Il glissa doucement sa langue dans ma bouche, je n'hésitais pas un instant, je vins jouer doucement avec sa langue, c'était un moment magique. Quand il posait ses mains sur mes hanches et se mit à les caresser, des frissons me parcourra. Quelle journée étrange, je venais à peine de rencontrer Fuyu et maintenant je suis assis sur un lit en train de l'embrasser, comment aurais-je pu imaginer que cette journée ce termine ainsi? Je passais une main derrière sa nuque et quand je vins pour intensifier le baiser, il se retira pour reprendre son souffle, je fus à la fois déçu et heureuse. Moi-aussi je respirais lourdement, quand il vint pour m'embrasser je sursautais en me souvenant que j'avais oublié mon sac à main sur le banc en bois, quand nous avions été manger une crème glacée. Je l'avertis automatiquement pour ne pas l'inquiéter. Il répondit que le sac à main devait déjà être parti depuis bien longtemps, je serrais légèrement les poings et le dévisagea quelques instants, même si c'était vrai je pouvais tout de même aller voir, non? C'était naturel chez moi, rien ne m'arrête je n'arrive pas à baisser les bras et je reste toujours positive et puis il n'a pas dit que c'était impossible que le sac à main ne soit plus là?

Cela ne fait rien.. Reste ici, je vais aller voir rapidement et je reviendrais dans dix minutes environs, d'accord?

Je reculais légèrement ce qui nous distança, je devais avouer que j'aurais aimé qu'il m'empêche de m'éloigner, qu'il me rapproche de lui et qu'il m'enlace. Je levais mon bras et fit tournoyer mon doigt et le placard n'ouvris d'un coup et un vieux balai en sorti, les balais de conte de fée, ceux des sorcières. Je ricanais en regardant la réaction de Fuyu, le balais flottait dans les airs et se dirigeait vers moi, je ne maîtrisais pas du tout mes pouvoirs de fées, mais je maîtrisais parfaitement mes pouvoirs de sorcières, bien sûr il me restait des choses à apprendre, mais j'avais une avance sur les autres. Je souriais espièglement à Fuyu. La pluie grondait dehors, comme des clous qui tombaient sur le toit, mais le bruit était endormant. De plus, le tonnerre grondait dehors, les éclairs venaient donner une ambiance théâtrale, malgré la tempête qui faisait rage dehors, je ne perdais aucune motivation. Mais, la raison pour laquelle je voulais temps aller chercher mon sac à main c'était parce qu'il contenait la dernière lettre que j'avais reçu de ma mère, il m'avait toujours écrit depuis mon arrivée à l'école, mais depuis deux mois il avait complètement arrêté de me donner des réponses. Je ne savais plus quoi en penser, je me suis persuadé qu'ils étaient trop occupés pour m'écrire je ne leur en voulais pas trop car, ils en avaient tant fait pour moi et je me disais qu'ils finiraient par m'écrire. J'arrêtais de fixer Fuyu et m'assis sur le balais avec insécurité. Je n'avais jamais manoeuvré un balais de ma vie, on m'avait déjà montrée comment, mais je n'avais jamais essayé. Le balais se mit à gigoter dans tous les sens et fini par se stabiliser, je regardais Fuyuko incertaine, je voulais qu'il me dit de descendre et qu'il s' inquiète pour moi, je sais c'est étrange comme stratégie, mais je voulais récupérer la lettre et je voulais voir si s'inquiéterait pour moi. Je levais encore ma main et fit ouvrir la fenêtre, une grosse bourrasse de vent fit irruption dans la pièce et le sol fut presque automatiquement trempé, je jetais un dernier regard à Fuyuko et je regardais le ciel grisâtre, cela en valait-il vraiment la peine? De revenir tout trempée? Et que Fuyuko soit peut-être fâché contre moi? Mais, le dernier souvenir de mes parents étaient là-bas...

Je ne savais plus vraiment quoi faire, d'un côté je voulais absolument récupérer la lettre et de l'autre je voulais rester dans les bras de Fuyuko. Je pris deux grandes respirations et j'étais déjà rendu dehors avec la pluie qui fonçait sur moi. Je tournais vers le bâtiment et vu Fuyuko par la fenêtre, je lui hurlais alors :

C'est promis je reviens dans quelques minutes!!!

