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Psychology

Perdu : Sûrement le passé qui fait ça. Mais quoi qu'il en soit, je me considère comme perdu intérieurement. N'étant pas celui que je suis, n'étant que « Akise » , mon nom ne signifie rien à mes yeux, mais je ne le montre pas. Montrer ma faiblesse à ce niveau là serait trop or, dans ce monde, je ne peux pas me permettre de montrer des signes de faiblesse.

Cachotier : Montrer mes sentiments n'est pas une chose que j'aime... Sûrement les films dans ma jeunesse qui m'ont influencés. Ayant l'envie d'être le genre de gars qui sait laisser ne rien paraître pour paraître « cool ». Même si en réalité, c'est pour me protéger de moi-même en fin de compte. Et protéger les autres de moi aussi...

Protecteur : Pas touche minouche... Ce qui est à moi n'est pas à toi, sauf si tu es à moi. Logique implacable, mes amis ou personnes que j'apprécie bénéficieront d'une protection voulue ou non quoi qu'ils pensent ou veulent. Pour moi, l'amitié est sacré même si je ne connais pas vraiment ce que ce genre de lien.

Violent : Un soucis ? Attends... J'ai THE argument pour calmer l'adversaire. Si si je t'assure.... Qu'il soit champion de mastermind, de tétrix ou autre... Attention les yeux. Sur ce coup, c'est langage des poings et des pieds. Pas mille et une façons de dire merde à l'autre... Un direct du droit et affaire réglée.

Fonceur : Pas le temps faut y aller. Voilà une belle philosophie non ? Quoi qu'il en soit, c'est belle et bien la réalité pour Akise. Je fonce qu'importe la situation. Taper et réfléchir après, voilà ma façon de faire. Je n'ai pas de temps à perdre pour lui, qu'importe la situation. j'irais toujours de l'avant même si cela est risqué.

Tête brûlée : Un soucis ? Un ami qui est tabassé par un groupe de cinq ? … Attends une minute, j'arrive. En effet, à ce niveau là, selon la situation, il m'arrive souvent de me mettre dans des putains de scènes juste pour faire le cacou ou alors aider quelqu'un aussi suicidaire cela soit-il, tout en ayant des limites malgré tout... Croyez pas que pour un mars j'irais faire du saut à la corde avec un élastique de main...

Mauvais perdant : As de pique... Je gagne... … … DEUX DE COEUR ??? Je passe sous le bureau ? Non c'est mort, allez au diable, c'est hors de question.. PARIE ? QUEL parie ? De quoi tu parles ? Voilà la chanson habituelle. Joueur c'est sûr, mais par contre, pour ce qui est d'assumer la défaite, c'est une autre chose.

Fragile: Mine de rien, même les paons ont des plumes qui laissent à
désirer. Même les plus grands fauves ont miauler un jour avant de rugir et même les plus purs ont un jour souillés quelqu'un... Il en va de même pour moi. Même si j'ai l'air « parfait ». Genre un beau gosse qui n'a rien à dire, qui n'a rien subit, qui est quelqu'un de chanceux, cela est faux et ce trait de caractère s'ajoute à celui qui dit que je suis perdu... J'ai mal intérieurement, mais je n'en parle à personne, jugeant mon histoire insignifiante...

