Don't fall into deep ─ pv Anya Ai

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Don't fall into deep

Ainsi commence cette vie que tu n’espérais plus. Parce que ces mots sans grandes importances t'ont tout de même touché. Ils t'invitaient, ils t'ouvraient une porte que jamais tu n'aurais cru ouverte, une porte bien trop embellit pour que tu penses un jour la franchir, pour qu'un jour elle puisse s'ouvrir pour toi, l'anormal. Pourtant sa lumière était si forte, si intense que tu n'as pourtant pas hésité une seule seconde à la franchir. Trop belle était l'occasion pour pouvoir la rater.
Ainsi te voilà à marcher dans ces couloirs dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. A côtoyer ces yokais comme si tu étais l'un deux. Oh oui tu ne savais. Tu ne pensais pas les trouver ici. Tu n'as jamais rien eu contre eux non. Après tout, tout autant que toi ils n'avaient pas leur place dans cet autre monde où tu es né. Pourtant tu te dois de cacher tes origines aux autres. Parce que finalement tu est toujours différent d'eux, même si tu t'en sens plus proche que ces autres humains vivant dans l'opulence et la mollesse. A ce pavaner comme si leur monde était merveilleux, comme s'ils allaient vivre ainsi pour toujours, ne s’inquiétant que de leur personne. Pourtant tu ne peux pas les blâmer, tu étais comme ça aussi, tu le serais peut-être toujours si la maladie ne t'avais pas rendu fou. Serais-tu là si tu étais resté dans le silence éternel ?

Alors tu marches tête baissé, tu ne les regardes pas, tu t'isoles pour ne pas sombrer dans la démence. Là, dans les hauteurs, là où tu ne peux croiser leurs lèvres opulentes, leurs babines tombantes. Seuls les habitants des cieux pourraient venir troubler ta tranquillité mais tu réussis à la éviter pour la plupart.
Tu restes là face au vide. Les bruits agressent toujours autant tes oreilles, tu voudrais les arracher de ton corps, mais tu ne peux rien faire. Alors tu vas là où tu risques le moins de rencontrer des gens. La chambre est de loin le meilleur endroit, mais le désordre de tes folies nocturnes te font renoncer à y rester plus longtemps cloitrer et il te faut bien sortir pour te nourrir. Ainsi tu restes près du bord à observer l'horizon. Tu pourrais l'observer pendant des heures, si silencieux, sans que rien ne vienne le perturber. Finalement le silence te manque, il était si calme. Avoues-le, même si tu te sentais différent, tu l'aimais bien ce silence, tu t'y sentais bien, à l'abri de tous.

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Souvenirs... En ce moment, j'étais en mode tristesse, bien que je ne le montrais à personne. Lorsque je passais à côté des gens, je faisais en sorte de sourire comme si de rien était. Trois cents ans environs d'existences et je me sentais toujours aussi mal depuis sa mort... Lui que j'aimais et que j'aimerais peut-être toujours. J'avais tout fait avec lui, bien que j'ai fais récemment quelque chose, que je regrette un peu malheureusement... Avec ce Guardian, nous avions fait certaines choses cochonnes et c'était de ma faute après avoir prit sa blague au sérieux et avoir voulu rembourser ma dette. Du coup... On était aller plus loin, sans qu'on s'y soit réellement attendus. J'espère que l'homme que j'aime toujours, ne m'en voudrait pas trop... Cependant je m'étais découvert une partie renfermer depuis trop longtemps et j'avais vider ma frustration... Mais bon je comptais bien la garder pour la personne que je pourrais aimé, la partie que je m'étais redécouvert en quelque sorte. Quoi que encore faut-il que je puisse aimer de nouveau vraiment une personne.

Je soupirais et je marchais dans les couloirs alors, qu'il faisait nuit. Logiquement le couvre feu avait lieu à vingt-deux heures, mais il n'était pas tard. Juste que le soleil c'était couché très tôt et je n'aimais pas trop ça. Enfin si, j'aimais être seule lorsque tout allait mal pour moi. Plus de famille, plus de petit ami et plus de nouvelle de sa famille à lui depuis mon arrivée ici. Je n'avais jamais rien reçus d'eux et moi, je n'osais pas les déranger. Peut-être qu'ils avaient déménager, en ce qui concerne ma famille. Cela m'était complètement égale. Oh oui, je ne voulais pas y pensé après le meurtre qu'il lui avait fait. Mais passons, personnes ne devaient savoir ma vie. Non, j'en étais pas capable de parler de ce genre de choses. Enfin bref, je me retrouvais sur le toit et je pensais qu'il n'y aurait personne d'autre que moi.

Moi qui n'y voyait pas grand chose à cause du manque de lumière, je pouvais quand même sentir la présence d'une personne dans le coin. L'endroit exact peut-être pas, mais lorsque je voulais retourner à la porte pour rejoindre les marches, je venais de m'étaler comme une grosse merde sur le sol... Tout ça parce qu'une personne avait laisser traîner sur le sol une canette vide... Quel bande de déchets ce qui osaient faire ça. Oui oui, je les avais traiter de déchet. Je m'étais érafler le genoux, mais ce n'était pas trop grave du tout, je me relevais tant bien que mal et je me tournais vers la personne.

- Je... Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas déranger, mais... des personnes ont laisser traîner une canette sur le sol et je suis tomber comme je ne l'avais pas vu. Je suis désolé, je vais vous laissez seul.

