Des monstres en vue [Mission]

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Depuis quelques jours, je sentais une étrange sensation. J'avais comme la vague impression qu'il allait se passer quelque chose de mauvais et il fallait absolument que j'en ai le coeur net. Cependant, j'étais bien trop occupé pour y aller moi-même... Il fallait absolument que je trouve deux ou trois personnes pour y aller à ma place et qui accepterait volontiers. Ou en guise de punition si jamais je trouvais ou que je voyais des personnes traîner après le couvre feu dans les couloirs. Je tournais en rond dans mon bureau alors, que la nuit était vraiment bien avancé. Il devait être vers les 23h00 environ ou plus tard. Du moins entre 23h00 et 00h00. Le pire dans tout ça, je pouvais sentir que c'était vers le cimetière que ça allait se produire... Est-ce qu'un danger était en train d'apparaître ? Peut-être que des personnes avaient pu entrée dans la dimension en ayant eu une lettre qui n'étaient pas pour eux et que celles-ci désiraient mettre le bordel. Si c'était le cas, je ne comptais pas les laisser faire. Je soupirais...

Je sortais de mon bureau et du bâtiment des cours, je me dirigeais vers le dortoir, jusqu'à ce que j'aperçoive deux personnes non loin l'une de l'autre et je m'approchais à pas de loup vers eux. Puis d'un seul coup, je me décidais de prendre la parole en inspirant un bon coup. Au moins, les deux allaient m'entendre si je parlais d'une vois forte.

- Messieurs bonsoir. Puis-je savoir que faites-vous ici, alors que le couvre feu est déjà passer ?

Si mes souvenirs étaient bon, l'un d'eux s'appelait Nowaki Umi et se trouvait en première année. Son pouvoir n'était pas vraiment défensive. Tandis que l'autre personne s'appelait Etienne Duchamp et était un mage avec un pouvoir d'anti-magie, ce qui le rendait comme un humain, hors il en n'était pas un. Parfois les dossiers étaient fort pratique et j'avais une bonne mémoire visuel ou une bonne mémoire tout court.

- Mais ce n'est pas grave, vous n'êtes pas obliger de donner vos raisons. En fait, je dirais que vous tomber très bien, pour vous punir, j'ai une mission à vous donner et j'aimerais que vous la réussissiez sans aucun problème.

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Invité

Je traînais dans les couloirs tel une âme en peine, 23 passés à ma montre et ma nature d'élémentaire me jouait déjà des tours. Je ne pouvais pas dormir, j'avais, depuis mon arrivé, passé toutes mes nuits à écoute ma compagne de chambré parler durant son sommeil. Très instructif je vous l'accorde....
Ma patience arrivée à ses limites je m'étais décidé à risquer un petit tour dans les couloirs. Je ne savais même pas les punitions que je risquais à être surpris dans les couloirs si tard mais bon, l'enjeu en valait la chandelle.
Je restais un moment perdu dans mes pensées, à découvrir petit à petit le lycée, à mémoriser les couloirs, les salles de classes.Chose peu aisée quand ils sont bondés. Puis une vision me fit brusquement sortir de ma torpeur, un jeune homme un peu plus loin. Nous étions seuls dans ce couloir, face à face, visiblement aussi étonné l'un que l'autre de trouver quelqu'un à cette heure.
Ne cherchant pas à cacher mon irritation et ma graaaaaaaaaaande joie à sa vue, je m'approchais du jeune homme, m’apprêtant à engager la conversation lorsqu'une présence ce fit sentir. Vive et silencieuse comme la mort, une silhouette apparut derrière moi en une fraction de seconde, me prenant de court.

- Messieurs bonsoir. Puis je savoir que faites-vous ici, alors que le couvre feu est déjà passer ?

Un guardian ? Un membre du comité ? c'était bien ma chance, pour une fois que je sortais.. Je m’apprêtais à réponde et le jeune inconnu allait visiblement en faire autant mais nous fumes couper court une nouvelle fois.

- Mais ce n'est pas grave, vous n'êtes pas obliger de donner vos raisons. En fait, je dirais que vous tomber très bien, pour vous punir, j'ai une mission à vous donner et j'aimerais que vous la réussissiez sans aucun problème.

Ce mec.. Il ne nous regardait même pas, son regard semblait passer au travers de nos corps comme si nous n'existions pas et il conversait seul.. Son ton comme ses paroles ne nous laissaient pas la moindre chance de rétorquer. Il semblait que nous allions devoir, lui et moi, nous occuper de cette étrange requête.

- Alors va droit au but, quelle est ta requête ?

