Les cours sont terminés pour aujourd'hui. Tout cela m'ennuie au plus haut point, les cours de japonais sont absolument incompréhensibles [Ne peuvent-ils pas écrire comme tout le monde?], les mathématiques sont tellement soporifiques, et le cours de maitrise des pouvoirs ne m'aide pas beaucoup.
Heureusement pour moi, je vais enfin pouvoir sortir un peu de cette lassante routine, en allant m'inscrire au club de musique! Peut-être pourrai-je enfin trouver une communauté qui puisse être à la hauteur de ma sublime personne, car je ne supporte plus de tomber sur de misérables avortons sans manières... La musique, le chant, voilà une activité vraiment charmante qui ne puisse attirer que les plus nobles d'entre nous! Je saisis le prospectus du club que j'ai soigneusement gardé dans ma poche toute la journée, et me dirige vers la salle indiquée.
Après deux couloirs, et un escalier, je me tiens enfin devant la porte, essayant d'appréhender la suite. D'après ce que je sais, c'est une femme qui dirige le club. Un poids en moins pour moi,car je n'aurais pas supporté d'avoir un stupide mâle comme supérieur. Je me demande à quoi elle ressemble. Est-elle élégante, bien élevée? Son dialecte est-il correct?.. J'espère qu'elle sera quelqu'un d'appréciable, mais je ne m'en fais pas réellement, je sais que la présidente d'un club de musique est toujours agréable en temps normal!
Je toque à la porte, le formulaire d'inscription en main, et me tiens droite. Je dois faire attention à ma première impression, ce genre de chose est très important!

"Bonjour...? Je viens à vous pour m'inscrire ici. Puis-je entrer..?"

Ce qui me semblait être un bruit de fond s'arrête alors que je toque à la porte. Je devrais peut-être présenter mes excuses pour avoir interrompu la mélodie qui se jouait à l'instant, je n'aime pas déranger ainsi l'activité de ces nobles personnes, c'est impoli de ma part. J'entends une voix m'inviter à entrer:

"La porte n’est pas verrouillée, t’es libre d’entrer, a tes risques et périls."

A mes risques et périls?..  Que veut-elle dire? Suis-je en danger en sa présence?
Malgré tout, je saisis la poignée de la porte et pousse cette dernière lentement, avant de découvrir que la salle n'était occupée que par une seule et unique personne. Inutile de chercher la présidente du club, à présent. Mais un détail me frappe...
QUELLE EST CETTE HORREUR?!
Une créature à l'allure de femme, dont la chevelure brune est rasée de moitié, au teint gris et portant un uniforme de mâle, se tient devant moi en flottant dans les airs. Elle porte une hache... à moins que  ce soit la guitare d'où venait la musique tout à l'heure, au vu des cordes qu'elle comporte... Mon visage ne peut qu'exprimer la stupéfaction et la terreur. Est-ce réellement la présidente du club de musique? Ne me serais-je pas trompée de salle? Comment suis-je censée réagir face à une chose pareille..? J'essaie tant bien que mal à ne pas paraître désarçonnée, mais la force ne me vient pas.

"J..Je.. Je me présente, hum... Je me nomme Alice de Bornelli, et j'éprouvais le besoin de m'adonner à un club qui me corresponde.. Suis-je bien au club... de musique?.."

J'en oublie presque de m'excuser, mais je n'éprouve plus le besoin de le faire, surtout face à... cela. Je comprends à présent où était le risque d'ouvrir la porte, ne pouvant m'empêcher de dévisager cette jeune femme s'apparentant à une délinquante brûlant des bidons d'essence de temps à autre pour se divertir, amoureuse du bruit que certains appellent "du rock"... Je n'arrive pas à m'imaginer côtoyer ce genre de personnes, mais peut-être les apparences sont-elles trompeuses?

Ce qui semble être la présidente de ce club affiche un sourire narquois pour finalement poser pied à terre et s'avancer vers moi, me regardant de haut. Je ne supporte absolument pas cet air arrogant.

