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Psychology

Plusieurs choses caractérisent Abysse. La première, même si cela à l'air de ne rien avoir avec son caractère, le justifie pourtant amplement. Abysse a la santé fragile. Trop fragile. A vrai dire, les médecins lui ont détecté une maladie qu'ils ne connaissent pas, celle-ci l'affaiblit de jour en jour sans que ça puisse se remarquer physiquement. Abysse est consciente de sa maladie que seul elle et son jumeau connaissent. Elle est également consciente que celle-ci peut la tuer n'importe quand. D'où le fait qu'elle se méfie du moindre courant d'air et se balade avec sa grande écharpe même en été. Vous la verrez aussi souvent à l'infirmerie. A cause de cette mort peut être imminente qui la guète, Abysse ne veut s'attacher à personne. La jeune fille reste stoique tant qu'on ne l'embête pas mais elle se comporte de façon distante et désagréable avec tous ceux qui aurait le courage de lui parler malgré le regard noir qu'elle jette quand vous approchez d'elle. Avec le temps, elle a réussit à effacer ce sourire qu'elle avait à l'époque quand elle parlait au gens, la seule personne qui sache à quoi elle ressemble quand un sourire vient étirer ses lèvres est son jumeau. Pourtant, bien des indices montrent qu'elle n'est pas méchante dans le fond. Abysse est par exemple incapable d'insulter quelqu'un, vous n'entendrez jamais un gros mot dans sa bouche. De la même manière, elle ne sait pas s'énerver contre quelqu'un, elle restera froide à son égard mais préférera la fuite avec un "Tu me gonfles" plutôt que se mettre à lui crier dessus à tout bout de champs.

Tout ceci à part, Abysse a aussi quelques réactions félines, comme le fait de feuler quand on la surprend, elle sait aussi miauler comme sous sa vrai apparence et ronronne quand on lui caresse les cheveux... Oui, c'est son point faible, elle fond littéralement Elle a aussi besoin de dormir plus longtemps que la moyenne, c'est donc une grande dormeuse, à ne pas confondre avec la flemmardise qu'Abysse n'a pas du tout.

Appearance

Abysse est un chat de taille moyenne aux poils doux. Sa fourrure est entièrement noire, laissant apparaitre ses yeux gris aux pupilles verticales. Si ainsi elle ressemble à une peluche, il faut se méfier de ses pattes dont les mignons petits coussinets cachent des griffes aiguisées et de ses dents pointues.

Mais je suppose que cette forme là ne vous intéresse pas vraiment, alors passons à sa forme humaine.

Abysse est petite... C'est la première chose que l'on remarque chez elle... Ou plutôt qui fait qu'on ne la remarque pas. Du haut de ses 1m57, rare sont ceux qui l'a dépasse mais cela n'a pas l'air de l'affecter. Certes, pour atteindre certaines choses en hauteur, il lui faut grimper sur une chaise mais elle ne se plaint pas de sa petite taille. Abysse n'est pas bien lourde, on peut facilement la porter, pourtant, elle n'a jamais fait attention à son poids, elle peut manger comme quatre, cela ne se verra pas. La jeune fille a une silhouette frêle qui lui donne un air fragile mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas de formes, bien au contraire même si les vêtements ample qu'elle porte les cachent plus ou moins. Elle se trouve plutôt banale il faut dire alors que la plupart des gens autour d'elle s'accordent à dire qu'elle est mignonne, mot qu'il ne faut d'ailleurs pas prononcé devant elle. A quoi elle ressemble exactement ? Elle a tout d'abord les cheveux bruns, ils sont assez long même si cela ne se voit pas à cause de l'écharpe rouge qu'elle a tout le temps autour du cou. Ses cheveux encadrent un visage aux traits doux et fins et au teint assez pâle, la peau d'Abysse n'aime pas beaucoup le soleil et elle se balade donc souvent avec un wagasa (ombrelle japonaise) les jours de beau temps. Le rouge de son écharpe met en valeur ses yeux tout aussi rouge, mais cette couleur peut varier, elle peut s'assombrir selon l'intensité de l'éclairage, les faisant ressortir dans la pâleur de son visage.

