Tu es sortie de chez toi pour te détendre, tu es rentrée plus tard le bras en sang, tu t'es mis en tête de dormir avec un linge propre mais en plein milieu de la nuit réveillée par la douleur occasionnée par la morsure tu es retournée au lycée pour demander de l'aide auprès de Kiyo, ceci fait tu es allée à ta salle de classe et t'es assise à la table en robe de chambre et en chaussons, la tenue que tout le monde prendrait pour retourner au lycée en pleine nuit avouez.

À la lumière de ta petite lampe de chevet, dans ta nuisette presque transparente enveloppée de ta robe de chambre rouge, tu traces des lettres au crayon de bois sur une feuille de papier, les yeux rougis, les larmes ont tracé de fins sillons humides sur tes joues, mais tu restes assises et écris sans relâche le scénario pour ta classe de théâtre. Jamais tes sentiments personnels ne passeront avant tes élèves. Tu te l'ai promis. Il te restes quelques jours pour le finir, mais si tu n'avances pas dedans, tu ne le finiras jamais.

Tu es passée à l'infirmerie voir Kiyo, même si ton bras te fait mal à en pleurer, tu laisses les larmes couler en continuant à écrire. Si tu avais su que les loups n'aimaient pas les chats tu aurais détalé dès que tu avais vu cette lueur étrange dans les yeux de cette femme qui se faisait passer pour une professeur de théâtre. Oui tu as eu l'absurde pensée, que l'espace d'un instant tu pourrais partagé ton expérience avec la sienne.

Sombre erreur, tu as dû t'enfuir quand elle t'a demandé ce que tu étais. Elle s'est transformée en louve en un clin d'oeil, tu t'es même demandé comment une telle vitesse de transformation était possible. Ton bras avait pris les mâchoires du canidé qui t'aurait atteinte à la gorge autrement. Tu t'étais libérée avec un coup de genou dans l'abdomen de l'animal et avait courut. La seule chose qu'elle voulait c'était une proie, et elle t'avait choisit comme compagne de chasse à la base vu que tes attributs de chat angora son semblables en quelques points à ceux d'un loup arctique, lorsqu'elle s'est rendu compte de son erreur, il n'était plus question de collaboration.

Kiyo n'a pas parut surpris et a bandé la plaie sans trop demander de détail, il va d'ailleurs falloir que tu retournes voir, le sang commence à goutter sur le parquet de la salle de classe... Tu continus d'écrire, il faut que tu avances dans le scénario, tu dois le faire, pour tes élèves. Surtout que si tu veux demander de l'aide à un collègue il faut que tu puisses présenter la chose.. Même si tu te demandes bien comment l'aborder...

Tu pousses un profond soupire lorsque ton crayon t'échappe des mains. Tu attrapes un mouchoir et essuies le sang qui a goutté par terre. Tu sors de la salle en laissant ton manuscrit inachevé sur le bureau, tu lui exposeras de vive voix, pas la peine de souffrir pour des mots sur une feuille de papier. Tu pousses la porte de l'infirmerie et laisses Kiyo changer les compresses et les bandes, d'ailleurs il t'oblige à rester ici pour surveiller. Et il a tendance à être très persuasif. Tu te couches donc dans les draps propres de l'un des lits. Tu finis par laisser le sommeil venir.

Dans ton sommeil agité l'image de cette louve débraillée te sautes aux yeux, mais cette fois l'issue est différente tu es transformée et c'est toi qui l'attaque, c'est elle qui fuit. Tu serres les draps, c'est lamentable d'être un dragon et d'être freiné par le temps de transformation. Et d'où lui vient ce penchant cannibale sérieusement... C'est pas comme si la nourriture manquait ici. Tu pousses un profond soupire en ouvrant tes yeux rubis. Tu regardes Kiyo de nouveau penché sur ton bras en train de changer les bandes et les compresses. Aux cernes sous ses yeux tu devines qu'il n'a pas dormi.. Tu lui caresses affectueusement la tête :

« Kiyo-kun... Vas te reposer... »

Sa seule réponse fut un grand sourire pendant qu'il nouait les bandes. Tu lui souris et te lèves le regardant aller s'installer sur la banquette. Tu te glisses hors de l'infirmerie direction la salle des professeurs, tu indiques ton absence et laisses un mot dans le casier de Shiro, lui indiquant de te rejoindre à la salle de bal si il voulait retrouver les sabres que tu avais pris dans les armes d'entraînement.