J'avais du mal à rester stable sur ce truc, c'était épuisant. De plus le vent, la pluie et le tonnera semblait être contre moi. J'essayais désespérément de rester le plus stable possible, mais les éléments n'étaient pas de la même opinion. Malgré tout je gardais mon courage, j'avançais davantage dans la tempête, j'espérais que Fuyuko ne m'est pas suivis.. Je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, je ne voulais pas être un poids pour Fuyuko. Je l'aimais tant.. Mais, je me posais des questions sur cet amour, je l'avais à peine rencontrer.. Est-ce qu'on peut vraiment tomber amoureux de quelqu'un en si peu de temps? Est-ce qu'on appelle le coup de foudre ou l'âme soeur? La personne avec qui je vais rester pour toute ma vie? Je secouais ma tête, il faut que j'arrête de penser au futur, l'important sait de retrouver mon sac à main.. Maman ne me pardonnerait pas d'avoir perdu cette lettre et si jamais un malheurs c'était abattu sur mes parents, je ne me pardonnerais jamais d'avoir perdu cette lettre.. Ça serait mon dernier souvenir. Je serais le balais de mes deux mains, pourquoi est-ce que je pense à des choses aussi négatives? Pourquoi il faut toujours que je m'imagine le pire? C'est tellement frustrant, je continue de voler sur ce balais.. Même dans un moment, je commence à rigoler parce que je suis assise sur un balais en train de voler.. Si j'aurais su cela avant.. Je n'aurais pas sorti de mon lit ce matin. Non, je ne regrette pas.. Car, je n'aurais pas pu rencontrer Fuyuko et ....

Je me donnais une petite claque sur la joue.. *Je dois arrêter de trop penser.. C'est mauvais pour moi. * Je fixais le ciel grisâtre qui était en face de moi, je serais les dents et mon balais.. Je commençais sérieusement m'inquiète et je commençais à avoir un peu peur. Mais, je continuais je devais avancéerpour la lettre de mes parents.. Un éclair passa à quelques mètres de moi un cri d'horreur sortie de mes lèvres et de petites larmes se mirent à couler. Je fermais les yeux et continua la peur au ventre, je ne peux pas abandonner maintenant, je ne serais que perdante et j'aurais l'air d'une lâche face à Fuyuko, non je peux tout simplement pas. Soudain je fermais mes yeux mi-clos, j'étais triste, apeurée et déçu. Déçue qu'il ne m'est pas retenue, c'est étrange n'est-ce pas? Tout ce que je voulais c'était qu'il me retienne, qu'il me convainque avec des preuves d'amours. C'est tout à fait ridicule, mais c'est ce que je voulais. Je serais le balais frustrée, je me claquais le visage pour me ressaisir et cria dans l'air « Atsumi tu n'es qu'une idiote! Tu ne sais même pas mettre tes priorités! Va récupérer la lettre et ensuite tu reviendras vers Fuyu »

Je continuais de voler au-dessus de la forêt avec l'orage qui grondait au-dessus de ma tête, je m'étais mis en basse attitude je n'allais quand même pas me faire frapper par un éclair. Quand je finis par apercevoir la ville quelque chose d'inattendu se produit, Fuyuko se tenait sur un dragon me regardant sérieusement, il était mouillé. Ma première réaction fut de rougir en détournant le regard vers le bas honteuse. Pourquoi n'arrivais-je pas à lui faire face, je n'avais rien fait de mal et je n'avais rien à me reprocher, pourtant je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux, pourquoi? Quand il prit la parole sa voix, c'est la seule chose que j'entendais, je n'écoutais plus la pluie tomber, le vent soufflé dans les branches des arbres et le bruit strident du tonnerre. Le seul bruit qui se faisait entendre était sa voix qui essayait de me ressaisir, quand il eut fini de parler, je ne pus me retenir un sanglot suivis d'un autre, ainsi de suite. Je me sentais mal de lui causer du tort, de l'inquiéter, que pouvais-je bien lui répondre pour le sac à main. Je ne sais rien de ses liens familiaux peut-être qu'il est dans une famille aimante et que tout va bien pour lui, il ne pourrait pas me comprendre.. C'est après cette conclusion que je fis le geste le plus stupide de ma vie. Je me levais du balais et tomba sur la tête du dragon, celle-ci était complètement mouillé et l'eau sur la glace rend les choses bien plus glissante alors je tombais encore une fois à la renverse, mais cette fois-ci ma tête vient s'écraser sur le torse de Fuyuko. Mes jambes étaient encore sur la tête du dragon et ma tête était sur son torse. Je serais doucement sa chemise trempée et n'osait plus relever la tête. Je fermais mes yeux et me mit à pleurer encore. Je criais :

Fuyuuuuko! Je suis tellement désolée!

Je continuais de serrer sa chemise qui était entre mes doigts et je mordais mes lèvres au point que quelques goûtes de sang coule sur mon menton. Je m'en voulais terriblement, j'avais peur de sa réaction. Mais, j'essayais tant bien mal de garder mon sang froid, ce qui était très difficile pour moi dans moment pareille.