Storyline

L'infirmière enleva le stethoscope de ses oreilles en soupirant, la mine déconfite. Elle resta silencieuse un moment, comme si elle ne voulait pas m'annoncer la mauvaise nouvelle que je connaissais déjà. Mon état s'était encore dégradé depuis ces derniers mois. J'attendais qu'elle formule cette fameuse phrase mais ce n'est pas tout à fait ça qui tomba quand elle ouvrit la bouche. « Vo... Votre cœur bat bien trop lentement... Votre état se dégrade de plus en plus. Si nous ne trouvons aucun médicament efficace... Je crains que l'irréparable arrive.» Mon cœur eut un raté en entendant les paroles de l'infirmière. Alors c'était ça qui m'attendait ? La mort ?... J'aurais dû m'en douter dés le début. Dés qu'on m'avait annoncé cette fichue maladie dont personne ne connaissait l'existence... Je tournais le regard vers mon jumeau. Il détourna les yeux quand je voulus les planter les siens pour savoir ce qu'il en pensait. J'avais eu le temps d’apercevoir son regard. Je ne l'avais jamais vu aussi sombre et triste à la fois... Alors j'étais condamnée à ce genre de regards dés qu'on allait apprendre ma possible mort ? Non. Je ne veux pas de ça.


Mon histoire commence entre deux meubles poussiéreux où une chatte est en train de mettre bas. Elle avait réussit à rentrer dans la maison d'inconnus pour ne pas avoir à accoucher dehors sous la pluie. Ce que cette petite chatte ne savait pas, c'est que la déesse des chats, s'ennuyant fort, décida de lui lancer une sorte de "sort". Les chatons de cette dernière pourraient avoir ainsi une apparence et une conscience humaine mais aussi un don "au hasard" chacun que même la déesse ignorait. Ce jour là, mon jumeau et moi sommes nés, mon frère le premier suivit de moi quelques minutes après. Seule et trop épuisée par le chemin qu'elle avait fait pour venir ici plus notre mise au monde, notre mère s'éteint le jour de notre naissance. Le couple a qui appartenait la maison rentra de leurs travailles respectifs le soir même, trouvant les chatons et leur mère. Attristés par le sort de la mère, ils décidèrent de nous garder, ne sachant pas dans quoi ils s'aventuraient. Quelques mois passèrent et nous avions bien grandit mon jumeau et moi. Nous avions les yeux grands ouverts, nos couleurs de fourrures définitives et nous gambadions partout dans la maison. Un jour, alors que l'humaine que nous considérions comme notre mère m'avait dans les bras et avait mon jumeau qui dormait sur ses genoux, nous priment soudainement la forme humaine promise par la déesse chat. Bien sûr, celle-ci évoluait avec notre âge, donc, ma mère avait à ce moment là une petite fille et un petit garçon de quelques années à peine dans les bras et sur les genoux. Heureusement que son mari était dans la pièce pour voir ça, car sinon il ne l'aurait jamais cru. Le couple, n'ayant pas d'enfants et ayant prévu d'en avoir décida de nous adopter malgré notre différence avec les autres enfants, ils nous nommèrent Abysse et Abime. Cela ne fut pas simple à accepter que des chatons puissent se transformer en enfants, mais ils finirent par s'y habituer et la vie reprit son cour.

Nous eument droit à des cours particuliers car notre forme humaine ne s'étant montrée qu'assez tard, nous ne savions toujours pas parler ni écrire. Ce fut ainsi jusqu'à nos 10 ans, où nous allâmes dans une vraie école pour la première fois. Nous n’eurent aucun problèmes, nous avions même plutôt de bons résultats, nous faisions la fierté de notre famille, les Aderson. Les années passaient tranquillement, sans soucis jusqu'à mes 15 ans où ma santé se fragilisa, j'étais plus sensibles aux maladies mais beaucoup moins que maintenant. Rien de bien inquiétant selon les médecins. Pfff... Les symptômes de ma maladie n'étaient pas marqué dans leurs fichus livres de médecines donc, pour eux, je n'étais pas malade. C'est peut être pour ça que je n'aime pas les médecins. C'est une infirmière qui détecta que mon état n'était pas normal, c'est elle qui fut la première à essayer de me soigner et commença à me prescrire des médicaments. Certes, inutiles, mais au moins, elle s'intéressait vraiment à mon cas et cherchait ce qui n'allait pas, pourquoi je m'affaiblissais et pourquoi mon cœur devenait si sensible de jour en jour. En parallèle, mon don fit son apparition, presque au même moment que celui de mon frère. J'ai bien essayée de le contrôler, mais, avec ma santé fragile et mon impatiente naturelle, je ne réussis pas à le gérer là où mon frère réussissait à faire des merveilles avec le sien. En voyant qu'au fil des années mon pouvoir grandissait et devenait de plus en plus impossible à contrôler, nos parents cherchèrent un endroit où je pourrais apprendre à le maîtriser tout en continuant à avoir un suivit sur mon état et en étant avec mon jumeau duquel je ne pouvais me séparer. En vain. Une lettre arriva, d'un certain lycée yokai, expliquant que cette académie acceptait des élèves hors du commun comme nous l'étions. Nos parents n'hésitèrent pas et nous envoyèrent au Japon où était ce fameux lycée.

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