Appearance

Un regard vide. C'est la première caractéristique et la principale d'Akise. Automatiquement lorsqu'on le rencontre, nos yeux vont se poser sur les siens, c'est impressionnant, cette manière qu'ont ses yeux de se poser sur vous... Non en réalité ils ne se posent pas sur vous, ils vous traversent, un peu comme si en face de lui, on existait pas, qu'il cherchait à regarder toujours plus loin.
Outre ce regard, on a tout ce qui l'accompagne, ce visage qui semble ne refléter aucune émotion, à moins que du désabusé ou qu'un visage blasé puisse être considéré comme une émotion? Ce qui m'étonnerait fort, on dirait que rien ne l'intéresse, qu'il serait absolument impossible que quoique ce soit le fasse sourcilier. Pourtant, on ne peut s'empêcher de regarder son visage, il est hypnotisant lorsqu'on l'a en face de nous. Les cernes qui ornent la partie basse de ses yeux témoignent de son manque de sommeil apparent dû à ses nuits d'insomnies à penser et remettre son monde en question. On pourrait craindre à tout moment qu'il s'endorme tant sa dégaine nonchalante et son visage laissent à penser qu'il pourrait tomber et qu'il n'attends que ça, un peu comme s'il vous narguait.
Il mesure dans les un mètre huitante [fallait que je le dise celui là] et sa force physique naturelle montrent qu'il pèse tout de même un certain poids mais étonnamment, cela ne se retranscrit pas sur sa carrure qui est plutôt fine, ce qui amplifie sa tenue nonchalante et désintéressée.
Imaginez le se dresser devant vous, la tête penchée en avant, le dos courbé, les bras qui pendent le long de son corps, parfois un léger sourire orne son visage, mais attention faudrait pas croire qu'il reflète de la joie ou de la bonne humeur, il s'agit là généralement une manifestation de son cynisme naturel.
Il porte des habits assez normaux qui peuvent aller du pantalon au trois quart et généralement c'est accompagné d'un manteau à capuche, peut importe mais aucune couleur vive ne fera apparition sur ce corps blasé. il porte les mêmes habits depuis des années, il refusera d'en porter d'autres, le poids des années et de ses voyage les a amené à se retrouver dans cet état, complètement fichus. Certains pensent que ça lui fait perdre en crédibilité mais au contraire, cela lui donne un charisme supplémentaire.
En bref, Akise est un jeune homme tout à fait normal. Pas vraiment non, mais bon, il fait avec alors faîte donc de même. On ne peut pas rajouter grand chose, il y a des cheveux qui lui retombent  sur les yeux, ils sont toujours ébouriffés, comme s'il avait passé une nuit entière à réfléchir en s'appuyant sur son bureau. Il passe d'ailleurs souvent sa main dans ceux ci, terminant son parcours en appuyant la paume de sa main contre la cavité formée par son œil. Ses cheveux sont rouge sang comme ne l'annoncent pas ses origines nordiques et ses yeux sont presque violet, ressemblant à s'y méprendre à ceux d'un chat.
Notez encore ses lèvres inférieurs sont souvent un peu rongées au même titre que ses ongles, il passe son temps à se ronger quelque chose, en témoigne de son malaise. Non pas à cause de son auditeur mais de son malaise social, de sa difficulté à être dans ce monde.

Je crois que j'en ai assez dit, Akise n'est pas une bête de foire qu'on expose, c'est un jeune homme que vous découvrirez si tel est votre désir et que je vous laisse imaginer au mieux évoluer dans ce monde de cinglés.

Storyline

La vie commence toujours pareil. Un jour, en journée ou en soirée... Un cri ou des cris se font entendre. Une personne est sur le point d'accoucher. Comme tout le monde, je ne fais pas exception à la règle, je suis né un soir de décembre. Un soir ma mère m'a donné naissance, dans sa maison et non dans un hôpital. Par chance, mon père étant infirmier, il avait aidé à ce que tout se passe bien. Seul bémol dans l'histoire, même s'ils n'avaient pas avorté, je n'étais pas un enfant désiré et c'est ainsi que je fus déposé dans un foyer d'accueil un soir d'hiver quelques semaines plus tard. Akise, à savoir moi, venait de naître... N'est-ce pas un joli départ ? C'est ainsi qu'à Tokyo je grandis dans ce foyer comme si j'étais un enfant d'une des personnes qui s'occupaient des enfants dans ce foyer. Un foyer regroupant de tout... Des enfants abandonnés comme moi, des enfants rejetés par soucis familiaux ou d'autres cas similaires à peu de choses prêtes. Je grandissais dans ce climat à la fois chaleureux et froid à mon goût.
Pourquoi froid ? Car au fond, je me sentais bien certes, mais plus je grandissais, plus – comme la plupart des enfants ici – je prenais conscience de la dure vérité de nos vies. Si nous étions là, ce n'est pas pour être au CLUB MÉD... C'est bien et bien parce qu'on a été abandonnés. Malheureusement... comparé à d'autres, je ne le prenais pas si bien que d'autres. Ça me blessait intérieurement, un manque réel se faisant en moi... un manque d'amour que seule une personne peut vous donner: la famille; la vôtre, la vraie. J'en étais malade, sans aller jusqu'à en être jaloux, car au fond, dans ce foyer, tous les enfants étaient égaux, pas un ou un autre ayant une famille dans l'immédiat.
Des personnes nous enseignaient ce que le cursus scolaire classique Devait nous enseigner.
Je passais le début de ma vie ainsi, mais tout changea à mes 10 ans. Alors que j'étais orphelin, une famille vint me prendre comme fils. Des parents qui ne pouvaient pas avoir d'enfant. C'est ainsi que je pris le nom de "Aru".