©xPégaze sur Templactif

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Don't fall into deep

Tu ne dis mot, tu ne penses même plus. Là, à l'abri de tous tu laisses ton esprit divaguer. Les yeux fixé sur cet azur, cette immensité en paix dont jamais tu ne pourras voir le début ni la fin. Tu cherches l'horizon sans parvenir à la trouver, tu te perds dans ces cieux que tu aimerais tant pouvoir toucher, simplement effleurer du bout des doigts, pouvoir sentir ton corps léger, apaisé de tous ces tourments. Alors tu t'autorises quelques minutes pour fermer les yeux sur ce monde, t'abandonner un instant aux chimères qui inondent ton esprit. Juste quelques instants, simplement pouvoir oublier ces cris d'agonies. Quand bien même ce n'est qu'une idylle stupide, quand bien même ce n'est plus qu'un rêve absurde que tu sais voué à l'échec. Tu te laisses bercé par ces doux mots, par ces quelques douceur qui savent encore contrôler ta folie. Toi simple mortel te voilà monstre à cause de cette maladie, te voilà fou pour avoir tenté d'avoir un esprit encore sensé. Mais la brise nocturne vient mettre fin à ces pensées incompréhensibles. Le zéphyr vient doucement caresser ton visage encore serein.

Alors tu la sens, tu sens la peur venir troubler ton corps. Tu sens la peur vibrer sous tes pieds. Tu ne sais que trop bien ce que signifie cette sensation. La solitude a quitté ces lieux, tu le sais il te faut l'affronter, du coin de l'oeil tu as vu ses cheveux soyeux se laisser porter par le vent. Toi le misanthrope tu ne peux te leurrer plus longtemps, éluder tout contact est impossible, tu n'es pas un monstre, pas encore, pas maintenant, non tu es bien trop lâche, bien trop pleutre pour oser prétendre au titre de monstre.
Doucement tu te tournes pour l'apercevoir. Pour la voir se relever comme si le monde était posé sur ses épaules. Tu vois la peur serpenter le long de son corps, elle se joue de toi, tu entends d'ici les cris inonder ton esprit, encore. S'échapper est impossible, tu es bien trop idiot pour la laisser ainsi, désormais tu ne peux plus t'enfuir. Alors elle lève ses yeux vers toi, elle te scrute simplement, tu sais ses lèvres jouer de quelques mots pour toi. Mais tu ne fais que regarder ces yeux tout aussi sombre que les tiens. Tu ne peux encore te résoudre à pourfendre le silence qui s'est peu à peu installé sous l'astre lunaire.
Tu laisses alors les mains parler pour toi. Tes réflexions t'ont fait perdre l'usage de cette voix que tu ne connais pas, par automatisme tu laisses les gestes exprimer tes penser dans un balai nocturne. Mais tu sais ton monde incompréhensible pour elle, quand bien même seulement quelques pas vous séparent tu sais qu'elle ne pourra lire ces gestes que tu aurais voulu ne jamais apprendre.

« Excuse-moi, ça va tu ne t'es pas fait mal ? »

Tu laisses tes yeux glisser sur ses cheveux qui dans la nuit semble se confondre avec elle. Tu la fuis du regard pour venir jouer avec l'objet déformé au sol. Cet objet seul si futile qui pourtant est là la cause de tes tourments. Aussi défiguré que ces bruits aiguë qui te font bien plus peur encore.

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La personne que je venais de déranger, était venue jusqu'à moi. Celui-ci ramassait sans rien dire la canette, qui n'avait pas lieu d'être sur le sol. Si je trouvais les personnes qui l'avaient laissé ici, je leur ferais payer. Je les mettrais à terre ou bien, je les forcerais à ramasser toutes les ordures se trouvant par terre. Surtout que j'en étais largement capable d'agir ainsi sous ma forme démoniaque étant donner que sous ma forme humaine, j'étais bien trop gentille. En ce moment, j'avais mes cornes sur la tête et mes cheveux noirs comme la nuit tombaient au niveau de mes fesses. J'étais de petite taille, soit un mètre quarante-cinq. Celui-ci devait peut-être me prendre pour une enfant alors, que c'était loin d'être le cas. J'avais quand même environ trois cents ans, mais bon, je faisais avec...

Moi qui espérais être seule sur le toit, je m'étais trompé... Je m'étais laissé un peu trop allée. Je n'aurais jamais dû me précipiter sur ma transformation dans les marches lorsque je m'étais retrouvé face à la porte pratiquement. Celui-ci s'excusait et je penchais la tête. Je ne savais pas du tout, pourquoi il avait dit ça. Cependant pas grave, très vite, il m'avait demandé si j'allais bien et je hochais la tête avec un petit sourire sur les lèvres. Il me semblait gentil, mais je restais méfiante. Quoi que... Sous forme de blonde, je n'aurais pas agi ainsi et cela aurait pu être pire point de vue comportement.

- Oh oui, je vais très bien. Merci de vous inquiétez pour moi. C'est très aimable à vous.

Je me sentais un peu gêner et je passais une de mes mains dans mes cheveux. L'homme ne me regardait pas du tout et cela m'était complètement égal. Il avait ses raisons et je ne préférais pas lui demander de me regarder pour parler. Cela m'arrivait aussi lorsque je n'étais pas très à l'aise. Celui-ci jouait avec un objet déformé et je croisais les bras.

- Je m'appelle Anya, Ai Anya. Je suis sincèrement désolé, de vous déranger. Désirez-vous que je parte ?

La moindre des choses, c'était que je me présente et que je lui demande s'il voulait que je parte. Il était là en premier alors, que moi non.

- Surtout que vous étiez la avant moi. Alors ce serait normal, si vous me dites oui, pour partir.