"Oui tu es effectivement dans le club de musique. Mais franchement, je ne crois pas qu’une princesse comme toi ait a faire dans ce club"

P..Pardon?! A moins qu'elle ne critique mes talents de chanteuse sans avoir assisté à une seule prestation, je pense surtout qu'elle me rejette pour ma nature de vraie femme disciplinée! Pour qui se prend-t-elle?  De quel droit me traite-t-elle comme un être indésirable alors qu'elle en est un, bien plus que moi-même!? Ce n'est pas ce que j'appelle un club de musique dans ces cas-là, c'est un club de sauvagerie!
Elle me rit au nez et se retourne pour terminer son discours, comme si je n'étais pas assez signifiante pour lui faire face, quel manque de respect profond.

"Je n’accepte pas n’importe qui ici, soit du me montre du cran, soit tu prends tes petites jambes et tu dégages. Je n’accepte que les gens qui osent, pas les gens qui se cache derrière les autres pendant la corale"

Alors mon raisonnement était exact! Elle préférerait avoir affaire à un de ses semblables délinquants plutôt qu'à quelqu'un de raffiné comme moi! Cette chose ne manque pas de toupet. Si elle a besoin que je lui montre "du cran", je ne vais absolument pas me gêner pour franchir la limite qu'elle a déjà franchi: le respect d'autrui. Alors qu'elle se retourne, je lui lance un regard sévère, en prenant un ton sec:

"Du cran? Vous cherchez du cran? Les mots que vous osez m'adresser, j'appelle cela un profond manque de respect envers ma personne! La question de vous montrer du respect n'est même plus à poser, alors vous allez l'avoir, votre "cran"."

Je croise les bras sous mon opulente poitrine, toujours les sourcils froncés, mais mon visage se fait déjà plus moqueur. Je vais enfin pouvoir extérioriser tout ce qui m'irrite autant chez cette créature!

"Ma mine déconfite de tout à l'heure ne pouvait traduire autre chose qu'un profond dégoût face à ta laideur, quoi que tu sois! Et tu oses te penser supérieure à moi? Quel élément te le prouve?! Personne ne voudrait d'une délinquante indisciplinée, ne ressemblant à rien!"

Je crois que j'ai besoin de m'arrêter un peu avant que je ne subisse des représailles, physiquement.. Oh, et puis non. On ne se moque pas aussi éperdument de moi, après tout, c'est de sa faute. Je termine ma tirade, la pointant du doigt.

"Je me demande réellement comment quiconque d'un tant soit peu sensé ait pu te laisser diriger un club. Refuser une femme car elle ne te ressemble pas n'est digne de rien!"

Suite à cela, je fini par me taire, reprenant discrètement mon souffle. Honnêtement, je n'arrive plus à me voir passer mes après-midi à chanter en compagnie de cette dissidente. Que je parte ne me ferait pas tant d'effet, même si chanter seule et dehors me semble être une activité assez ennuyeuse...
Je ne pense pas qu'elle puisse bien prendre ce que je viens de lui dire, encore moins me répondre gentiment, mais j'ai agi en connaissance de cause, je dois sûrement avoir un côté belliqueux. Ce qui était à la base une paisible inscription pour un club tout aussi paisible est devenu une véritable épreuve dialectique...

Au fil de mes paroles, mon interlocutrice commençait à s'énerver. Le poing serré, elle avance d'un pas insistant, l'air menaçante, son visage exprime de plus en plus la haine. Je ne sais pas si provoquer ainsi quelqu'un qui possède une guitare en forme de hache et ressemblant à un monstre sanguinaire est très judicieux, mais je ne plierai pas devant elle.  Si elle vient à utiliser la violence, je suis prête à riposter, en tout cas je le pense.

"Écoute bien, petite. Que tu me traites de monstre, ok. Que tu me traites de délinquantes sans manières, ok. Mais, que tu ôse sous-estimer mes capacités a dirriger ce club, tu me prouves amplement que tu n’aurais pas ta place ici."

