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| Sujet: Galerie Littéraire. Mer 1 Mai - 16:42 | |
| B I E N V E N U E.
Voici ma galerie littéraire, c'est à dire que je posterais ici toute mes écrits. Bon, certains sont assez correctes, d'autres sont de véritables navets. Mais sachez que je suis une être humaine comme une autre, et que moi aussi je possède une intelligence relativement basse. Donc, vous risquerez de trouver quantité de fautes et d'erreurs, surtout si c'est quelque chose que j'ai écrit avec ma tablette : le correcteur orthographique est une véritable plaie. Enfin, seulement le mauvais élève reporte la faute sur ses outils.
- RP que j'ai bien aimé, toujours en cours. ( Je ne mettrais que mes réponses. ) Et je n'ai pas fait ça tout d'un coup. En trois messages pour l'instant.:
Je me promenais sans véritable but dans la ville, sans vraiment savoir ce que je devais faire. Je ne savais d'ailleurs même pas où j'allais, laissant mes pas me guidaient totalement. Cela faisait depuis quelques heures que je trainais dans la ville, et mes jambes avaient parfois quelques coups de fatigue. Cependant, ils étaient passagers et je m'en débarrassais facilement. Alors je continuais mon éternelle marche, sans jamais m'arrêter. Je ne sus jamais pourquoi ce jour-là, mon instinct me criait de rester à Crocus et de continuer de faire ma petite randonnée tranquillement. J'avais pris le temps d'écouter ce que me disait mon subconscient, car à chaque fois il se trouvait être un précieux atout, dans toutes les situations. Par exemple, une fois j'avais le pressentiment que quelque chose de grave allait se dérouler devant mes yeux, et ce fut ce qui se passa. J'étais dans une autre ville - qu'on pourrait presque considérer de village - lorsqu'un sentiment m'avait agrippé et ne m'avait plus lâcher. Il me faisait mal au coeur et je mourrais d'envie de m'evanouir, sauf que je ne pouvais pas. Mon corps ne voulait pas se plier à ce besoin enfantin, il voulait que j'assiste à ce qui allait se produire. J'avais donc continuer à rire avec les enfants de la ville, faisant comme si de rien n'était. Et une ou deux heures après, tandis que je ne tenais même plus debout pour m'enfuir, un homme était tombé du ciel. Littéralement. Il était sorti des nuages et s'était échoué sur la terre ferme comme un oiseau qui ne peut plus voler. L'homme était salement blessé, et je l'avais amené chez « moi » pour le guérir. Mon corps s'était enfin décidé à m'écouter de nouveau et je ne voulais plus m'evanouir. Cependant, l'homme tombé du ciel ne s'était jamais réveillé de son long sommeil et il était mort deux jours plus tard.
Quelque chose interrompit ma marche et me ramena au présent. Où étais-je ? Aucune idée, mais je me trouvais être devant un grand bâtiment d'allure assez ancienne mais imposant pourtant. Et si j'avais du arrêté ma marche folle, c'était parce que j'avais trébuché sur quelq'un. Une jeune fille précisément. Elle avait un visage avenant et enfantin, et je dirais qu'elle avait une quinzaine d'années, tout ou plus.. Elle était assez petite aussi, mais ce n'était pas très grave, ça. Si elle avait en effet quinze ans à peu près, il lui restait un ou deux ans pour grandir. Sinon, elle possédait de grands cheveux blancs qu'elle laissait détaché, et ça lui allait très bien. Ainsi, elle semblait un peu plus jeune peut-être, et cette impression était renforcée par ses grands yeux bleus limpides et innocents. Je fus désolée de l'avoir bousculer, et je m'en excusai auprès d'elle. Alors que je voulais repartir, une sensation m'en empêcha. Mon corps me disait de nouveau de ne pas bouger.
Alors que je m'excusais, la jeune fille en face de moi devint gênée elle aussi. Chacune son tour, pensai-je avec amusement. Elle me dit que ce n'était rien un peu nerveusement peut-être, et lorsque la fin de sa phrase parvint à mes oreilles, elle fut gâchée par une brutale explosion. Le bruit sourd provenait de l'intérieur du musée. Je restai là, à ne pas savoir quoi faire, surprise et ne comprenant pas. *alors la lumière se fit finalement dans mon esprit, et je déduisis qu'il y avait eu une tentative de vol ou d'effraction au musée. Je sentis mes yeux s'ouvrir comme des soucoupes, stupéfaite que mon instinct m'avait fait rester ici pour si peu.