Un sourire pourfend tes lèvres, il est obligé de venir. Tu rentres chez toi et enfiles des habits amples dont les manches ne collent pas aux bandages pour que si jamais ta blessure se rouvre tu ne le vois pas tout de suite. Qu'il ne le remarque pas. Tu glisses les sabres à ta ceinture, et reprends la route du lycée, tu n'en es pas très loin. Tu déambules dans les couloirs, te dirigeant vers le lieu de rendez-vous, tu pousses les grandes portes de la salle toujours aussi vide. Tu poses l'un des sabres d'entraînement et commencer à faire des mouvements souples avec le second. Tu te déplaces aisément répétant les attaques de bases que tu as appris lors d'un de tes films.

Tu gémis légèrement changeant de main, tu as rouvert ta blessure c'est malin... Tu t'assois sur le parquet de la salle de bal et attend le professeur avec une certaine impatience ta queue touffue s'agitant dans ton dos. Tu te lèves et vas à la fenêtre regardant le paysage au dehors, tu imagines l'espace d'un instant te transformer aussi rapidement que cette louve et t'envoler dans le ciel trôner dans les cieux comme d'antan, lorsque les dragons régnaient en maître sur cette terre, lorsque les humains craignaient ses immenses créatures dotées d'écailles les rendant presque invulnérables à leur armes.. Jusqu'à ce qu'ils comprennent comment tuer ces êtres magnifiques... C'est à ce moment que tu t'es cachée...

[ Gomen nasai, j'ai pas corrigé >w<... ]

Tu avais fait la plus grande erreur que tu aurais pu faire avec elle... Lysara... Elle s'était offerte a toi, elle était prête a te donner son corps et son coeur mais tu avais refusé, même si elle s'était emparée de ton coeur. C'était ça le problème... Elle s'était emparée de ton coeur, tu étais tombé amoureux d'elle, ton premier vrai amour et pourtant tu l'avais repoussé "ce n'est pas bien" que tu te disais.

Tu ne cessais de penser a elle, tu ne l'avais pas revue depuis que tu avais refusé d'avoir des rapports avec elle... Tu ne sais pas ce qu'il était advenu d'elle. Dès que tu fermais les yeux tu ressentais ses lèvres se déposer sur les tiennes, tu voyais encore son corps dans tes rêves. Tu avais "retenu" la leçon, si elle reviendrait tu ne refuseras pas son affection mais tu doutais de la voir revenir un jour.

Les autres élèves s'étaient rendu compte de ton changement de comportement, fini les petites blagues ou les encouragements, les erreurs pendant les cours étaient sanctionnées plus durement. Nombreux sont les élèves a avoir tenté de lui remonter le moral mais au final tu avais refusé tout en bloc, désemparant les élèves qui t'aimais bien. Jamais tu aurais cru être un prof populaire.

Tu t'étais levé et douché, peu a peu ce sentiment s'en allait, tu encaissais et fermait ton coeur a tous. Mangeant un morceau, tu vas vers ton casier et trouve un mot dedans d'Ayae, la prof de théâtre. Elle semblait vouloir s'entraîner et t'avais emprunté des armes pour cela. Cela ne te dérangeais pas mais l'idée qu'un élève puisse prendre une arme comme ça, encore heureux que c'était une prof qui les avais pris.

La rejoindre c'était la seule chose que tu pensais faire ne fait. T'allais aller dans la salle de bal et l'aider a s'entraîner. Si une prof de théâtre, une artiste décide soudainement de passer de l'art au combat c'est qu'il s'était passé quelque chose. Toujours dans tes habitudes de shinobi, tu entre dans la salle de bal, toujours aussi perplexe sur la raison de sa demande.

T'approchant doucement d'elle, tu sens une odeur métallique que tu as trop senti dans ta vie, trop de batailles menées, l'odeur du sang était une odeur que jamais tu oubliera et que tu sentira toujours parmi d'autres. Tu t'approches d'elle et soupire pour signaler ta présence pour éviter de te prendre un coup de sabre quand même. Venant t'accouder a la fenêtre d'un air détendu, tu la regarde de ton seul oeil visible. Tu devais bien reconnaître qu'elle était magnifique et a ton goût. Enfin cela mis a part tu souris sous ton masque et lui demandes:

"Tu vas bien? J'ai vu ton mot et tu veux que je t'entraîne?"

