par mon objectif.

Mes lèvres continuaient de suivre les courbes de son corps, se dirigeant visiblement plus bas. Je déplaçais mon corps et, bientôt, ma bouche se trouva sur la ligne entre ses sous-vêtements et sa peau. Glissant doucement mes doigts sous le tissus, je le tirais vers le bas lentement tout en posant de nombreux baisers sur l’étendue de peau se révélant peu à peu à moi.

Lorsque je lui eu finalement retiré son dernier bout de tissus, après que je l’ai envoyé volé rejoindre le reste de nos vêtements, j’approchais mon visage de son intimité. Passant ma langue, doucement, sur ces lèvres. L’introduisant doucement entre elles pour rejoindre son clitoris et lui donner quelques coups de langue.

Oh oui! Cette fois, c’était mon tour de prendre un peu de plaisir à la regarder frémir.