La fille que j'avais bousculée réagit plus vite que moi : à peine sa surprise passée elle se précipita à l'intérieur du bâtiment, et mes jambes me guidèrent à sa suite, sans que je n'eus rien à demander. Je passai dans de grands couloirs, tous décorés de tableaux plus ou moins beaux dans un premier temps. D'ailleurs, j'en vis un qui m'intéressa fortement. Je me stoppai quelques instants pour l'observer, regardant avec joie ses grandes couleurs pastels et ses grands traits simples et pourtant respirant de beauté. Seulement, mes jambes ne me laissèrent pas l'admirer un peu plus longtemps, et elles se mirent à courir pour rattraper le retard que j'avais pris.
Le deuxième couloir fut bordé de fossiles, et je m'y attendrai pas, n'appréciant pas vraiment les ossements. J'avais toujours trouvé cela indigne d'exposer ainsi les parties d'un défunt. Même si le défunt en question était un animal, il possédait tout de même une certaine dignité, et je trouvais ça indigne. Je portai donc un regard courroucé à ce couloir avant de passer au troisième. Ce dernier était décoré d'imposantes statues, toutes avec d'incroyables détails. C'étaient des œuvres d'art qui étaient exposées ici, aucun doute la dessus.
Ce dernier couloir m'amena donc à une grande pièce au murs peints en or et en argent, des couleurs très riches. Elle était assez jolie, avec des plantes vertes dans chaque coin. Cependant, des hommes vêtus la gâchaient. Ils possédaient tous un sac dans lequel ils engouffraient les objets qu'ils volaient. J'étais stupéfaite une deuxième. Quel crime de voler aussi impunément ! Ils étaient aussi tous armés, mais ça ne me faisait pas peur. Alors que je commençai à stocker de l'énergie dans ma main droite, la jeune fille de toute à l'heure - que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent - sortit un bloc note et griffonna quelque chose dessus. Une corde apparut alors, et elle alla directement encerclé les hommes en noirs. Une fois neutralisée, elle alla voir les agents de sécurité qui commençaient à arriver, et leur dit d'appeler la garde afin qu'elle puisse emprisonner les voleurs.
Le directeur était là aussi, et il la remercia de l'aide. Mais il n'en resta pas là : il se plaignit ensuite qu'ils avaient encore des fossiles. La fille accepta de les ramener, et lorsqu'elle se retourna et elle me vit. Elle parut d'abord étonnée, puis se dirigea vers moi. Je remarquai alors que ma magie céleste fumait toujours dans ma main. D'un petit mouvement discret, je l’éteignis et je reportai mon attention sur la jeune fille. Elle était arrivée à mon hauteur et me demanda si je voulais l'aider à retrouver les fossiles. J'eus un sourire franc et j'acceptai tout de suite la proposition, heureuse de pouvoir me rendre utile.
Je commençai donc à sortir du musée, accompagnée de ma nouvelle amie, si j'osais dire les choses ainsi. C'était peut-être un peu rapide, mais je sentais qu'on allait bien s'entendre toutes les deux. Peut-être était-ce du à nos cheveux qui avaient une teinte approchée ?
- A ton avis, où sont-ils allés ? Je pense qu'ils n'ont pas encore eu le temps de quitter la ville. Je crois qu'il faudrait se dépêcher.
La jeune file hocha affirmativement la tête en réponse à mes quelques paroles, puis elle prit une mine un peu soucieuse quelques instants. Comprenant donc qu'elle réfléchissait, je me tus, lui laissant pleinement le temps de profiter de son moment de lucidité. En effet, lorsque nous serons dans la feu de l'action, devant le repaire de ces brigands, l'adrénaline risquera de reprendre le dessus. Peut-être ferons-nous des erreurs gigantesques ? Je ne savais pas, mais mes doutes devinrent de plus en plus grands alors que ma jeune amie pensait toujours. Avais-je bien fait de m'aventurer dans cette mission ? L'avenir me semblait dangereux. Encore plus que d'habitude, je voulais dire. Vivre dans une guilde noire n'était pas vraiment de tout repos, surtout lorsque j'étais recherchée par les Membres du Conseil.
- Il faudrait voir près des ruelles, c'est souvent là-bas que sont les voleurs se cachent, comme dans les films.
J'eus envie de rire et de lui dire que nous n'étions pas dans un film, mais au lieu de ça, j'eus un sourire indulgent. Je me faisais vielle, il fallait bien croire. Elle me semblait tellement rafraîchissante et jeune, comparer à moi-même ! Pourtant, nous devions avoir le même âge, à une ou deux années près. Mais je n'en pris pas compte, et je continuais ma marche aux cotés de ma nouvelle amie. Nous allions donc dans les ruelles de la ville. Comme si elles voulaient faire justice aux clichés les plus célébrés, elles étaient sombres et sans vie pour la plupart, malséante et abandonnée pour les autres.