"J’accepte tout le monde en fais, pour tout te dire. Je met simplement les gens qui entre au défi pour savoir si ils veulent vraiment entrer dans ce club"

Alors elle pense que mettre les nouveaux venus à l'épreuve alors qu'ils ne souhaitent que jouer de la flûte ou du piano soit une très bonne idée... Ce n'est pas un gang, ici. Ce n'est pas l'armée non plus. Si quelqu'un vient se présenter et s'inscrire, ce n'est pas pour ne rien faire, inutile de chercher s'il souhaite entrer ou pas. L'atmosphère qui se dégage d'un accueil pareil est tout sauf agréable! Et elle me pense inapte à rejoindre son club? Oui en effet, je n'ai rien à faire avec une aliénée pareille.
D'un geste rapide, elle empoigne sa hache et la dirige vers moi, la gardant sous mon cou. Surprise, je n'ose pas vraiment bouger, cherchant un moyen de me sortir de cette situation désavantageuse.

"Je n’ai pas besoin de miss Je-sais-tout ici. Si tu es pour juger d’apparence tout membre du club ainsi, dégage, ont va se passer de tes talents. Enfin, si tu en as…"

Je n'ose répondre tout de suite.
Mais je ne peux qu'être outrée par tant de violence et de diffamation. ELLE me manque de respect, et JE dois parler gentiment? Si elle avait montré un minimum de tact, je ne lui aurais pas envoyé tout cela à la figure! Je comptais même oublier un peu le physique si jamais elle savait se montrer accueillante. C'est elle qui me provoque, et elle vient ensuite se plaindre que je parle mal? Que je juge? Je ne fais que constater les faits. Ce n'est pas en faisant peur aux gens qu'on remplit un club. Me mettre une hache sous le cou n'est pas une grande marque d'intelligence non plus.
Mes cheveux se mettent alors se mouvoir et se posent sur la hache, entravant légèrement le mouvement de celle-ci en ma direction. Je lui lance un regard sombre.

"Et tu me menace avec une arme, à présent? Je ne fais qu'exprimer mon point de vue. Provoquer les membres n'est pas une très bonne idée, j'en suis la preuve vivante. J'avais grande envie de chanter, quelque soient ceux qui m'entourent, mais je n'ai même plus envie de mettre un pied ici."

Je pose alors délicatement ma main gauche sur sa hache, mes cheveux faiblissaient un peu...

"C'est toi qui manipule les choses. Comment suis-je censée réagir autrement si tu m'offres un accueil pareil? Baisse ton arme et laisse-moi partir. Je vais te laisser vaquer à tes occupations, seule."

D'une voix calme, je dis clairement que je préfère m'en aller. Je ne cherche absolument pas à me battre, encore moins à dialoguer plus avec cette délinquante. Tant pis, je chercherais une autre occupation, et un autre entourage... En attendant, je n'aurai qu'à continuer de me promener sans but dans les jardins, boire un peu de thé dans ma chambre, et faire des achats sans intérêt dans les rues de la ville. Il n'y a que mes conquêtes de succube qui soient un tant soit peu intéressantes...
Je me demande réellement si je ne devrais pas rentrer chez moi, au final..

Toujours le sourire au lèvres, la soit-disant présidente du club recule son arme de mon cou. Je n'aime pas son sourire, c'est comme si elle prenait plaisir à se comporter aussi mal, et à m'importuner au plus haut point. Toujours la hache à la main, elle décide de me répondre:

"Ugh… Je vais sérieusement me fâchée si tu ne me montre même pas ce que tu sais faire."

Ah, c'est la meilleure... Elle souhaite toujours m'écouter chanter. Quelle importance puisqu'elle ne me reverra plus? De toute manière, c'est se faire du mal pour rien que de constater le talent qu'elle fait déguerpir. Je regarde sa hache une nouvelle fois alors qu'elle mentionne de se fâcher. Je déteste la voir armée, on ne sait pas de quoi cette délinquante est capable...
Soudainement, elle reprit son arme pour me pousser vers le centre de la pièce! Elle a osé me toucher!? Je ne lui permet pas!