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Exaspéré par les ronflements incessants de ses nouveaux camarades, Etienne soupire, râle, tente de se boucher les oreilles, puis finit par envoyer son coussin sur le volcan en éruption qui lui brise les tympans. Changer de chambre pour ça...Sans déconner ?
Ils ronflaient trop dans ce stupide dortoir. Alors il s'était levé, rhabillé avant de sortir prendre l'air pour se changer les idées. Dans les couloirs, il ne croise personne sur qui passer ses nerfs. Dommage. Ou plutôt tant mieux. Il n'y aura pas d'élèves victimes de son humeur cassante ce soir.

Puis là, t'as genre l'improbable rencontre qui se produit au bout du corridor. Haussant un sourcil à la vue de l'albinos, Etienne, relativement irrité, espère seulement qu'il ne s'agit pas d'un de ces guardians prétentieux qui viendront lui faire la leçon. Ou alors, ce n'est qu'un simple élève torturé par des questions existentiels à tel point qu'il ne trouve pas le sommeil ? Bah ouais. Yokai c'est un manga vivant.

- Messieurs bonsoir. Puis-je savoir que faites-vous ici, alors que le couvre feu est déjà passer ?

Mieux qu'un ninja sorti de l'ombre, Masamune Mei, le directeur adjoint du pensionnat.
Etienne n'a pas le temps de se justifier, que le poireau lui coupe l'herbe sous les pieds.

- Mais ce n'est pas grave, vous n'êtes pas obliger de donner vos raisons. En fait, je dirais que vous tomber très bien, pour vous punir, j'ai une mission à vous donner et j'aimerais que vous la réussissiez sans aucun problème.

Une corvée de chiotte ? Des patates à éplucher ? Quelle plaie. Remettant correctement son écharpe en place, le mage intervient après son futur coéquipier.

- J'étais en train de me demander s'il existait quelque chose qui pourrait changer mon mal de crâne en une épouvantable et torturante migraine et vous voilà.

Ouais. Il avait vouvoyé l'adulte, ou le mystherbe, ou le dragon vampire. En fait, Etienne ne sait pas grand chose de lui. Faire équipe ne le dérange aucunement. De toute façon, il ne pourra pas refuser l'offre de son ainé.

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Le jeune Nowaki venait de me tutoyer. Hum très mauvais point venant de sa part. Je les regardais tous les deux. Il m'avait demander d'aller droit au but avec ma requête. Il en avait du toupet d'agir de cette façon avec son directeur adjoint. Mais soit, personne ne le savait comme on ne m'avait jamais présenter officiellement et je me faisais passer souvent pour un jardinier. Surtout que je n'en étais pas un du tout. Je soupirais un instant quand le deuxième élève me répondait. Celui-ci me disait que j'étais la personne qui faisait empirer son mal de tête alors, qu'il cherchait soit disant, un moyen de l'atténuer. Hum ~ Quel magnifique excuse, mais qui ne fonctionne guère avec moi.

Un petit sourire au lèvre était apparus sur mon visage et je les regardais dans les yeux un par un. Je me demandais quel serait leur réaction s'ils apprenaient avec qui ils parlaient en ce moment. Sauf que ce n'était pas le moment de me préoccupé de ça. Il y avait une autre urgence et c'était leur punition. J'inspirais un bon coup et je croisais les bras.

- C'est qu'on ose tutoyer son directeur adjoint, jeune homme.

Je fermais un instant les yeux et je pouvais ressentir cette étrange sensation qui me semblait de plus en plus forte au niveau du cimetière. C'était mauvais, il fallait agir vite ou sinon ça pourrait prendre ampleur si on venait à savoir que la dimension n'était plus aussi sur qu'avant. Ennemi ou pas, il fallait vérifier pour en être sur.

- Je vais aller droit au but. Je ressens un danger au niveau du cimetière, cependant ce n'est pas immense. Donc je vous demanderais seulement d'aller vérifier et de revenir aussi vite que possible une fois que vous avez des informations sur ce qu'il s'y passe. Je ne tiens pas à mettre vos vie en danger. Si on vous attaque, partez, mais si vous vous défendez et attaquer... Ce sera à votre bon vouloir.

J'avais dans une de mes poches un petit gadget qui permettrait de communiquer en cas de besoin. Je venais de m'en souvenir et je leur tendais à tout les deux.

- Si vous avez besoin d'aide. Utiliser ce que je vous tends. Je ferais en sorte de venir aussi vite que possible. Mon travail au bureau est loin d'être terminer, sinon j'y serais aller moi-même.

» Un usurpateur parmi les monstres [Présentation John. Slater] [Fini]

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