Une nouvelle vie allait commencer pour moi. J'étais à ce moment-là le plus heureux du monde. J'en oubliais mon manque obtenant dès ce moment-là ce que j'avais toujours voulu. Une famille, un toit réel, un soutien moral. Le rêve d'avoir une maman qui m'embrassait sur la joue avant le collège ou le lycée, celui d'avoir un père qui me donnait des surnoms faisant homme de confiance ou autres... tout ça était devenu réalité. J'en jouissais presque jour et nuit tellement cela était plaisant. Je m'épanouissais oubliant presque mon « ancienne » vie. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais intégré un collège classique et j'avais l'impression d'être normal comme tout.
Malheureusement, comme le dit une certaine chanson : « et quand il y en a plus et ben il y en a encore ». Chose qui n'a jamais été aussi vraie... En effet, un soir d'été alors que nous rentrions de vacances, nous eûmes un accident de voiture fort ... Et de celui-ci, seule ma personne en sortit vivante... C'est ainsi que je perdis mes parents...... Tout avait étrangement commencé quand mon père le frappa. J'ai malheureusement perdu mon sang froid. il s'est donc écraser au sol, je ne sais comment ni pourquoi mais apparemment je suis la cause de l'accident.

Par la suite donc, je me suis retrouvé dans un foyer d'accueil en attendant que mes grands-parents viennent me chercher. Cela dura un an les différents règlements administratifs étant long et très chiant. Un an enfermé dans un endroit qui me rappelait cet orphelinat. Je me renfermais sur moi-même observant ces gens. Ces personnes qui sont dans le même cas que moi. Une seule personne m'intriguait à l'époque et elle se nommait Yuyu, du moins, s'était son surnom. Une demoiselle qui ne savait pas parler japonais. Étrange, mais si vrai... Mais même en sachant cela, ça n'avait rien fait pour moi... Je la regardais dans un coin, silencieusement, détournant le regard quand elle regardait dans mon sens. Je n'osais approcher personne et encore moins d'elle.

Le temps passa donc, doucement, sûrement. Comme prévu, mes grands-parent vinrent me chercher une fois les soucis administratifs réglés. C'est cette année-là que le foyer ferma ses portes d'ailleurs, mais ça ce n'est qu'un détail. Âgé de quelques années, seize pour être précis, mes grands-parents m'envoyèrent ici pour poursuivre mon cursus scolaire. Pas question de louper cela aussi dramatique soit les enchaînements de la vie. En effet, ceux-ci étaient particulièrement enthousiastes pour m'envoyer là bas et non dans un autre établissement à la suite d'une lettre anonyme. Pourquoi ? Ils ne me le dirent pas tout de suite. Pour ma part, j'étais loin de me douter de toute la vérité à mon sujet à savoir pour mon don. Quant au savoir de mes grands-parents, c'est simple, ce sont mes parents qui en avaient discutés avec eux. Eux-même ayant des dons, ils s'étaient renseignés et avaient décider de m'envoyer là bas si moi aussi je manifestais un quelconque don, le contrôle de la gravité, bien qu'ils n'avaient pas imaginer ce genre de tournure.

Je suis au lycée Yaoi depuis maintenant une année, aucune nouvelle de ma famille... Pour le moment la solitude ne me gêne pas encore mais on verra bien plus tard

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