"Montre-moi au moins ce que tu sais faire au lieu de lâcher bêtement. Les autres m’ont affronter, essai d’en faire de même. Sinon, je vais finir par croire que tu n’as aucune véritable motivation a être ici."

... Elle se place devant la porte pour m'empêcher de partir.
Cette chose m’horripile. Je vais finir par céder à la violence si elle continue de m'assimiler à une couarde. Ce n'est pas de la motivation qu'il me faut pour rester ici, c'est l'absence de cette racaille! Me provoquer ainsi ne mène à rien puisque je vais partir dès que je lui aurai présenté ma voix. Mais je besoin de me calmer un peu avant... Je ne peux pas faire sortir de sons mélodieux, aussi irritée que je le suis actuellement. Soulageons-nous un peu:

"Avant d'avoir la motivation, il faut avoir l'envie de rester. Ce n'est pas mon cas. Mais si tu désire tant voir de quoi je suis capable, laisse-moi une petite minute!"

Prenant une grande inspiration, je ferme les yeux, puis souffle un grand coup.
Les paroles viennent toutes seules, c'est si bon d'être aussi inspirée. Je me concentre quelques secondes avant de me mettre à chanter un air doux, de ma plus belle voix:

"Ce club est dirigé,
Par une délinquante imbécile,
Jamais je ne mettrai les pieds,
Dans la même salle qu'une personne indescriptible... ♫

Je serais étonnée,
Que quelqu'un ait voulu rester,
Bien, que je puisse constater,
Que tu es bien la seule ici à encore jouer... ♫

J'ai bien cru comprendre,
Que tu me prenais pour une lâche,
Mais, j'aimerais que tu saches,
Que si je m'en vais c'est pour ne plus jamais t'entendre... ♫"

Après avoir tenu la dernière note, je termine mon improvisation en lui souriant narquoisement. Je suis comme ressourcée, chanter m'a fait du bien, encore plus pour l'insulter. Je pourrais presque partir et avoir eu l'impression d'avoir passé une bonne journée.
Je la regarde un moment avant de croiser les bras et conclure:

"Heureuse? Tu as pu voir ce que je savais faire? C'était inutile puisque je m'en vais, à présent."

Je me dirige vers elle et la porte, lui faisant signe de s'écarter, le regard froid.
Maintenant que je suis me suis pliée à ses quatre volontés, mademoiselle monstre ne voudrait-elle pas me laisser partir?

La créature indéfinissable qui me barrait la route vient elle aussi s'approcher de moi, au lieu de s'écarter. Son sourire imite le mien, je n'aime pas voir ce visage narquois dirigé sur moi. Qu'est-ce qui peut bien la faire sourire ainsi? Ce genre de détails aux réponses potentielles toutes plus désagréables les unes les autres m'irritent au plus haut point... La moquerie n'est faite que pour une seule utilisation, la mienne, voyons! Mais je ne baisse pas les bras, je garde la tête haute et un visage moqueur quoi qu'il arrive. Je dois lui montrer qu'elle ne me fait pas peur...
Son visage vient s'approcher du mien, et ses doigts pâles rejoignent mon menton... Pour qui se prend-t-elle?!  Je ne suis pas quelqu'un que l'on traite ainsi, ce n'est plus de la moquerie à ce stade-là! Ceci-dit, son visage n'est pas si horrible de près, quand on ne compte pas sa coiffure de sauvage. Si elle faisait un peu plus attention à son apparence...

"Tu es sûre de ne pas vouloir restée? Tu as un certain cran que j’aime bien au final."

Elle se moque si ouvertement de moi, c'est insupportable. Il faut savoir, tu m'apprécies? Tu ne m'apprécies pas? C'est une véritable blague que de me proposer de rester! Qui voudrait revenir poser un pied ici, et surtout composer aux côtés de cette racaille? A moins qu'elle ne possède un pouvoir similaire au mien, elle ne gardera pas plus longtemps ici!
Elle me lâche alors rapidement pour retourner à mon ancien emplacement, au centre de la pièce. Je la suis des yeux, attendant une autre action démesurément irrespectueuse. Après avoir marqué un bref silence, elle se tourne vers moi, les bras croisés. Son sourire me nargue une nouvelle fois.

