Un lycée spécialisé dans l'apprentissage et l'éducation des monstres ! ~ [NC-16 #Forum Hentai|Yaoi|Yuri]
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyJeu 18 Sep - 10:32

Doux chocolat

Spoiler:





Comme toujours à ses habitudes, le jeune homme qu'est Yukito Hasegawa s'est encore une fois abandonné à ses études au point de ne plus faire attention à l'heure. Chaque fois après les cours, c'est au milieu d'une montagne de livres qu'il vient s'échouer. Il n'y a pas un seul jour où il ne mettra de côté ses révisions quotidiennes, pas même pour l'être qui lui tient le plus à cœur : sa sœur. Encore moins quand on sait que tous ces efforts sont là pour elle. Atteindre le top du classement est sa manière de montrer qu'il est capable de la protéger. Chaque fois qu'il réussit un examen, il se sent comme obliger de lui en faire part pour ne serait-se avoir droit à son sourire. Faire sa fierté est devenu pour lui un besoin aux effets semblables à une drogue. Beaucoup dans son entourage se souviennent des jours où il n'a pas eu droit au regard fier de sa tendre et chère. Ils se souviennent tous de sa froideur et de sa mauvaise humeur. Pour lui, s'il n'a pas un minimum de son attention, il ne peut pas passer sa journée tranquillement, pas même son jogging matinal ne parvient à faire s'envoler cette boule de nerfs qui naît au plus profond de ses entrailles. Son souffle de vie, c'est ce qu'elle représente. Il ne vit que pour elle et rien ni personne ne pourra changer ça. Nombreux sont ceux qui lui disent de se détacher et de profiter plus pleinement du temps qui lui reste à passer au pensionnat. L'année prochaine, elle ne sera plus là. Comment fera-t-il pour s'en sortir s'il ne s'y prépare pas à l'avance ? Pour lui, la question devrait être toute autre : comment va-t-elle faire elle ? Elle est bien trop maladroite pour survivre dans le monde extérieur sans lui, elle ne sera jamais capable de tenir toute une année. Ici, dans cet établissement, elle était en sécurité, elle avait un minimum de soutiens. Mais dehors rien n'est pareil, c'est bien plus compliqué et dangereux. Il a une bien étrange façon de la considérer faut bien l'avouer. De son point de vue, il lui est indispensable. Tout du moins, c'est ce qu'il souhaite au plus profond de son cœur. Il ne veut pas la savoir capable de se débrouiller seule, il ne veut pas la voir partir et l'entendre dire qu'elle n'a plus besoin de lui.

Autour de lui, seul à sa table, il pouvait voir au loin de petits duos se former et s'échanger des cadeaux pour une raison qui lui échappe. Trop prit dans sa scolarité, l'imbécile en avait oublier la date d'aujourd'hui. C'est le 14 février. Un jour où a lieu une fête destinée à l'amour. Ça lui était complètement sorti de la tête que c'était aujourd'hui, lui qui pourtant avait dépensé quelques jours plus tôt une partie de son argent de poche pour pouvoir offrir à Kobato quelques chocolats. Il n'a malheureusement pas pu mettre la main à la pâte comme lors de leur plus jeune adolescence. La cuisine n'est pas un domaine dans lequel il excelle, mais il se défend toujours mieux que sa sœur là également. Supérieur à elle ? Il ne voit aucune compétition entre eux, il estime tout simplement qu'en tant que garçon, qu'en tant que frère, il est dans son devoir d'être plus fort qu'elle quelque soit le terrain afin d'en prendre soin. Un complexe de siscon, c'est bien là ce que beaucoup lui reproche. Il lui attache bien trop d'importance, bien trop d'attention. Il n'a que faire des discours qui veulent le voir réagir. Il n'y prête pas particulièrement d'importance. Il sait parfaitement ce qu'il en est de sa situation, il sait très bien que l'amour qu'il porte à sa sœur n'est pas aussi saint qu'il veut le penser. Mais, est-ce réellement important ? Il ne sait plus trop où il en est depuis la découverte de cette lettre lors de son déménagement. Kobato n'est au courant de rien et c'est là le plus grand secret qu'il se permet de garder le plus précieusement de crainte de la voir sombrer si jamais elle venait à apprendre la vérité.

Pas de soucis à se faire, sa nature prévoyante fait qu'il a bien fait attention à ce qu'elle ne puisse jamais voir la lettre et son contenu. Jamais elle n'apprendra quoique se soit. Pour elle, il sera toujours Yukito, son petit frère adoré. Son regard se posa un instant sur un petit groupe au loin. Le jeune étudiant avait sur ses lèvres un radieux sourire ainsi qu'une teinte enflammée sur ses joues. À n'en pas douter, il venait de recevoir des chocolats de la miss qui lui fait face. Il ne put s'empêcher de songer aux nombres importants d'élèves qui ont bien pu reproduire le même geste envers sa tendre sœur. Il la sait très populaire, ce qui bien souvent a fait se révéler sa jalousie. Rien que l'idée qu'elle ait pu recevoir des chocolats venant d'autres garçons le dérange au plus haut point. Jamais il ne sera capable de concevoir la possibilité de la voir avec un homme. Il ne veut pas y penser d'ailleurs, l'avenir le terrifie presque. Égoïste ? Ça, par contre, on ne peut pas nier qu'il le soit. Par ailleurs, maintenant qu'il repense à toute cette histoire, il est vrai que lors des poses, il a bien ressentit se poser sur lui quelques regards, mais personne n'est directement venu jusqu'à lui pour lui offrir quoique se soit. Un bien ou un mal, il apprécie la compagnie de ses camarades, mais n'attache pas plus d'importance que ça à ce qu'on peut ressentir pour lui.

Claquant son livre dans un soupir, il vint ranger dans son étui, la fine paire de lunette qui trône depuis plusieurs heures déjà sur le bout de son nez. Les cours sont terminés depuis bien longtemps déjà, tout le petit monde ce prête aux activités de clubs ou bien à ses occupations habituelles. À cette heure-ci, la belle brune ne peut se trouver que dans deux endroits : la salle du club de cuisine ou dans la chambre. Prêt à d'abord faire un petit saut dans sa salle, son regard croisa à la sortie de la bibliothèque celui d'une de ses camarades. Sa présence suffit pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas d'activité aujourd'hui et qu'elle doit donc alors très certainement l'attendre depuis un moment maintenant. Pas de temps à perdre dans ce cas. Rien que savoir qu'il la fait attendre donne naissance au creux de son ventre à une petite boule bien désagréable. Il n'existe qu'un seul remède pour s'en débarrasser, et il sait très bien lequel. Pas besoin de se rendre à l'infirmerie pour ça, il lui faut juste emprunter la direction de son refuge. Arrivé à destination, devant la porte de sa chambre, il pouvait sentir au travers d'elle une délicieuse odeur sucrée... En temps normal, il ne devrait pas y avoir d'inquiétude. Mais ça, c'est sans connaître la capacité bien particulière que possède son aînée.

Doucement, entre ses doigts il fait tourner la poignée de la porte afin de la déverrouiller et faire son entrée dans sa chambre. La première chose à laquelle il a eu le droit en voyant l'intérieur fut l'impression de rentrer dans une salle de fête. De grands rubans rouges parcourent les murs de la chambre et partout sur le sol trônent des centaines de confettis. L'espace d'un instant, un millier de questions lui traversèrent l'esprit dont le sujet principal est : mais qu'est-ce qu'elle a bien pu faire ?! Combien de temps est-ce que ça lui a pris de faire ça ? Elle n'a pas séché les cours au moins ? Le pire, c'est qu'elle en est capable dans ce genre de situation. Dans un pincement de l'arête de son nez, il secoua la tête avant de porter son regard sur le reste de la pièce. Bien vite, il trouva sa sœur, allongée sur son lit et endormit. Elle ne l'a pas entendu arriver, ce qui le fit sourire silencieusement. Doucement alors, dans la plus grande discrétion qui soit, il déposa sur le sol son sac avant de s'approcher du lit à pas de loup, ne voulant pas la brusquer ni rien. La voir ainsi plongée dans les bras de Morphée le ravi étrangement. Elle est belle. Vraiment. C'est un ange. À genoux au bord du lit, les bras croisés par-dessus le matelas, il ne parvient pas à faire quitter ce rictus qui déforme ses joues. Délicatement, il vint tendre la main pour remettre en place derrière son oreille, une mèche brune qui l'empêche de la contempler plus encore.

-Tu as fait du très bon travail ma Kobato. Murmura-t-il de sa voix imprégné d'amour et de tendresse pour la nymphe qui s'est donné du mal pour lui.


Fond by Obsession ; Codage by Bird for all forums ©
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyJeu 18 Sep - 10:34


Doux Chocolat
Yukito¤Kobato


Doux, c'est l'adjectif qui qualifiait au mieux la caresse des doigts de Yukito contre sa peau, tout comme son sourire et sa voix basse. Il n'y avait rien chez le jeune homme qui n'évoque pas à Kobato de la tendresse. Ses grands yeux bleus étaient un lac paisible, un lieu enchanteur qui avait su engourdir son cœur d'une agréable chaleur dés leur première rencontre. Elle se souvenait de son visage rond et de ses lèvres pales qui avaient formé un rond surpris lorsqu'il l'avait aperçu à l'entrée de l'aéroport. Frère et sœur inconnus, Kobato avait cru qu'il serait difficile pour eux de gagner la proximité que toute fratrie soudée possédait. Son père se tenait derrière, silhouette dégingandée et sévère qui l'avait fait frémir de la tête au pied. Si, une photo avait toujours trôné sur le petit meuble blanc dans le salon de sa mère, le visage émacié par la quarantaine de Monsieur Hasegawa avait bien changé. De même, Kobato ne possédait de Yukito qu'un vague souvenir, celui d'une petite tête d'à peine un mois rougit par les pleurs. Ils étaient une équation inconnue qui allait changer sa vie. Anxieuse, la petite fille qu'elle était, les avait fixés, haute comme trois pommes et emmitouflée dans un gros manteau de fourrure brune qui faisait trois fois sa taille. Les cheveux emmêlés et les yeux bouffis, son apparence rendait une image aussi timide que pitoyable. Mais, si la jeune Kobato de l'époque avait douté, Yukito n'en avait rien fait. Il avait suffi d'un regard et d'un petit signe de son père pour qu'il se précipite. Le bruit de ses pas crissants sur le carrelage marbre, ses iris bleus ou la sensation de ses bras autour de ses épaules, étaient autant de souvenirs insatiables que la magicienne se ressassait depuis au moins dix ans déjà. Il l'avait serré contre son cœur. Sa chaleur l'avait arraché aux froids doigts esseulés de la solitude. Il lui avait souri. Et, alors qu'il posait son front contre le sien, elle avait compris avoir affaire à son ange gardien.

-Yukito...


La voix de Kobato s'éleva, délicat murmure. La jeune fille battit des cils, couleur caramel, ils vinrent ombrer le haut de ses joues le temps d'une courte seconde. Aussi longs que fournis, leur mouvement donnait l'impression de se faire battements d'ailes de papillons, à la fois gracieux et fébriles, mais surtout éphémères. Les prunelles châtaines trouvèrent les iris océans. Kobato rencontra Yukito pour la première fois aujourd'hui. Un tendre instant qui dans la bouche de l'académicienne prit la délicieuse saveur du miel, accompagnée par le sucré parfum du chocolat. La gourmande odeur se mélangeait à merveille aux subtiles effluves qui se dégageait du corps de son frère, savant cocktail de cocotier et de vanille. C'était presque trop féminin comme eau de toilette pour convenir à un homme, mais le jeune homme la portait si bien qu'elle en eût des frissons. Quelques milliers de perles qui roulèrent depuis le haut de sa nuque jusque dans le creux de ses reins, où un chat imaginaire venait se lover, chaud et ronronnant. La main de Kobato se leva, fine et vint trouver en son creux la joue pale de son cadet, si soyeuse au toucher. Elle en rougit de bonheur.

-Yukito, tu es rentré ?

La magicienne se releva sans plus attendre. Les draps glissèrent le long de sa taille de guêpe, ses jolies boucles volèrent un instant et sa main descendit de la pommette à la nuque de son frère. Elle l'enlaça et tandis qu'elle le pressait contre son corps creux de graisse, une mimique souriante déforma son visage en un vrai rayon de soleil. Elle avait tellement eut envie de pouvoir lui parler et le toucher. Un vrai manque que de ne pas le croiser même une fois dans la matinée. Il était pire qu'une drogue. Il était sa raison d'être, de respirer, marcher, boire et manger. Le cœur battant, Kobato se recula d'un bond. Elle défroissa sa robe de quelques petits gestes appliqués et les joues brûlantes, s'exclama :
-Est-ce que tu me trouves jolie ? C'est une robe que m'a cousue une amie au club de couture.-

Elle se tût aussi vite qu'elle avait parlé, étrangement gênée, en ce jour si particulier. Ce n'était pas chaque semaine qu'on pouvait fêter la saint valentin. Les adorables prunelles de l'adolescente ne cessaient d'ailleurs de faire l'aller-retour entre Yukito et les petits chocolats maisons qu'elle avait préparé. Son attention s'en alla ensuite à sa robe. Blanche, les épaules étaient découvertes par un joli col bateau. Au milieu, juste au bout de la ligne en v que formaient ses clavicules, un gros noeud venait décorer son coeur. Pour l'occasion, Kobato avait également tenté de se coiffer. Le succès restait mitigé et son chignon lâche penchait beaucoup trop d'un côté. Cependant, cela donnait à sa bouille d'ange, une allure encore plus innocente, surtout quand elle s'empourprait sans arrêt devant Yukito. Il faut dire qu'il était d'un charisme rare. Il la fascinait. Pire qu'un pôle avec son aimant, Kobato était tout simplement subjugué par son frère, et ce depuis des années.
-J'ai fais des chocolats !

codage par langweilen sur apple-spring



Dernière édition par Kobato Hasegawa le Jeu 18 Sep - 16:13, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyJeu 18 Sep - 10:35

Doux chocolat


Divine princesse qu'il a sous les yeux. Magnifique belle au bois dormant que nous avons là. Peut-être qu'à l'image de son histoire, un baiser l'aidera à se réveiller. C'est là une pensée bien folle qui lui traversa l'esprit l'espace d'un instant. Un égarement de son petit cervelet à cette vision bien trop enchanteresse pour lui et son cœur encore faible. Kobato a le don pour faire surgir en lui des émotions qu'il n'a jamais ressentit envers ses semblables. Elle seule est la détentrice de la clé capable de déverrouiller le mécanisme de sa matrice, ce muscle cardiaque qui ne parvient à battre pour une raison autre que le bon déroulement de ses fonctions vitales qu'en sa présence. Qui sait ce qu'elle représente réellement pour lui. Mais, de toute évidence, il n'y a qu'elle pour faire s'afficher sur son visage une telle mimique réjouissante. À la fois agréable et douloureuse, la flamme qui lui brûle les joues n'a de cesse de prendre en intensité à fur et à mesure que les secondes passent. Ses prunelles dont la coloration ressemble à un océan se montrent toutes aussi profondes, violentes et protectrices. Elles ne veulent en aucun cas se détacher de cette sirène si paisiblement endormit. Il pourrait décidément passer des heures dans cette position à la contempler, nonobstant les fourmis grouillantes dans ses jambes. Cependant, elle ne lui en laissa pas l'occasion. Sans son aide, sans un baiser, elle ouvrit d'elle-même ses yeux pour l'accueillir comme à son habitude de son sourire le plus adorable et innocent qui soit. Une bouffée de pure tendresse, une fleur immaculée de toute noirceur. Un cristal qui n'a connu et ne connaîtra jamais l'impureté, voilà ce qu'elle est. Sa main, chaude, a toujours sur lui ce même effet : Celui de clore ses paupières pour mieux profiter de ce qu'elle a à lui offrir. Là, dans la paume de sa main, il n'a aucun mal à se laisser aller. Dormir dans cette position ne le dérange aucunement. Aussi inconfortable peut-elle l'être, du moment qu'elle le berce de sa douce chaleur, tout lui va.

Mélodieuse est sa voix qui l'oblige à reprendre contact avec ce qui l'entoure et remuer la tête dans un mouvement léger en réponse muette aux mots formulés par ses fins pétales. Oui, son regard s'est, en effet, embourbé sur un terrain dangereux pour lui au point de l'en faire bouger sa pomme d'Adam discrètement. Ça ne fait même pas dix minutes qu'ils sont ensembles dans la même pièce que déjà, il se sent tressaillir. Quelque chose ne va vraiment pas chez lui. Il s'en rend compte, mais, il ne sait pas comment remédier à cette équation. L'inconnu pourtant n'a jamais été pour lui un obstacle difficile à surmonter. Il a toujours su faire preuve d'un bon raisonnement pour défaire l'adversité. Mais là, en l'occurrence, il se sent presque comme désarmé. On ne peut pas dire aussi que la charmante étudiante lui soit d'une quelconque aide bien au contraire. Ce n'est pas en le cajolant de cette manière qu'elle parviendra à faire de lui le grand vainqueur. Source de son malaise, mais également de son bonheur, le pauvre cadet Hasegawa se retrouve bien dans une situation délicate. Comment ne pas perdre la raison quand on a sous son nez un délicieux parfum sucré qui émane d'une peau douce et laiteuse. Très sérieusement, jamais il ne s'en sortira à cette allure. Heureusement pour lui qu'il a su développer l'art de masquer ces émotions derrière une posture de neutralité. Grimaçantes sont ses lèvres lorsqu'elle s'éloigne de lui, mais très vite, elles reprennent une figure qui ne cache en rien la joie qu'il éprouve en ce moment. Un pur émerveillement. Un spectacle d'une valeur inestimable s'offre à lui et lui seul uniquement.

-Resplendissante.

Affirma-t-il dans un basculement de la tête sur le côté avant de se reprendre et de la contempler plus dans le détail. Il ne peut s'empêcher de remarquer que ce simple mot n'est pas suffisant pour retranscrire ce qu'il voit. Elle est bien plus que cela. Elle en est même parfaitement au-delà. Sa robe, légèrement plissée à divers endroit lui va merveilleusement bien. C'est la première fois d'ailleurs qu'il se surprend à la regarder et détailler de cette façon-là. De bas en haut, ses pupilles azur parcourent la silhouette de sa sœur. Dessinant alors sa fine taille qui lui donne l'envie d'y poser les mains pour en apprécier le balancement de ses hanches quand elle se meut. Sans pouvoir rien y faire, sentant même ses joues s'enflammer, ses yeux se sont arrêtés sur les rondeurs de sa poitrine dont la naissance est légèrement perceptible grâce à la coupe ouverte de son vêtement. Sa lippe inférieure devint victime d'un mordillement lorsqu'il entraperçut ses clavicules ainsi que la nudité de ses épaules. Combien de baisers pourrait-il laisser s'évanouir sur elles ? Il en déglutissait.

-Ton amie a fait du très bon travail. J'aime beaucoup en tout cas.

Répondit-il dans son timbre de voix habituel alors qu'elle lui indique l'existence des chocolats. C'est vrai que c'est la Saint-Valentin, il ne l'oublie pas. Le simple fait d'avoir précisé qu'elle les a faits l'oblige à se poser une multitude de questions sur la façon d'agir à partir de maintenant. La rejeté n'est bien évidement pas une option, pas en ce jour si particulier, pas quand elle a mis tant d'effort pour le surprendre et lui faire plaisir. Kobato est un petit bout de femme assez difficile, vous savez. Si elle n'a pas de charisme, elle compense avec ses grandes perles brunes et son sourire enfantin qui inspire toute l'innocence du monde. Il faudrait être un monstre pour désirer voir se dessiner sur son visage de la tristesse ou bien de la déception. Lui plus que quiconque ne souhaite la voir éprouver de tels sentiments en sa présence. Jamais il ne voudra lui causer de la peine et ce malgré les étrangetés de ses gourmandises. Toujours faut-il qui fasse le fier quand les premiers symptômes pointent le bout de leur nez. Le souvenir d'un jour passé où il a enduré une forte fièvre comme si de rien était lui revint soudain. Pourquoi a-t-il fallut qu'un don comme celui-ci tombe entre ses mains ? Elle qui aime tant faire la démonstration de son esprit créatif au travers de sa cuisine.

-Je me disais bien qu'il y avait une bonne odeur. Tu me fais....Goûter ?

Demande-t-il par politesse, mais aussi pour voir son plus beau sourire. Pour lui, il n'y a rien de plus beau que de voir sa sœur pétillante de joie. Avec le temps, le fait d'avoir était son goûteur attitré durant de nombreuses années, il est parvenu à récolter de légers fragments d'information sur le pouvoir de sa sœur. Tout d'abord, elle ne maîtrise pas les effets. Ça, déjà. C'est clair. On ne peut pas revenir dessus. Second point important : positif comme négatif, ses sentiments ont une certaine influence sur le degré de puissance. Quelle sera alors sa destinée une fois qu'il aura assimilé l'un de ses chocolats ? Il ne peut hélas compter sur la faculté de ses yeux pour obtenir une réponse. Néanmoins, il peut affirmer une chose en la regardant : c'est qu'elle n'était pas malheureuse quand elle les a faits. Tout l'inverse même. D'elle irradiait une gaieté sans pareil.

Légèrement, dans sa démarche comparable à un douce brise emportant avec elle l'air marin, il réduit la distance qui le sépare d'elle pour que vienne en contact avec les extrémités de ses phalanges, les cheveux caramel de sa tendre princesse. Perfectionniste comme à chaque fois, il n'a pas pu passer à côté de la maladresse de sa sœur concernant ses cheveux. Elle a trop pris l'habitude de le laisser s'en occuper qu'à chaque fois qu'elle s'en charge elle-même, le résultat en est la plupart du temps original. Elle n'en loupe pas une pour le faire rire une paire de secondes.

-Kobato. Interpelle-t-il doucement. Posant sur elle son regard protecteur. -Me laisserais-tu te coiffer ?



Fond by Obsession ; Codage by Bird for all forums ©


Dernière édition par Yukito Hasegawa le Sam 27 Sep - 13:54, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyJeu 18 Sep - 10:35


Doux Chocolat
Yukito¤Kobato

-Tu as vu ? C'est la petite nouvelle.

-Elle est mignonne. On dirait qu'elle a oublié son parapluie.

-Tu n'as qu'à lui prêter le tien.

-Arrête, je n'oserai jamais ! Rentrons.


Kobato aimait la pluie et son ciel gris. A Hokkaido, la pluie était synonyme de neige et la neige synonyme de repos. Avec les chutes de parfois plus de 25 m, il n'était pas rare que l'école soit annulée. C'était alors, pour Kobato, l'occasion de se reposer au côté de sa mère. Il n'y avait rien de plus doux à l'époque que ces matins passés à boire du chocolat chaud pendant qu'un tendre feu de bois lui réchauffait les pieds. Elle adorait admirer le feu désagréger les vieux journaux et faire craquer les brindilles, mélodie délicate que berçait la lueur orangée des flammes du brûlant âtre de pierre. Mais ces jours heureux s'étaient écoulés, puis, enfuis...pour ne plus jamais revenir. Dans le Kyushu, sud tropical, pas un flocon n'entamait sa belle et lente descente, même en Décembre. Le manteau blanc et scintillant des montagnes du nord, était remplacé par le vacarme des vagues de la mer. L'hiver n'existait pas. L'hiver manquait à Kobato. Avec un frêle soupire, la petite fille allait pour réajuster son sac à dos quand une main fraîche vint se poser sur la sienne. Les doigts longs et pales coururent le long de son poignet et vinrent s'échouer sur la lanière de son cartable alors que depuis le haut, la pointe d'un parapluie transparent effleura son crâne.
-Rentrons ensemble. J'ai acheté de la neige artificielle.

Le visage de l'enfant s'éclaira et à son sourire immensément joyeux répondit celui prévenant de Yukito. Le bonheur n'était pas si loin.


-Resplendissante. Ton amie a fait du très bon travail. J'aime beaucoup en tout cas.

Une réplique et un battement de cils, c'est ce qu'il faut à Kobato pour quitter la courte torpeur qui venait d'assaillir son cœur au rappel de ce vieux souvenir. Comme ce vendredi de novembre, en ce jeudi de février, d'une phrase Yukito vient d'éclairer sa nuit. Son doux sourire fait courir plusieurs divins frissons dans sa poitrine. Elle a envie de chanter et papillonne autour de lui, gloussante et extatique de savoir que oui, elle lui plaît. Y-a-t-il plus beau cadeau pour Kobato que de plaire à Yukito ? Bien évidemment aucun. L'allégresse que procurent les yeux bleus à son être est exquise, joie inégalable que personne d'autre ne parviendrait à lui soutirer. Seul le mage sait tirer aux lèvres de l'adolescente un sourire à faire rougir de timidité la lune et pâlir de jalousie l'astre solaire. Il est unique dans sa vie. Irremplaçable, Indispensable, elle a tant d'adjectifs pour le décrire qu'elle ne peut choisir.
-Je me disais bien qu'il y avait une bonne odeur. Tu me fais....Goûter ?

-Je suis si heureuse. Tu verras les chocolats sont délicieux.

Pareille à une luciole, elle se retient de se jeter sur son cadet, pourtant elle n'a qu'une envie c'est de le serrer, l'enlacer et le presser contre son corps. Une étreinte pour la rassurer et l'entendre lui promettre qu'il ne s'étiolera jamais. Un contact bref, voilà qui serait parfait. L'esprit embrumé d'un milliers de délices interdits, Kobato tente de se résonner. Elle essaie de ne penser ni au parfum entêtant que dégage la peau de son frère, ni à sa bouche pâle, qui, à n'en pas douter, serait chaude et humide le long de son cou. Elle tente également d'oublier le désir qui creuse entre ses reins, maladif, maladroit et, tellement moins innocent que la grimace de naïveté factice qu'offre ses prunelles chocolat. Comment pourrait-elle lui avouer si ; honteuse vérité ? Le fait est qu'elle a peur de le voir s'éloigner, dégoûté par ses fantasmes. Elle ne supporterait pas de s'entendre rejeter par  son timbre d'habitude aimant. Elle se sent mourir rien qu'à l'imaginer écœuré par son toucher. Et, comme à chaque fois que cette triste constatation envahit son esprit, elle se rassure en se disant qu'elle n'a qu'à enterrer ce secret tout au fond de son âme.
-Kobato,me laisserais-tu te coiffer ?

Un peu distraite, l'apprentie chocolatière est rappelée à l'ordre par la soudaine présence de la main de Yukito sur la sienne. C'est un contact électrisant. Kobato déglutit en silence, brusquement essoufflée. Il lui paraîtrait soudainement avoir traversé le Nil à la nage. Il n'y a pas plus indolente caresse que celle de ces phalanges neigeuses le long de ses annexes, si agréable. En plus, comme pour en rajouter le murmure de Yukito vient s'échouer à son oreille. Son ton est susurrant et légèrement voilé, l'écouter est une drogue, de l'hydromel bu au goulot de la bouteille. Sa volonté cède. Comment peut-elle résister à cet intense besoin qu'elle a de sa personne quand il l'embrase d'un simple geste ?La mèche qu'il tâte et attrape n'est pas pour l'aider à réfléchir, encore moins sa proposition. C'est pétri d'amour que sans même prendre la peine d’acquiescer Kobato va chercher une jolie brosse crème à inscription nacrée. L'objet est décoré de plusieurs dizaines de perles et d'un miroir incrusté.  Un souvenir de sa défunte créatrice dont la magicienne prend grand soin, à tel point qu'aucune égratignure n'en a abîmé le vernis en dix ans. Il n'y a qu'à Yukito qu'elle la prête.
-Tiens ! -lâche-t-elle d'une voix guillerette et excitée- Tu sais que tu n'as même pas besoin de de...-ses yeux croisent les iris bleus et son ton s'assagit telle la rivière lorsqu'elle se mêle aux eaux profondes, mais paisibles d'un lac.-
...mander.

Déjà un millier de fourmis circulent sous son épiderme. Elles grouillent un instant, puis se métamorphosent en un tas de microbulles qui s’éparpillent et éclatent par centaines dans le bas de son ventre, tout près de son endroit intime. Avec l'impression qu'une rivière de perle s'écoule le long de sa colonne, Kobato se rassoit sur le lit, Yukito accroupi dans son dos. C'est grisant de le sentir soulever ses cheveux et effleurer sa nuque. Il suffit d'un frôlement pour que cette délicieuse chair de poule fasse trembler ses os et courir en elle un bien-être immense. Elle en devient sereine. Elle s'en sent détendue.
-Merci Yukito...-répète une adolescente enivrée par le jeu des doigts du jeune homme dans ses mèches ondulées. Elle rejette la tête en arrière, croise son regard et se statufie encore.-

Dans cette position, les pétales de leurs lèvres sont proches, il suffirait d'un millimètre pour s'embrasser. Sa bouche tremble, ses mamelons tressaillent, Kobato est pivoine.
codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyLun 29 Sep - 10:46


Doux Chocolat
Kobato Hasegawa



Adorable est le mot qui lui vient à l'esprit quand il la voit réagir aussi précipitamment à sa demande sans même prendre le temps de réfléchir, ni même lui donner une réponse orale. Kobato est bien ce genre de fille. Elle est de celles qui n'ont rien contre les cajoleries quelques soit la forme. Un câlin, une promenade, un baiser ou bien un simple effleurement. De tous, ce qu'il affectionne le plus est très certainement cette chaleur invisible qu'elle incruste chaque soir sur son front de ses lèvres. Celles-là même qui, avec le temps, voient l'attention qui leur est accordée changer. Douce mélancolie que de se remémorer la première fois où elle est venue l'embrasser sur la joue avec tout son amour. Une tendresse qu'il n'oubliera jamais tant elle est présente aujourd'hui encore. Cette gêne qu'il avait ressentit ces fois là n'est plus la même maintenant. Il s'en rend bien compte avec le temps. Non pas parce qu'il s'y est habitué, même s'il faut avouer qu'il n'y a pas une seule journée où l'un d'eux vient apposer sa marque sur l'autre. Toujours faut-il qu'il y ait la manifestation de leur amour dans un échange si anodin. D'apparence ça ressemble peut-être à un quotidien monotone dont il ne se lasse pas, mais en réalité, ce n'est plus aussi facile pour lui que de s'abandonner à ce geste pourtant si simple.  Cette timidité du temps de son enfance a commencé à faire surface il y a de cela une année environ. Prenant une forme légèrement différente que celle qu'il pouvait éprouver durant cette période-là mais qu'il parvient avec dextérité à masquer aux yeux de sa très chère sœur. Source des battements de son cœur,  se rendra-t-elle compte un jour de tout ce qu'elle fait naître en lui ? Sera-t-elle capable de déceler les faibles changements dans son âme ? Peut-elle percevoir ces fines gouttes colorées déteindre la clarté de son lac pourtant imperturbable ? Infaillible, c'est bien là l'image qu'il a cherché à ne voir jamais s'effacer. Pour elle, il doit avoir cet silhouette de l'homme parfait. Celle du jeune frère dont il ne faut pas s'inquiéter, celui qui n'a aucune faiblesse, que de la force. La perfection, voilà le stade qu'il veut atteindre. Voilà ce qu'il veut être pour elle au point d'en devenir une ombre pour ceux qui s'oserait à s'en approcher dans l'espoir de la courtiser. Des prétendants, y en a-t-il vraiment ? Le lui demander ne servira à rien. Elle n'est pas le genre à se prendre d'attention pour les regards langoureux qui peuvent bien se poser sur elle. Peut-être d'ailleurs ignore-t-elle même simplement l'existence de ce rite amoureux, de tous ces signes qui constituent une parade dont l'unique but est de séduire l'objet de convoitise.

Terriblement douloureux est ce pincement qui s'en prend à son pauvre cœur. Et si un jour son innocence venait à s'envoler ? Si un jour elle commençait à se prendre plus d'attention pour ce genre de pulsion ? Sera-t-elle capable d'y résister ? Sera-t-elle assez forte pour ne pas céder aux avances trop avancés de certains ? Elle est si gentille, si fragile, si... « Jamais », un mot dont les six lettres sont venu s'enfoncer dans la matrice de l'adolescent à l'en faire crier en son fort intérieur. Cette pureté qu'elle incarne, il ne laissera quiconque l'effriter. Quelque soit la direction dans laquelle il se projette, il lui est impossible de l'imaginer autrement tel qu'elle est actuellement. Kobato ne peut être différente, ce n'est pas envisageable même. Vu de l'extérieur cette simple façon de penser peut être perçu comme de la peur : Celle d'être mit de côté si elle venait à ne plus être la même. Se prendre d’intérêt pour un élément quelconque nécessite d'y consacrer un minimum de son temps, et c'est justement ce qu'il redoute le plus au monde. Toutes ces secondes qu'elle lui accorde, il ne veut pas se les voir enlever par une nouvelle source d'attention.  Nombrilisme pourrait être un adjectif pour le qualifier, mais son sens n'est pas tout à fait le même en ce qui le concerne réellement. Il ne se considère pas comme étant le centre du monde en général. Il veut simplement être l'astre autour du quel elle gravite. Son passé, son présent mais aussi bien son futur, être tout cela constitue sont souhait mais aussi bien sa raison de vivre. C'est dans une profonde inspiration qu'il se saisit de la brosse tendu, sentant avec familiarité sous ses doigts le relief de perles qu'il ne connaît que trop bien à force de la manier jour après jour.  Fragment de mémoire au travail duquel la chaleur maternel ce fait ressentir dans un fourmillement délectable. Il ne se souvient pas vraiment de sa mère mais il n'a jamais oublié la tendresse de ses bras du temps qu'ils vivaient encore tous ensemble. Il a là entre ses doigts ce qu'il y a de plus précieux pour sa sœur. Un instrument qui, en plus d'être un souvenir de leur génitrice, est également devenu l'un des outils de leur forte relation. Délicieuse et adorable petite poupée qu'il a devant lui. Il ne peut s'empêcher de sourire à chaque fois que son regard se pose sur elle. De prêt comme de loin, elle est et sera pour toujours l'unique être capable de lui faire faire démonstration de son amour. Habilement son chignon maladroit devient une cascade caramélisé au courant fracassant et rugueux, ce qui le fit ricané sans trop pouvoir rien y faire.

-Ce n'est vraiment pas ton point fort la coiffure. S'oblige-t-il à lui faire remarquer avant de s'emparer de sa tête entre ses mains de manière à venir poser son front contre elle, les paupières closes. -Tant mieux....Laisse-t-il simplement filer dans un doux murmure.

Se redressant alors, il s'attelle à la tâche qu'il s'est confié. Souriant sans pouvoir se contenir  comme à chaque fois. Dans le creux de la paume de sa main un long frisson se fait ressentir lors qu’entre en contact sa langue chevelue au parfum enivrant. Qu'elle est cruelle avec lui. Le pire, c'est qu'elle ne se rend compte de rien. Comment fait-elle pour être si accaparante -pour ne pas dire autre chose- ? Sait-elle seulement qu'il est constamment en train de se faire violence pour ne pas lui sauter dessus ? Certainement que non. Elle n'est pas le genre à ce soucier de ce genre de chose. D'ailleurs, elle ne doit sûrement pas se douter un seul instant qu'il puisse ressentir ce type d'émotion à son égard. Il se donne l'impression d'un loup devant un agneau. Peut-être passerait-il pour un pervers si quelqu'un d'autre venait à le voir en cet instant précis. Dos à lui, il profite de son manque de vision pour apporter à son nez une nouvelle mèche qu'il hume amoureusement dans une respiration lente et discrète, ne voulant pas se faire prendre sur le fait par elle. Le pauvre, il en serait terriblement gêné. Elle n'en oublie pas qu'elle est plus âgée que lui, ce qui est assez comique en fait puisque nombreux sont ceux qui pensent l'inverse. Même si elle est vu comme enfantine, il la sait capable de le gronder....Bien que le ton n'y soit est vraiment généralement et qu'il est donc difficile de la prendre au sérieux.  Toujours est-il que si elle venait à lui faire une remarque, il ne saurait pas où se mettre tant ces inhabituelles voir même immorale d'avoir un tel comportement vis-à-vis de sa propre famille. Un geste déplacé qui, pourtant, ne voit pas de fin. Le plaisir qu'il en tire en est grisant pour lui à tel point que ses extrémités vinrent jusqu'à écarter le voile brun pour que se dévoile à lui les lignes parfaites d'une nuque immaculé à la manière d'une caverne derrière sa chute d'eau.

Magnifique est ce trésor qu'il vient de découvre et dont l'attraction est bien trop forte pour son esprit devenu faible en sa simple présence dans ce lieu. Le souffle court, les mains tremblantes. Comme un enfant devant une gourmandise qui le fait saliver, Yukito vient à cet instant précis de perdre cet esprit fait de principe et de moralité qu'il s'est forgé durant ces dernières années. Dans une approche silencieuse qu'il ne parviendra pas à lui cacher bien longtemps, ses lèvres vinrent se coller à ce bijou. Doux, tendre, délicat, il en a mal rien qu'à l'effleurer. Chaud et froid en même temps, prit d'une fièvre soudaine. Semblable à un malaise, à de la crainte, mais aussi bien à de l'amour. Il est comme submergé par une vague d'émotion qu'il n'avait jamais ressentit jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il l'embrasse. Mais là, de cette façon là, dans un déferlement de sentiments comme ceux qui le traversent, c'est la première fois qu'il éprouve une gêne si intense.

-Humpf

Un gémissement qu'il ne contint pas. Très vite il s'est éloigné d'elle dans un silence pesant. Le simple fait qu'elle ne lui ait pas fait de remarque l'effraie et le soulage en même temps. L'idiot, il n'a pas su lutter contre la tentation. C'est perturbé qu'il poursuivit son travail sans lâcher un seul mot, mettant plutôt son attention sur ses réactions. Pas une seule fois l'idée de se questionner sur l'avenir ne lui vint à l'esprit tant son esprit est ailleurs. Sa vision en est troublé, tout comme sa raison qui faiblit à fur et à mesure. Lui qui est si perfectionniste, si adroit dans ses gestes, il en deviendrait presque maladroit pour la première fois dans une séance de brossage et elle n'est pas pour arranger les choses. Loin de là même. Pourquoi a -t-il fallut qu'elle le remercie ? Et pourquoi est-ce qu'il s'enflamme ainsi ? Ses joues le brûles intensément et sa poitrine le serre à l'en faire grincer les dents. Vraiment, cette journée est bizarre. Le pire étant qu'il n'a même pas goûter à un de ses chocolats encore...

Il la sent détendue entre ses mains, peut-être même un petit peu trop en fait puisqu'elle en vint à la perturber d'avantage dans un mouvement qui lui fait froid dans le dos mais qui le fait bouillir terriblement au niveau de son estomac. Les yeux écarquillé sous la surprise de son geste, il trésaille rien qu'à sentir son souffle sur lui. Elle proche, tellement proche, un peu trop proche même. Son haleine parfumé lui chatouille les narines et réchauffe ses lèvres vibrantes d'une envie malsaine.

-Kobato...Murmure-t-il dans une tonalité à peine perceptible mais qui retranscrit à merveille son trouble. Sûrement sera-t-elle surprise de le voir en proie à de l'embarras, lui qui a toujours su être infranchissable. Sa langue vicieux vint franchir le seuil de ses lippes pour passer dessus afin de les humidifier tant elles sont devenues sèches de peur. Aride comme la terre d'un désert, une bonne pluie ne lui ferait pas de mal. Tel une jeune pousse qui aurait besoin de soleil et d'eau pour grandir, lui a besoin en cet instant d'une source savoureuse pour revigorer  la texture de ses pétales qui lentement se meurt. -P-Pardonne moi pour ce qui va arriver...S'il te plaît.Supplie-il sincèrement alors que l'infime distance qu'il y a entre eux ne devienne néant, scellé par l'application de sa bouche sur ses nymphes.  Plus rien autour ne le préoccupe. Comme prit dans un vide, dans une nouvelle dimension. Bercé dans une bulle où il n'y a qu'eux, son souffle est le nutriment nécessaire à sa croissance. Il s'imbibe de sa moiteur pour se l'accaparer, pour se revitaliser lui même. Le pression est à peine perceptible mais d'avantage que s'il ne s'agissait d'un effleurement. Il rompt bien vite le contact pour reprendre son souffle et se mordiller la lèvre. Mais ce n'est que d'une courte durée, une ou deux secondes seulement. Ce n'est pas suffisant pour lui. Ce n'est pas assez pour que sa terre reprenne en couleur et que ses feuilles se redressent. Ses phalanges s'étendirent pour épouser les joues chaudes de sa tendre divinité, laissant alors la brosse s'échouer sur le matelas.  D'une nouvelle impulsion il se presse une seconde fois ou plutôt se jette sur sa bouche pour la faire sienne dans une tendresse infinie.


codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyDim 11 Jan - 4:28


Doux Chocolat
Yukito¤Kobato

Kobato ne connaissait pas la saveur des baisers. Elle n'avait jamais appris le goût de la salive. Elle ne savait rien d'un jeu de lèvres. De ce point de vue elle était plus vierge qu'une feuille de papier blanc. Et pour tâcher sa virginité fragile, il ne devait y avoir aucun autre que Yukito. Yukito et ses grands yeux orageux. Yukito et sa peau douce, aussi chaleureuse que l'âtre caressant de la cheminée en hiver. Il n'y en aurait pas un seul de plus. Alors que l'haleine de son petit frère capturait son souffle, étreignait ses sens et la plongeait dans un univers inconnu, Kobato sombra en extase. Elle était au paradis. Les lèvres de Yukito étaient encore marquées par la délicatesse du chocolat. C'était délicieux que de les sentir se glisser dans un mouvement sur les siennes. Il lui semblait être caressé par une plume en sucre. C'était comme effleurait un nuage du bout des doigts, léger. Et tandis que leurs deux bouches se mélangeaient pour ne faire qu'un, elle ne put s'empêchait de se sentir heureuse, car c'est en ce creux humide, que ces lippes amoureuses venaient de trouver la place qui avait toujours été leur. Elle pouvait sentir la respiration de Yukito s'écoulait contre son nez, mais aussi au sein de son palais. Cela lui donnait l'impression de le boire. Elle était plus proche de celui qu'elle aimait qu'elle ne l'avait jamais été. Elle s'abreuvait de cet échange, comme un arbre se nourrit d'eau et d'air. Il en devenait sa source de vie. La magicienne n'aurait pas pu imaginer plus agréable sur cette terre désormais. Ainsi, quand il s'éloigna, elle crut mourir un instant. Kobato y perdit ses ailes et l'allégresse qui faisait frétiller son coeur.

-"No... -attaqua-t-elle dans un refus désespéré de quitter si tôt cette nouvelle étreinte."

Une négation que son cadet sut étouffer bien vite d'un deuxième baiser. Ses mains avaient trouvé ses joues, ses bras stoppé sa chute. C'était une habitude pour l'adolescent de la rattraper au bord du précipice. Il n'en savait rien, mais il était son héros. L'échange s'approfondit. Yukito se fraya un chemin jusqu'à son palais. Son appendice buccal était brûlant de douceur. Kobata sursauta quand il posa sa langue sur la sienne. Ses prunelles s'écarquillèrent. C'était impropre cette façon dont la salive de l'autre coulait dans sa gorge. C'était sale cette sensation de désir qui grimpait à pas feutrés le long de son dos. C'était pur ravissement et délice que de frémir à chaque mouvement, râpeux et halitueux de leurs bouches qui se frottaient éperdument l'une sur l'autre. Les doigts de Kobato s'écartèrent sur la chemise de Yukito. C'était un moyen de ne pas se perdre, parce qu'elle était encore maladroite et incertaine. Elle avait peur de le décevoir, de donner à ce baiser si doux et bon une saveur amère de raté. Un pincement apparût dans un coin de son cœur. Pour embrasser si bien, était ce que Yukito s'était déjà entraîné ? Avait-il partagé pareille proximité avec une autre ? Cette idée la révolta. Partager Yukito, Kobato ne pouvait pas s'y résoudre. L'avoir fait sans le savoir, serait pire que tout. Elle lui en voulait déjà un brin. Cette bouche au miel si agréable prit un goût de cendre. La jalousie la consuma. Elle perdait le moment. Elle s'énervait elle-même de se sentir ramenée sur terre par ses propres peurs. Elle se faisait de plomb dans le câlin frêle de son frère. Il ne pourrait bientôt plus la soutenir. La colombe venait de se faire tirer une balle en plein vol. Un baiser était censé effacer toutes les anxiétés, toutefois les craintes de Kobato étaient plus fortes que l'instant. Pas parce qu'elle ne l'aimait pas, bien parce qu'elle l'aimait beaucoup trop pour son propre bien.

-Yukito...as-tu déjà embrassé d'autres filles que moi ? Tu ne l'as pas fait n'est ce pas ?

Elle pleurnicha ses paroles. C'était une supplication pour un non. Elle avait peur de se voir se dessiner sur le visage tant adoré une grimace de culpabilité. Les annexes de Kobato serrèrent plus fort le tissu de l'uniforme. Elle aurait pu le déchirer tant ses ongles fins tiraient sur les liens de lins. Un geste qui n'allait pas à son caractère et pourtant...Quand il s'agissait de Yukito, Kobato était aussi passionnée qu'une lionne. Les yeux de l'apprenti magicienne retrouvèrent la bouche de Yukito, à peine gonflée. L'intense envie de vouloir la voir tripler de volume sous ses baisers s'installa. Pouvait-t-elle la rendre bleue ? Combien de temps devrait-elle l'embrasser pour que cela en devienne douloureux ? Était-ce du masochisme que de vouloir atteindre pareille souffrance ? Kobato déglutit. Ses inquiétudes étaient toujours présentes et fraîches dans son esprit. Cependant, l'attraction qu'elle éprouvait pour cette bouche mince où gisait une trace fine de moiteur était incroyable. Elle se sentait versatile. Une girouette qui tournait à droite et gauche dans un rythme effréné. La seconde d'avant elle repoussait son frère, obsédée par la contrariété, la suivante elle l'attirait. Ses cuisses trouvèrent naturellement leur place autour des hanches de Yukito. Le contact dur de leurs bassins, pervers même -si on tenait compte de l'humidité qui se forma dans sa culotte- la fit gémir. Ses doigts remontèrent à la nuque, bientôt elle enlaçait le cou de son conjoint.

-Je suis la seule que tu embrasses comme ça hein Yukito ? -tenta-t-elle de s'assurer, pressait le long de sa silhouette masculine.-
codage par langweilen sur apple-spring

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité

avatar


  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] EmptyLun 9 Fév - 11:24

À ne pas toucher. Personnes absente pour durer indéterminée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





  Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty
MessageSujet: Re: Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]     Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Doux chocolat ! [ Pv Kobato Hasegawa]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Fiche de Relation de Kobato Hasegawa.
» • La Team Chocolat !
»  Fiche de Relation de Yukito Hasegawa.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♥~Lycée Yokai~♥ :: Les archives :: Archives :: Archives RP :: RP Abandonnés-