Tu veux ma photo...? [PV Aoba]

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Merveille... Cette ville portait plutôt bien son nom. C'était la première fois que j'y allais, et en effet c'était plutôt magnifique. Ici, les activités étaient bien nombreuses, entre les différents magasins, les cinémas et théâtre, et même les restaurant. Tout était là pour que les habitants trouvent de l'occupation, c'est sûr qu'on devait pas s'ennuyer tout les jours dans une ville pareille. Les rues étaient bondées de monde aujourd'hui... Enfin je dis "aujourd'hui", mais je ne savais pas si c'était tout les jours pareil, mon regard était tout nouveau sur cette cité que je connaissais pas. Moi même je ne savais plus ce que j'étais venu y faire en fait... Je n'avais pourtant pas d'intérêt particuliers à venir ici me semble t-il. J'avais beau réfléchir, je ne trouvais pas la raison de ma présence en ce lieu plein de vie et de lumières. Peut être qu'inconsciemment je cherchais à me changer les idées, à voir autre chose que les murs du lycée Yokai ou les mêmes têtes des élèves ou des profs...

Le point négatif de cette ville, c'est que comme toute grande cité qui se respecte, la population y était... comment dire... un peu trop dense à mon goût. Oui, j'avais une horreur folle de la foule, c'est pas pour rien que je suis pas particulièrement très sociable, et que je déteste le contact avec d'autres individus. Finalement, venir ici ne m'était pas vraiment reposant. Certes ça me changeait les idées mais bon... quelque part ça me stressait plus qu'autre chose. Les gens se bousculaient parfois les uns les autres, c'est limite si ils ne se marcheraient pas dessus j'ai l'impression. Je finis par trouver une intersection qui reliait la rue où je me trouvait actuellement à une autre petite ruelle, moins lumineuse est complètement déserte. Je m'y engouffrais sans une once d'hésitation, m'extirpant de la population.

Là je pouvais enfin souffler, j'étais seul dans une rue sans personne d'autre pour me bousculer. Je levais le regard sur les façades des deux immeubles entre lesquels je me trouvais, regardant ensuite le ciel. Je mis mes mains dans mes poches en poussant un soupir, j'allais continuer ma promenade dans cette ruelle, à l'ombre et à l'abri du regard des autres. Faudrait que je sois maudit pour tomber sur un trouble fête à un moment de calme si apaisant.

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Oh un dragon~

La journée avait commencé par l'arrivé à Merveille, c'est une ville magnifique, un style qui plu à Aoba, une ville moderne peuplé d'humains, mais aussi de démon et autres monstres. Son amour pour la nouvelle technologie s'est réveillé et aussitôt arrivé avec sa valise, il arpenté les rues et ruelles à la recherche de matériel électronique pour continuer la musique, même si pour le monde humain il était désormais mort. Il espérait ne pas croiser de groupie ou autre dans cette ville, il n'avait pas envie de s'expliquer sur cette fausse mort ou autre.

Et bien le destin en décida autrement, alors qu'il était dans une petite boutique d’électronique, il regarder les caste audio quand il entendu une groupie hurler son prénom, de suite il pris la fuite cherchant un endroit ou se cacher. Il pénétra dans une ruelle sombre et étroite, les filles ne le virent pas, il s'arrêta ne voyant pas le jeune homme déjà présent, il repris sa respiration et passe une main dans ces cheveux.

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"On se connait pas, mais tu m'énerves déjà"

Vous vous souvenez quand je disais qu'il faudrait que je sois maudit, pour tomber sur quelqu'un dans un lieu aussi vide et sombre? Eh bien visiblement... C'était bel et bien le cas, un jeune homme venait de faire irruption dans cette même ruelle où je me trouvais. Cheveux bleus et porteur d'un look assez... bleu aussi en fait. Si ce mec aimait pas le bleu moi je m'appelais Marylin Monroe! Il était en train de reprendre sa respiration, vu la vitesse à laquelle il a déboulé dans cette ruelle, j'en conclus qu'il était poursuivit. Mais par qui? Ça je l'ignorais, et honnêtement j'en avais vraiment rien à cirer.
Pour le moment j'étais surtout en train de réfléchir à un moyen de m'en aller sans me faire remarquer, car j'ai l'impression qu'il n'avait pas encore tilté ma présence.

Le soucis, c'est qu'il n'y avait que deux issues, le côté d'où je viens, et celui dont venait cet inconnu. Je crois que le choix était vite fait pour moi, je mis mes mains dans mes poches et reprit ma marche en fermant les yeux, complètement inexpressif, passant à côté du jeune homme sans prêter plus ample attention. Et même si je ne le montrais pas, intérieurement j'étais quelques peu frustré d'être tombé sur un individu quelconque dans cet endroit où je pensais être seul et avoir enfin un semblant de paix. Manquerait plus qu'il m'adresse la parole tiens... Là je crois que je toucherais le gros lot.