"Si il n’y a pas beaucoup de gens dans ce club, contrairement a d’autre, c’est que ce n’est pas facile de s’improviser du talent. Il faut en avoir et avoir du cran. Tu as ces deux qualités et si tu souhaites toujours donner une chance a cet endroit, tu es la bienvenue. Je ferais attention a te traiter d’une meilleur façon la prochaine fois"

Intéressant. J'ai imposé un minimum de respect.
Alors elle désire réellement que je revienne? Ma sublime voix aurait suscité son intérêt? Je me demande ce qu'une délinquante peut bien appeler "traiter d'une meilleure façon", je ne peux clairement pas m'attendre à un changement brutal de la personnalité [Ce qui serait cependant la meilleure chose qui puisse arriver], mais cela attire ma curiosité. Seulement, ce ne sera pas quelque chose que ma fierté me permettra de voir. Jamais me rabaisserai à aller la voir pour une quelconque raison, même pas en cas d'extrême ennui. Que voulez-vous, j'irai peut-être chercher un autre endroit pour passer mes journée..?
Son bras se lève légèrement, traduisant un salut presque familier. Je ne peux que dire que c'est un adieu pour moi.

"Bref, tu as du talent, pense a l’utiliser."

Tss.. Je n'ai nul besoin de ses conseils, de toute manière le chant est un loisir. C'est une chose bien inutile pour séduire, l'utiliser dans un but précis est perte de temps.
La regardant maintenant avec un air plus dédaigneux, je croise moi aussi les bras et me tourne dos à elle. La tête haute, je soupire longuement et me sourit à moi-même. Perdre un élément aussi important que moi doit sûrement l'ennuyer beaucoup. Être seule est une chose, se voir laissée seule en est une autre. Elle ne mérite que cela, de toute manière. M'avoir manquée de respect, menacée avec une arme, empêchée de partir, et même touchée, ne vont pas lui offrir une place de sucre et d'or dans mon cercle de connaissances. Autant terminer les hostilités comme il se doit, donc.

"C'est incroyable, j'ai la nette impression que tu juges toi aussi autrui sur des compétences bien précises. Mais il me serait insultant d'être comparée à toi, tu ne trouves pas?."

J'ouvre la porte sans un bruit, et une fois sortie de la pièce, je lui adresse un dernier regard gorgé de mépris.

"Tu ferais bien de croire aux miracles si tu espères un jour me revoir dans cette pièce."

Je ferme ainsi la porte, et me dirige vers les dortoirs où m'attends une soirée que j'appréhende... banale et ennuyeuse. De tous les clubs de musique, je dois tomber sur celui qui comprend une présidente irrespectueuse et insupportable comme seul membre, c'est bien la peine de chercher un lieu pour se détendre. Où pourrais-je bien trouver ma place, à part dans cet endroit indésirable? Cette satanée chose qui me souhaite la bienvenue dans son club ne cesse de raisonner dans ma tête. On dirait qu'elle veut me faire regretter de partir, en sachant parfaitement que je n'irais nulle part d'autre! C'est comme m'ouvrir la porte vers un buffet rempli de nourriture infecte, alors que je meurs de faim...
Une fois arrivée devant ma porte, je la déverrouille et l'ouvre avec énervement. Mon lit me tend presque les bras, et je ne vais pas me priver d'accéder à sa requête. Retirant délicatement mes chaussures, dénouant un peu mon uniforme, je me couche, sur le dos, regardant le plafond.
Je ne peux toujours pas m'empêcher de penser à cette fille odieuse, et à son prétendu "meilleur traitement".

...

Je devrais essayer d'oublier, au lieu de chercher un prétexte pour revenir...

HRP: