Fiche d'identité.

Nom : Leicester Prénom(s) : Lysandre Âge : 26 D'apparence Sexe : Féminin Nationalité : Anglaise Groupe : Civils Race : Banshee

Ton Caractère

Lysandre a été rendue plus ambitieuse  par son retour à la vie. Elle a une fâcheuse tendance à être mélancolique et rancunière, mais on la pardonne. Réfléchie. Agréable dès le premier abord. Elle est tout de même très cultivée, et certainement que si elle avait été plus forte que les grandes émotions qui l'ont un jour transpercée, elle aurait pu être quelqu'un de profondément bon. Elle aurait pu aider beaucoup de monde. Mais elle a désormais bien mieux à faire.Globalement, on peut dire qu'elle est relativement Sérieuse et appliquée. Avisée, si ce n'est sage. Compréhensive. Touchante. Cultivée. Maline. Seulement, tout pile a son face. Et malheureusement, le pendant négatif de ce genre de personnalité l'amène parfois à se montrer
Mélancolique, Egoïste, un peu manipulatrice tout de même. Extrêmement rancunière, peut être un peu soupe au lait lorsqu'elle n'a pas quelque chose à obtenir de quelqu'un. Mégalomane. Une grosse tendance au pessimisme et aux lamentations. Mais cela se creusera plus tard.

A son arc, on peut trouver quelques cordes:
   Passions : La musique et la Littérature en majeure partie.
   Ce qu'elle aime : Les chansons tristes, les jours de pluie, les petits bonheurs de par leur rareté, le dimanche, les animaux, les locutions latines.
   Ce qu'elle déteste : Le fer, les drama queen, les alcooliques, les jours de grand soleil, le bonheur un peu trop affiché.
   Ce qui lui est égal : La misère des autres. La maladie. La solitude. La non fiabilité des moyens de transport publics.
   Phobies éventuelles: Elle déteste tout ce qui ressemble de près à une abeille ou ses cousines aussi fourbes que fines de la taille.
 

Ton physique.

Lysandre n'a rien de particulièrement notable si ce n'est les caractéristiques d'Albinos. Les yeux rougeâtres-dissimulés par des lentilles de couleur bleue, la peau et les cheveux particulièrement clairs, et surtout cet air affreusement mélancolique qui ne la quitte que rarement. Elle mesure 1m68 pour 51kg. Son visage est ovale et ses traits communs.
Elle se colore donc les cheveux en blond  pour ne pas avoir l'air trop différente. Et porte souvent des lentilles. Niveau vestimentaire, elle est toujours élégante mais semble hors du temps. Ce qu'elle est un peu au final. On la remarque surtout pour la couleur de ses yeux. Artificielle certes mais particulièrement marquante. Le reste n'importe que peu. Elle n'a rien de particulier. Elle était bien plus commune avant sa mort. On lui avait souvent dit qu'elle ne serait jamais cantatrice tant elle était banale. Qu'elle ne marquerait jamais les esprits ni ne ferait rien de sa vie. Et pourtant.

Ton histoire.

Lysandre est l'unique enfant des Leicester. Famille qui fut en grande partie liée à l'expansion économique de la ville. Ils faisaient commerce d'armes. La région en étant riche en fer , ils auraient eu tord de se priver. Bien entendu, le fer sert toujours autant à la ville, mais en homme d'affaire avisé, Robert Leicester décida d'acquérir quelques établissements dans la ville, dont le théâtre. Les armes se vendent toujours, il y a une ville à nettoyer, mais c'était cependant une riche idée, puisque c'est un lieu de passage charmant, croisée des chemin, croisée des vies. On peut obtenir beaucoup d'un homme faible ou en état d'ébriété. Robert était certes un homme bien, mais il n'oubliait que rarement où était son intérêt. Et c'est pour toutes ces raisons que Lysandre n'eût pas à se soucier de grand chose jusqu'à son adolescence. Ses parents voulaient en faire une fille intéressante, à défaut d'avoir une enfant particulièrement belle, elle aurait de l'esprit. Et, seule, elle s'enferma dans la lecture. Seule ? Cette solitude était voulue. Rien ici qui ne ressemble à un délaissement ou de l'abandon. Elle devint une jeune femme solitaire et lettrée, qui n'avait pour réelles interactions que celles avec ses parents. Ce dont elle n'avait pas à se plaindre. Tous deux avaient de la conversation, et beaucoup d'expérience. Et puis, il y avait ces quelques personnes payées pour faire d'elle une grande dame.
Seulement, voilà qu'à lire des histoires d'un autre temps, elle en vint à voir la vie à travers un prisme romantico tragique qui lui coûterait la vie. Et malheureusement pour elle, son dévolu se jeta sur son précepteur. Un jeune homme particulièrement savant, payé par ses parents pour palier à son manque de connaissances. Il n'était pas non plus particulièrement beau, mais son esprit compensait amplement les lacunes physiques. Ce n'était pas le premier, plus jeune elle avait été éduquée par un homme plus vieux qui avait fait office de grand père plus ou moins officiel. Elle l'avait toujours tendrement aimé, et fut inconsolable le jour où elle apprit qu'il était passé de vie à trépas. C'était son premier contact non littéraire avec la mort, et elle fit la connaissance d'un nouveau concept inconscient : le transfert . L'affection toute filiale qu'elle avait nourri à son égard se transforma lentement en passion dévorante pour ce nouveau jeune homme engagé à la suite du vieil Edgard.

William. Voilà le nom de celui qui occupait ses pensées. Elle ne lisait plus que pour l'impressionner, elle en avait même perdu la conversation à table. William était de bonne famille, d'une famille qui pensait bon de partager le savoir entre  personnes fortunées, afin d'être certains de pouvoir le garder. C'est ce qu'il lui racontait. Et elle le croyait. S'il lui avait murmuré que la terre était plate, elle l'aurait cru. Majeure depuis deux bonnes années maintenant, son corps commençait malgré elle à lui ordonner certaines attitudes singulières. Elle prenait soin de son apparence, William jurait même qu'elle embellissait. Il ne tarissait pas d'éloges au sujet de sa fille, et cela agrandit encore sa peine lorsqu'il les quitta, elle et sa mère. Le pauvre homme succomba à une crise cardiaque malheureuse un soir de Juin. La pauvre fille fut inconsolable. Elle supplia sa mère d'appeler William et passa la nuit à pleurer dans ses bras. Le brave garçon de quelques années son aîné l'écouta avec compréhension, et c'est cette nuit que le transfert lui laissa entendre pour la première fois ce dont il se doutait. Elle était amoureuse de lui. Elle ne lui avait jamais dit jusque là. Par fierté, par peur du rejet. Par timidité peut être. La pauvre Lysandre ne connaissait rien du monde, si ce n'est peut être des recueils épistolaires passionnés. Elle tremblait.
Mais ce qu'elle ignorait, était que sa mère, lasse de cet homme qu'elle avait certes aimé, se trouva poussée par le chagrin à chercher du réconfort dans des bras plus jeunes. Et, s'étant habituée à la présence du jeune William, avec qui elle avait passé de longues heures à parler de sa fille, crut se découvrir un dévolu on ne peut moins avouable. Elle ignorait d'ailleurs également que William était de bonne famille, d'une famille qui pensait bon de partager le savoir avec des  personnes fortunées, afin de pouvoir le récupérer. Ce même William qui s'était rapproché lentement de la fille, espérant peut être pouvoir en tirer quelque chose vit son rêve plus rapidement réalisable auprès de cette mère qui ne lui parlait plus seulement de Lysandre, mais des besoins d'une femme, de la difficulté à passer outre la solitude, le deuil qui s'éternisait. Prudent, il se rapprocha conjointement des deux, répondant par la positive à chacune d'elles.
Son cœur s'arrêta de battre un soir d'Août. Lysandre était aux anges. Le vouvoiement d'usage était devenu une marque de passion, leurs échanges philosophiques étaient devenus brûlants et passionnés. Jamais de lettres cependant ! L'amour est plus grand lorsqu'il ne peut pas être rattrapé par l'éternité, disait-il. Ravie, elle se voyait héroïne de sa propre histoire. Elle le fut, quelque part.
Ce soir d'Août, donc, elle tomba nez à nez avec un baiser. Le baiser plutôt passionné d'une femme mûre et d'un homme qui aura trahi sa confiance, ses sentiments et ses espoirs en quelques minutes seulement. Privée de l'objet de son transfert affectif, de son support familial et de ses espoirs dans la foulée, elle porta ses deux mains à sa bouche afin d'étouffer le cri qui remontait de son ventre lentement, espérant atteindre les deux traîtres et les frapper assez fort pour leur ôter la vie. Pour l'en empêcher, elle dut enfoncer tant ses doigts sur ses joues qu'ils y laissèrent quelques traces. Elle avait deux comptes à régler, et le cœur brisé. Persuadée que personne ne se souciait réellement d'elle, et dépourvue d'amies à cause de l'inexistence de ses relations sociales, elle décida que tout devait finir ici et maintenant.  

Et si ses parents avaient choisi de lui faire le don de l'esprit, jamais ils n'auraient songé qu'elle puisse s'en servir contre eux. Pour se venger avant même le trépas,sur le chemin des falaises avoisinantes, elle laissa un mot partiellement déchiré non loin de la maison Leicester. Un mot de fortune, un mot qui ressemble à ceux du dernier espoir. Un mot qui accusait William d'être une créature mal intentionnée qui aurait fait rejoindre les rangs de Satan à sa mère, et que très bientôt ils allaient la sacrifier. Sa vie se termina au fond de l'eau.

Du moins, pas vraiment. Pour une raison obscure, elle se réveilla aux bords de cette même étendue d'eau. Bien plus pâle, mais toujours aussi déprimée. Troublée, elle se trouva changée. Les sentiments qu'elle avait cherché à fuir ne l'avaient pas quittée, mais il lui semblait pourtant avoir trouvé une nouvelle force dans cette aventure. Et surtout une nouvelle voix. Une raison de vivre. Et les moyens de le faire. Habile manipulatrice des médias, elle se retrouvait seule Leicester encore envie. Ses pauvres parents moururent sous le poids du remords avant même qu'elle en revienne.  Elle reparut donc, l'air faible et résolument mélancolique, on masqua au chaland cette histoire Satanisme, mais on affirma qu'elle avait été enlevée, et héroïquement retrouvée par nos protecteurs armés qui font décidément bien leur travail. C'est ainsi que, bien vue par l'opinion publique et n'ayant rien à craindre financièrement, qu'elle gèra un temps l'entreprise avant de se découvrir plus sérieusement un grand talent Lyrique et de l'exploiter de plus en plus. Les lentilles et la coloration faisant admirablement bien leur office, personne ne s'étonne même de la voir si pâle. Cette pauvre enfant n'a que peu vu le soleil. Et puis, qui soupçonnerait une blonde aux yeux bleus d'être Revenue d'ailleurs. Qui plus est, dotée désormais d'un physique atypique, son succès grandissant en font lentement une des femmes les plus en vue de la Ville. Mais les femmes douces et mélancoliques sont elles vraiment incapables de faire du mal?

Étrangement, c'est au sommet de cette gloire qu'elle reçut la précieuse lettre. Confiante en son talent, elle n'hésita pas, enfin, elle pourrait vivre au grand jour sans être inquiétée. Elle prit donc ce bus, armée de sa voix, de sa fortune et de ses rêves. Disparaissant aux yeux du monde. Elle eût assez pour investir dans le Théâtre. Elle a de grands projets pour lui. Elle y vit, bercée par ses espoirs de grandeur. Elle a de plus grandes ambitions, mais pour le moment, elle prépare.

Tes Pouvoirs

Elle peut naturellement charmer ou effrayer avec la voix. Selon son intention, l'émotion qui nait chez les personnes dans le champ auditif de Lysandre change. Elle peut inspirer la peur, le bien être, et toute la palette qui est utile dans l'Art. Seul gros bémol, lorsque la mort va frapper ou a frappé dans un périmètre de quelques mètres (Une centaine), elle ne peut retenir un cri aigu et plaintif. Elle le fait passer pour une excentricité de diva, mais c'est tout de même un signe bien distinctif et préjudiciable.
Le sentiment dure proportionnellement à la durée d'exposition (exposé quelques secondes, ça durera une minute, mais plus on est exposé plus ça reste. Mais ça ne durera jamais plus de 24heures. Plus d'exposition peut rendre fou, mais il faut l'écouter hurler plusieurs heures.), et la distance est la même que par rapport à la mort. Elle ne peut pas l'infliger à une seule personne, tous ceux qui entendent sont touchés, et ça s'étend sur une centaine de mètres.

Et vous ?

Prénom ou Pseudonyme : V

Age : Une vingtaine mal assumée

Que pensez-vous du forum ? : Mon inscription en dit long, non? (Juste, c'est "Présentations en courS" ) ^^

Comment as-tu connu le forum ? : Au gré des partenariats

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