Tu ne savais pas comment aborder le sujet, timidement tu pose ta main sur son épaule blessée pour lui montrer que tu n'étais pas dupe et lui caresse doucement son épaule. Tu hésitais, tu avais envie de la protéger, cette envie te dévorais... Tu étais peut être trop chevalier blanc sur les bords tout de même...

Tu fais aller ta queue de droite à gauche, ressemblant à un angora, tu tournes tes oreilles vers le professeur de combat, il a beau être infiniment discret l'ouïe fine d'un dragon ne trombe jamais. Tu souris en te retournant lorsqu'il soupire. Tu dégaines un des sabres et joues un peu avec la lame tranchante. Fascinée par le tranchant de celle-ci, bien que ce soit un sabre d'entraînement, cela reste un sabre. Une arme meurtrière. Tu le regardes s'approcher de toi perplexe, dans tes yeux brillant une très légère lueur de méfiance. C'est la première fois qu'on t'approche sans hostilité :

- Je vais très bien. Je vais parfaitement bien même.

Il pose doucement sa main sur ton épaule. Tu te mets à gémir abandonnant ton arme pour un mouvement de recul assez souple, tes oreilles se rabattant en arrière, tu baisses les oreilles en te tenant l'épaule, il a sentit.. On est mal barré pour le mental d'acier. Tu es un dragon tu peux pas te laisser abattre. Tu te transforme à demi tes attributs se modifiant les cornes dorées de part et d'autres de ta tête et deux petites ailes diaprées dans ton dos, tes yeux rubis fixaient le professeur de combat, l'analysant, le détaillant, l'observant tout simplement.

Tu te laisses finalement tomber à genoux en douceur retenu par le mouvement doux de tes ailes de dragonne, tu ne sais même pas pourquoi tu t'es a demi transformée.. La peur peut-être, tu te mords la lèvres en baissant la tête. Il ne t'a pas frappée.. Il t'a approchée et doucement effleurée.. Ce n'est encore jamais arrivée depuis que tu as quitté le monde des humains. Tu relèves tes yeux pourpre vers son visage masqué plongeant tant bien que mal ton regard dans le rubis qu'il permet à ta vue.. Tu frémis très légèrement et te lèves doucement hypnotisée :

- Je suis vraiment désolée.. J'ai tendance à être assez méfiante quand un homme m'effleure ainsi.. Pour ne pas dire peureuse.

Tu t'approches et le touche à ton tour posant sa main sur sa joue, tu souris doucement, le sang imbibant à présent la tunique de soie blanche usée. Tu grimaces légèrement, cette odeur t'assailles les narines à présent. Tu frémis et laisses retomber ta main qui était posée sur son masque. Tu te mords la lèvres en baissant la tête fixant le parquet de la salle de bal. Tu portes ton autre main à ton bras et le serre doucement. Tu redeviens cette prof « chat » bien qu'à présent il sache que ce n'est pas ce que tu es :

- Je souhaite apprendre à me défendre avec une arme, mais aussi à main nue. Mon seul pouvoir est de me transformer en dragonne, comme tu l'as vu.. Je suis néanmoins incapable de faire une transformation instantanée.. Je me suis faite attaquée par une louve me prenant pour un chat angora. Je souhaite éviter de finir dans cet état si cela arrivait de nouveau. Néanmoins je souhaite aussi que tu m'aides dans le projet de cette année pour la classe de théâtre quelques mouvements simples seraient bienvenus pour les élèves, mais vu comme j'ai été lamentablement poussée à fuir.. Je souhaite apprendre.. Après tout c'est toi le professeur de combat.. Non ? S'il te plait...

Tu recules de quelques pas et t'inclines devant lui, honteuse, tu n'es même pas capable de te défendre alors que tu es la créature la plus dangereuse existante.. Ce n'est pas un peu absurde quelque part n'est-ce pas ? Un dragon chassé par un loup. Ah c'est bien la meilleure celle-là. Tu te redresses et rengaines la lame plantée dans le parquet. Tu tends les sabres au professeur il est impressionnant.. Tu es intimidée, plantée devant lui tu lui tends les sabres que tu avais pris. Tu le laisses se saisir des armes et reprends ton épaule dans ta main.