Mais nous les fouillions quand même, sans s'arrêter, pendant une bonne demi-heure. Puis, ma camarade de recherche trouva une maison plus suspecte que les autres, avec un étrange trou dans son mur. Curieuse, je me penchai pour voir ce que cela était, tandis que la jeune fille se faufila dedans. Elle rentra sans mal, mais c'était sûrement dû à sa taille fine et à sa silhouette svelte. Après une hésitation, je la suivis, et je me rendis ainsi compte que moi aussi je passai sans trop de problèmes. Alors que je marchai en dernière, le singulier couloir s'élargissait progressivement. Et, soudainement, une pièce apparut au bout du corridor artificiel. Elle était mal éclairée et aussi sombre que la rue dans laquelle se trouvait la maison qui l'abritait, et elle n'était pas non plus très accueillante. Des quantités de sacs et d'armoires se trouvaient là, décorés d'élégantes toiles d'araignées. Mon nez perçut même l'odeur d'une famille de rongeur, et mes oreilles en entendirent le couinement plaintif, même si je ne la vis pas.
- Ouais je crois que c’est là ou les voleurs cachent les fossiles du musée ! J’en suis sûre. Regardons dans les sacs et dans les armoires on va bien trouver quelque chose.
Je hochai la tête d'un air affirmatif, et je me mis à réfléchir. Cela me rappelait la jeune fille tout à l'heure, quand je lui avais dit qu'il fallait se dépêcher et que je lui avais demandé son avis quant à la cachette des voleurs du musée. Cela me donna envie de sourire, mais je me repris mentalement à l'ordre : je me remis donc à réfléchir. Il était en effet plus que probable que ces sacs de lins grossiers pour la plupart contenaient les trésors du bâtiment historique d'il y avait une heure ou un peu plus, un peu moins peut-être. Mais tout ceci me semblait bien trop simple. Pourquoi des voleurs auraient laissé leur tunnel secret menant à leur caverne d'alibaba tout aussi secrète ? Pour moi, ça ne signifiait qu'une seule chose : c'était un piège.
- Au fait, c'est quoi ton nom ?
Je reportai mon regard sur la jeune fille, et je vis qu'elle avait déjà commencé à ouvrir les sacs pour vérifier les contenus, et les avait ensuite mis sur son épaules, dans ses bras ou dans ses mains, essayant d'en porter le plus possible. Elle ne se méfiait donc absolument pas. Mais à la fin de sa phrase, un brouhaha infernal retentit. Des bruits de voix et de pas précipités se dirigeaient droit sur nous deux. Je regardai avec appréhension le tunnel que nous avions emprunté quelques instants psus tôt, et alors que je voulus observer mon amie de nouveau, elle alla se cacher dans une armoire, et me dit de la rejoindre. Je fais donc un mouvement pour la rejoindre, mais avant même de sentir une main sur mon bras, je savais que c'était trop tard. La main possédait cinq doigts poisseux qui me firent avoir un mouvement de recul.
- Ne me touchez pas s'il vous plait.
Je fis face à mon agresseur, lui jetant un regard courroucé. C'était un homme à la quarantaine d'année, gras et mou, qui dégageait une forte mauvaise odeur. Ce qui impliqua un froncement de sourcil de ma part. Il était habillé en noir, et son masque de la même couleur avait été enlevé et jeté négligeablement sur son épaule. Son visage était grossier et avait un rictus qui me fit frissonner.
- Et pourquoi ça, ma p'tite d'moiselle. V'tre maman v's as jamais dit que ça f'sait pas d'fouiller dans les 'ffaires des autres ?
Son haleine sentait mauvais, et cela me dégoûtait. Autant que ces manières rustres et ça faisait d'aspirer certaines lettres. Je m'en voulus aussitôt de penser ainsi, mais c'était un voleur. Un voleur mal propre, de surcroît. Alors, je n'attendis pas qu'on vienne à mon secours. Même si je détestais causer une quelconque douleur aux autres, j'avais l'impression d'être obligée, cette fois-là. Et puis, je pourrais toujours me consoler en me disant que j'avais essayer de demander gentiment. Brusquement, je me mis à l'épreuve : je tirai d'un coup sur mon bras, le ramenant contre moi, et faisant approcher l'homme un peu plus par la même occasion. Ça ma main libre, j'avais préparé ma magie de Chasseur de Dragon, et lorsqu'il fut assez près, je lui fais un Poing du Dragon Céleste en pleine figure. Seulement, cela ne servit à rien. Si mon agresseur tomba dans les pommes, les autres voleurs arrivèrent.
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